Décès de l'ancien président algérien Chadli Bendjedid à Alger

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Allah yarahmou ...

---------------------


L'ancien président algérien Chadli Bendjedid est décédé, samedi 6 octobre, à Alger à l'âge de 83 ans des suites d'un cancer, a annoncé l'agence algérienne APS.

M. Bendjedid, au pouvoir de février 1979 à janvier 1992, avait été à l'origine de la démocratisation des institutions algériennes, notamment par la promulgation d'une constitution pluraliste en février 1989. Il avait été admis, il y a plus d'une semaine, à l'hôpital militaire d'Aïn Naâdja à Alger.

Bendjedid est né le 14 avril 1929 à Bouteldja, un village de l'est algérien, à la frontière tunisienne. Jeune, il aurait exercé divers petits métiers avant de rejoindre le maquis constantinois dès le début de la guerre de libération nationale, du 1er novembre 1954 à l'indépendance du pays en 1962.

A l'indépendance, il suit à Alger le colonel Houari Boumediène, qui lui confie en 1964 le commandement de la deuxième région militaire à Oran (432 km à l'ouest d'Alger), qu'il gardera pendant quatorze ans. Dans le même temps, il devient membre du Conseil de la révolution, mis en place le 19 juin 1965 après le renversement du premier président de l'Algérie indépendante Ahmed Ben Bella.

CANDIDAT DE L'ARMÉE

A la mort de Boumediène en 1978, il devient le candidat de l'armée qui le fait élire à la présidence en janvier 1979. Il fait libérer Ben Bella et autorise le retour des opposants historiques Hocine Aït Ahmed et Bachir Boumazza. Son mandat présidentiel est renouvelé en décembre 1988, après les sanglantes émeutes d'octobre contre la vie chère et pour la démocratie.

Bendjedid a été à l'origine de la démocratisation des institutions, notamment par la promulgation d'une constitution pluraliste en février 1989 et la renonciation à la présidence de l'ancien parti unique, le Front de libération nationale (FLN), en juillet 1991. Sa démission forcée le 11 janvier 1992 est l'épilogue d'une longue confrontation armée avec les islamistes du Front islamique du salut (FIS-dissous).

Le FIS avait demandé des présidentielles anticipées, dès son premier raz-de-marée électoral aux municipales de juin 1990. Après l'interruption par l'armée du processus électoral, le pays plongeait dans une guerre civile qui fit 200 000 morts. Chadli Bendjedid sera assigné à résidence à Oran en janvier 1992 et retrouvera la liberté après l'élection d'Abdelaziz Bouteflika à la présidence en 1999.

En janvier dernier, il avait été hospitalisé à Paris pour un cancer, puis brièvement réhospitalisé en mai et en octobre. Il venait de publier ses mémoires aux éditions Casbah. Son livre doit sortir le 1er novembre, date anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale en 1954.

Le monde
 

de passage

I'm just passing through
VIB
Allah yarahmou ...

---------------------


L'ancien président algérien Chadli Bendjedid est décédé, samedi 6 octobre, à Alger à l'âge de 83 ans des suites d'un cancer, a annoncé l'agence algérienne APS.

M. Bendjedid, au pouvoir de février 1979 à janvier 1992, avait été à l'origine de la démocratisation des institutions algériennes, notamment par la promulgation d'une constitution pluraliste en février 1989. Il avait été admis, il y a plus d'une semaine, à l'hôpital militaire d'Aïn Naâdja à Alger.

Bendjedid est né le 14 avril 1929 à Bouteldja, un village de l'est algérien, à la frontière tunisienne. Jeune, il aurait exercé divers petits métiers avant de rejoindre le maquis constantinois dès le début de la guerre de libération nationale, du 1er novembre 1954 à l'indépendance du pays en 1962.

A l'indépendance, il suit à Alger le colonel Houari Boumediène, qui lui confie en 1964 le commandement de la deuxième région militaire à Oran (432 km à l'ouest d'Alger), qu'il gardera pendant quatorze ans. Dans le même temps, il devient membre du Conseil de la révolution, mis en place le 19 juin 1965 après le renversement du premier président de l'Algérie indépendante Ahmed Ben Bella.

CANDIDAT DE L'ARMÉE

A la mort de Boumediène en 1978, il devient le candidat de l'armée qui le fait élire à la présidence en janvier 1979. Il fait libérer Ben Bella et autorise le retour des opposants historiques Hocine Aït Ahmed et Bachir Boumazza. Son mandat présidentiel est renouvelé en décembre 1988, après les sanglantes émeutes d'octobre contre la vie chère et pour la démocratie.

Bendjedid a été à l'origine de la démocratisation des institutions, notamment par la promulgation d'une constitution pluraliste en février 1989 et la renonciation à la présidence de l'ancien parti unique, le Front de libération nationale (FLN), en juillet 1991. Sa démission forcée le 11 janvier 1992 est l'épilogue d'une longue confrontation armée avec les islamistes du Front islamique du salut (FIS-dissous).

Le FIS avait demandé des présidentielles anticipées, dès son premier raz-de-marée électoral aux municipales de juin 1990. Après l'interruption par l'armée du processus électoral, le pays plongeait dans une guerre civile qui fit 200 000 morts. Chadli Bendjedid sera assigné à résidence à Oran en janvier 1992 et retrouvera la liberté après l'élection d'Abdelaziz Bouteflika à la présidence en 1999.

En janvier dernier, il avait été hospitalisé à Paris pour un cancer, puis brièvement réhospitalisé en mai et en octobre. Il venait de publier ses mémoires aux éditions Casbah. Son livre doit sortir le 1er novembre, date anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale en 1954.

Le monde
Si ces généraux étaient vraiment des algériens ,avec un minimum de fierté, ils auraient au moins construit un Hôpital ou ils peuvent se soigner chez eux à Alger,au lieu de venir se soigner en France qu ils critiquent publiquement à longueur de l année quelle bande d Hypocrites!
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Pas compris le rapport avec le sujet qui est le décès de l'ancien président algérien...






Si ces généraux étaient vraiment des algériens ,avec un minimum de fierté, ils auraient au moins construit un Hôpital ou ils peuvent se soigner chez eux à Alger,au lieu de venir se soigner en France qu ils critiquent publiquement à longueur de l année quelle bande d Hypocrites!
 
Pas compris le rapport avec le sujet qui est le décès de l'ancien président algérien...


C'est une vieille légende légende urbaine, en Algérie ce serait les généraux qui contrôleraient le pays. Les généraux n'ont plus aucun pouvoir en Algérie depuis belle lurette, le dernier defilé millitaire en date date de 1989.
Chadli était sans doute le meilleur président Arabe, on peut le comparer à Gorbatchev tant il était réformateur. On lui doit d'ailleur la création de l'UMA.
 

de passage

I'm just passing through
VIB
Pas compris le rapport avec le sujet qui est le décès de l'ancien président algérien...
Je constate que les généraux Algériens : le général Nezzare ,le général lamari,le général Mohamed Atailia... sans oublier le président Boutef viennent se soigner en France qu ils critiquent à longueur de l année !C est vrai je n'ai pas parlé de la mort d une personne qui est toujours regrettable mais du fait qu il n y ait pas d Hopital Val de grace à Alger Ou tous ces généraux (sois disant fiers et nationalistes)peuvent se soigner chez eux !Sachant qu il y ait une manne pétrolière qui se compte de milliards chaque année ! Voilà le problème qui se pose aujourd’hui ! ça parait brutal ce que je dis mais pour moi La mort n est qu un passage d une vie à l'autre!
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Ah, vous pouvez ouvrir un fil sur l'Algérie et son système de santé si vous voulez...



Je constate que les généraux Algériens : le général Nezzare ,le général lamari,le général Mohamed Atailia... sans oublier le président Boutef viennent se soigner en France qu ils critiquent à longueur de l année !C est vrai je n'ai pas parlé de la mort d une personne qui est toujours regrettable mais du fait qu il n y ait pas d Hopital Val de grace à Alger Ou tous ces généraux (sois disant fiers et nationalistes)peuvent se soigner chez eux !Sachant qu il y ait une manne pétrolière qui se compte de milliards chaque année ! Voilà le problème qui se pose aujourd’hui ! ça parait brutal ce que je dis mais pour moi La mort n est qu un passage d une vie à l'autre!
 
Allah yarahmou ...

---------------------


L'ancien président algérien Chadli Bendjedid est décédé, samedi 6 octobre, à Alger à l'âge de 83 ans des suites d'un cancer, a annoncé l'agence algérienne APS.

M. Bendjedid, au pouvoir de février 1979 à janvier 1992, avait été à l'origine de la démocratisation des institutions algériennes, notamment par la promulgation d'une constitution pluraliste en février 1989. Il avait été admis, il y a plus d'une semaine, à l'hôpital militaire d'Aïn Naâdja à Alger.

Bendjedid est né le 14 avril 1929 à Bouteldja, un village de l'est algérien, à la frontière tunisienne. Jeune, il aurait exercé divers petits métiers avant de rejoindre le maquis constantinois dès le début de la guerre de libération nationale, du 1er novembre 1954 à l'indépendance du pays en 1962.

A l'indépendance, il suit à Alger le colonel Houari Boumediène, qui lui confie en 1964 le commandement de la deuxième région militaire à Oran (432 km à l'ouest d'Alger), qu'il gardera pendant quatorze ans. Dans le même temps, il devient membre du Conseil de la révolution, mis en place le 19 juin 1965 après le renversement du premier président de l'Algérie indépendante Ahmed Ben Bella.

CANDIDAT DE L'ARMÉE

A la mort de Boumediène en 1978, il devient le candidat de l'armée qui le fait élire à la présidence en janvier 1979. Il fait libérer Ben Bella et autorise le retour des opposants historiques Hocine Aït Ahmed et Bachir Boumazza. Son mandat présidentiel est renouvelé en décembre 1988, après les sanglantes émeutes d'octobre contre la vie chère et pour la démocratie.

Bendjedid a été à l'origine de la démocratisation des institutions, notamment par la promulgation d'une constitution pluraliste en février 1989 et la renonciation à la présidence de l'ancien parti unique, le Front de libération nationale (FLN), en juillet 1991. Sa démission forcée le 11 janvier 1992 est l'épilogue d'une longue confrontation armée avec les islamistes du Front islamique du salut (FIS-dissous).

Le FIS avait demandé des présidentielles anticipées, dès son premier raz-de-marée électoral aux municipales de juin 1990. Après l'interruption par l'armée du processus électoral, le pays plongeait dans une guerre civile qui fit 200 000 morts. Chadli Bendjedid sera assigné à résidence à Oran en janvier 1992 et retrouvera la liberté après l'élection d'Abdelaziz Bouteflika à la présidence en 1999.

En janvier dernier, il avait été hospitalisé à Paris pour un cancer, puis brièvement réhospitalisé en mai et en octobre. Il venait de publier ses mémoires aux éditions Casbah. Son livre doit sortir le 1er novembre, date anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale en 1954.

Le monde

C'était l'un des rares hommes politiques algériens honnêtes et loyaux.ALLAH YRE7MOU.
 
Si ces généraux étaient vraiment des algériens ,avec un minimum de fierté, ils auraient au moins construit un Hôpital ou ils peuvent se soigner chez eux à Alger,au lieu de venir se soigner en France qu ils critiquent publiquement à longueur de l année quelle bande d Hypocrites!


C’est précisément CHADLI qui dans les années 80 avait fait construire un hôpital de point à Ain Nadja, copié sur le Val de Grâce parisien, et destiné à prendre en charge les officiers habitués à aller se faire soigner à l’étranger. Dans la décennie d’autres hôpitaux militaires ont vu le jour, dont un important construit par les Américains à Oran.

Les structures hospitalières mises en place avec un matériel ultra sophistiqué restent en deçà de leurs capacités. Le personnel manque et les spécialistes, surtout en chirurgie de pointe sensée avoir été formés en France sont d’une incompétence qui justifie les craintes de la nomenklatura. Les militaires possèdent des hôpitaux mais également une caisse qui prend en charges toute pathologie grave et leur assure le transfert dans tous les hôpitaux du monde. A la grande satisfaction des économies locales.
 
Je constate que les généraux Algériens : le général Nezzare ,le général lamari,le général Mohamed Atailia... sans oublier le président Boutef viennent se soigner en France qu ils critiquent à longueur de l année !C est vrai je n'ai pas parlé de la mort d une personne qui est toujours regrettable mais du fait qu il n y ait pas d Hopital Val de grace à Alger Ou tous ces généraux (sois disant fiers et nationalistes)peuvent se soigner chez eux !Sachant qu il y ait une manne pétrolière qui se compte de milliards chaque année ! Voilà le problème qui se pose aujourd’hui ! ça parait brutal ce que je dis mais pour moi La mort n est qu un passage d une vie à l'autre!


dans un post plus haut, j'ai précisé que les militaires algériens disposent chez eux de nombreux hôpitaux qui sont sous employés avec des services équipés ,encore sous clef attendant utilisateurs...

les hôpitaux parisiens, par contre, l'APHP , a lancé depuis deux ans un service de marketing destiné à racoler les malades arabes qui viendraient occuper les lits des indigènes désargentés pris en charge jusqu'alors par la CMU ou une caisse surendettée

ce qui ,n'empêche pas que des politiciens chaque fois qu'un officiel Algérien est hospitalisé de demander au gouvernement qui va payer les frais ! BOUTEFLIKA ? Depuis il a fait construire à domicile une clinique des mieux équipée du monde, et quant il manque de chocolat, va faire prendre sa tension en Suisse.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Inhumé hier au carré des Martyrs du cimetière El-Alia : L’Algérie dit adieu à Chadli

Chadli Bendjedid, troisième président de l’Algérie indépendante, décédé samedi à l’âge de 83 ans, a été inhumé hier après-midi au carré des Martyrs du cimetière El-Alia (Alger), en présence du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika.

Chadli Bendjedid, troisième président de l’Algérie indépendante, décédé samedi à l’âge de 83 ans, a été inhumé hier après-midi au carré des Martyrs du cimetière El-Alia (Alger), en présence du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Les hauts responsables de l’Etat, les membres du gouvernement, des personnalités nationales et étrangères, des membres des corps constitués, les représentants du corps diplomatique accrédité en Algérie, ainsi que la famille et les compagnons d’armes du défunt ont assisté aux funérailles. Le ministre des Moudjahidine, Mohammed Chérif Abbas, a prononcé l’oraison funèbre avant que la dépouille mortelle de Chadli Bendjedid ne soit inhumée, saluant la mémoire du défunt qui a servi avec dévouement l’Algérie durant la guerre de Libération et pendant le processus d’édification nationale. Le Président Bouteflika a déposé une gerbe de fleurs sur la tombe de Chadli Bendjedid. Des salves ont été tirées par un détachement de la Garde républicaine en hommage au défunt. Auparavant, le cortège funèbre, accompagné par le Président de la République, est arrivé à El-Alia où la dépouille du défunt, drapée de l’emblème national et portée par des éléments de l’Armée nationale populaire (ANP), a été déposée au carré des Martyrs.
Dans une ambiance de deuil et de recueillement, des milliers de citoyens se sont massés le long du passage du cortège funèbre pour saluer la mémoire de cette figure nationale historique. Le Président Bouteflika a décrété un deuil de huit jours sur l’ensemble du territoire national, suite à l’annonce du décès de Chadli Bendjedid. Né en 1929 à Seba’a dans la commune de Bouteldja (El-Taref), Chadli Bendjedid s’est engagé, dès 1954, au FLN, avant de rallier une année plus tard l’Armée de libération nationale (ALN) dans la Wilaya II (Constantinois).

En 1956, Chadli occupa une responsabilité dans sa région, pour devenir en 1957 adjoint du chef de zone et capitaine chef de zone en 1958. Il fait un bref passage au commandement opérationnel de la zone Nord en 1961 et, une année après, il fut nommé chef de la 5e Région militaire (Constantine) avec le grade de commandant. A l’indépendance, en 1963, il supervise le retrait des troupes françaises de cette région avant de prendre le commandement de la 2e Région militaire (Oranie) le 4 juin 1964. Il fut membre du Conseil de la Révolution, le 19 juin 1965, après le renversement du Président Ahmed Ben Bella. En février 1968, il contrôle également le retrait des troupes françaises de l’Oranie, en particulier l’évacuation de Mers el-Kebir....................


http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/33392
 
Haut