Débordé(e)?mon oeil...

Certaines personnes aiment se complaire à affirmer continuellement être "débordées". Mais est-ce réellement le cas ou plutôt l'ambition d'être perçues comme tel?

"Désolé, je dois filer!", "Rude semaine, je te recontacte ASAP!", "J'ai un truc les trois prochains week-ends mais on essaie de se voir le mois prochain sur le temps de midi?", les complaintes et excuses du genre ne manquent pas et nombreux sont ceux et celles qui aiment donner l'impression d'avoir une vie trépidante et un agenda de ministre où l'improvisation n'a plus sa place. Un brin d'exagération? Sans doute, selon un sondage relayé par Slate.fr.

Différences générationnelles
L'agence de communication Havas Worldwide a en effet interrogé 10.000 personnes issues de 28 pays et leur a demandé si elles n'avaient pas tendance à surjouer quelque peu leur hyperactivité professionnelle. Au sein de cet échantillon sociétal, 40% des sondés ont reconnu faire "parfois semblant", une "comédie" bien ancrée (51%) dans les habitudes de lagénération Y (1976-1995), un peu moins chez leurs aînés de la génération X(36%, 1966-1976) et les "baby-boomers" (26%, nés après la guerre).

Incrédulité
La société a de toute façon appris à discerner les imposteurs et 60% des sondés reconnaissent en effet ne pas croire à un tel emploi du temps stakhanoviste. Les jeunes, encore moins (65%): "La plupart des gens font semblant d'être plus débordés qu'ils ne le sont".

Causes?
L'origine de cette attitude est double. D'une part, elle relève d'une volonté de donner un sens à sa vie, de combler le vide effrayant de son existence. Quelqu'un de très occupé sera donc convaincu que son agenda "surchargé", ou présenté comme tel, le protège d'une crise existentielle. D'autre part, cette réputation suscite dans certaines sociétés (Chine, Inde, Brésil...) l'admiration de ses pairs et tend à déboucher sur une promotion sociale.

Exceptions notables
En revanche, l'étude a observé une perception du phénomène nettement différente dans certains pays comme la France, l'Italie, l'Australie et... la Belgique, où l'on accorde beaucoup plus d'importance aux plaisirs de la vie et au ralentissement de l'activité...
 
Certaines personnes aiment se complaire à affirmer continuellement être "débordées". Mais est-ce réellement le cas ou plutôt l'ambition d'être perçues comme tel?

"Désolé, je dois filer!", "Rude semaine, je te recontacte ASAP!", "J'ai un truc les trois prochains week-ends mais on essaie de se voir le mois prochain sur le temps de midi?", les complaintes et excuses du genre ne manquent pas et nombreux sont ceux et celles qui aiment donner l'impression d'avoir une vie trépidante et un agenda de ministre où l'improvisation n'a plus sa place. Un brin d'exagération? Sans doute, selon un sondage relayé par Slate.fr.

Différences générationnelles
L'agence de communication Havas Worldwide a en effet interrogé 10.000 personnes issues de 28 pays et leur a demandé si elles n'avaient pas tendance à surjouer quelque peu leur hyperactivité professionnelle. Au sein de cet échantillon sociétal, 40% des sondés ont reconnu faire "parfois semblant", une "comédie" bien ancrée (51%) dans les habitudes de lagénération Y (1976-1995), un peu moins chez leurs aînés de la génération X(36%, 1966-1976) et les "baby-boomers" (26%, nés après la guerre).

Incrédulité
La société a de toute façon appris à discerner les imposteurs et 60% des sondés reconnaissent en effet ne pas croire à un tel emploi du temps stakhanoviste. Les jeunes, encore moins (65%): "La plupart des gens font semblant d'être plus débordés qu'ils ne le sont".

Causes?
L'origine de cette attitude est double. D'une part, elle relève d'une volonté de donner un sens à sa vie, de combler le vide effrayant de son existence. Quelqu'un de très occupé sera donc convaincu que son agenda "surchargé", ou présenté comme tel, le protège d'une crise existentielle. D'autre part, cette réputation suscite dans certaines sociétés (Chine, Inde, Brésil...) l'admiration de ses pairs et tend à déboucher sur une promotion sociale.

Exceptions notables
En revanche, l'étude a observé une perception du phénomène nettement différente dans certains pays comme la France, l'Italie, l'Australie et... la Belgique, où l'on accorde beaucoup plus d'importance aux plaisirs de la vie et au ralentissement de l'activité...

J'aurai bien aimé te répondre mais j'ai pas le temps de tout lire...j'essaierai de te répondre une autre fois Inchallah

En plus je dois quitter.....Passe une douce nuit.:)

A demain..... peut être :rolleyes:
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
Certaines personnes aiment se complaire à affirmer continuellement être "débordées". Mais est-ce réellement le cas ou plutôt l'ambition d'être perçues comme tel?

"Désolé, je dois filer!", "Rude semaine, je te recontacte ASAP!", "J'ai un truc les trois prochains week-ends mais on essaie de se voir le mois prochain sur le temps de midi?", les complaintes et excuses du genre ne manquent pas et nombreux sont ceux et celles qui aiment donner l'impression d'avoir une vie trépidante et un agenda de ministre où l'improvisation n'a plus sa place. Un brin d'exagération? Sans doute, selon un sondage relayé par Slate.fr.

Différences générationnelles
L'agence de communication Havas Worldwide a en effet interrogé 10.000 personnes issues de 28 pays et leur a demandé si elles n'avaient pas tendance à surjouer quelque peu leur hyperactivité professionnelle. Au sein de cet échantillon sociétal, 40% des sondés ont reconnu faire "parfois semblant", une "comédie" bien ancrée (51%) dans les habitudes de lagénération Y (1976-1995), un peu moins chez leurs aînés de la génération X(36%, 1966-1976) et les "baby-boomers" (26%, nés après la guerre).

Incrédulité
La société a de toute façon appris à discerner les imposteurs et 60% des sondés reconnaissent en effet ne pas croire à un tel emploi du temps stakhanoviste. Les jeunes, encore moins (65%): "La plupart des gens font semblant d'être plus débordés qu'ils ne le sont".

Causes?
L'origine de cette attitude est double. D'une part, elle relève d'une volonté de donner un sens à sa vie, de combler le vide effrayant de son existence. Quelqu'un de très occupé sera donc convaincu que son agenda "surchargé", ou présenté comme tel, le protège d'une crise existentielle. D'autre part, cette réputation suscite dans certaines sociétés (Chine, Inde, Brésil...) l'admiration de ses pairs et tend à déboucher sur une promotion sociale.

Exceptions notables
En revanche, l'étude a observé une perception du phénomène nettement différente dans certains pays comme la France, l'Italie, l'Australie et... la Belgique, où l'on accorde beaucoup plus d'importance aux plaisirs de la vie et au ralentissement de l'activité...
Salam Hello,
Pas le temps de répondre j'ai piscine :D
 
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