salam
Quand la météo attise les tensions
Les hypothèses expliquant le déclenchement des révoltes arabes en 2011 se poursuivent mais ne se rassemblent pas. Entre ceux qui pensent que le Printemps arabe est dû principalement au manque de libertés et de démocratie, et ceux qui estiment que ces contestations populaires ont pour origines le chômage, la misère et lenvolée du coût de la vie.
Anne-Marie Slaughter, chercheuse américaine à lUniversité de Princeton, avance une théorie assez inédite. Elle pense que le réchauffement climatique a été un «facteur de stress» non négligeable pour alimenter les révolutions.
Dans un ouvrage paru au début du mois, «The Arab Spring and Climate Change», Anne-Marie Slaughter explique le «facteur de stress» comme un «changement soudain dans lenvironnement qui, en interagissant avec un profil psychologique complexe, peut conduire une personne normalement calme à devenir violente.
»Pour elle, si le stress ne peut pas être considéré comme la seule constante dans lanalyse dun crime, il devient inévitablement un facteur parmi dautres variables qui peuvent expliquer une catastrophe.
Pourtant, la chercheuse américaine ne prétend pas expliquer que le changement climatique a été la cause de la récente vague de violences des révolutions arabes, mais linteraction de ces changements de température, de la hausse du prix de la nourriture (particulièrement du blé) et de la situation politique, est un facteur de stress caché qui a contribué à alimenter les révolutions et, aujourdhui, ce même facteur, selon Anne-Marie Slaughter, rendra également très difficile la consolidation des révolutions en démocraties stables.
En dautres termes, le climat est loin dêtre le seul responsable, il figure parmi les agents déclencheurs.
http://www.libe.ma/Le-declic-climatique-du-Printemps-arabe_a36163.html
Quand la météo attise les tensions
Les hypothèses expliquant le déclenchement des révoltes arabes en 2011 se poursuivent mais ne se rassemblent pas. Entre ceux qui pensent que le Printemps arabe est dû principalement au manque de libertés et de démocratie, et ceux qui estiment que ces contestations populaires ont pour origines le chômage, la misère et lenvolée du coût de la vie.
Anne-Marie Slaughter, chercheuse américaine à lUniversité de Princeton, avance une théorie assez inédite. Elle pense que le réchauffement climatique a été un «facteur de stress» non négligeable pour alimenter les révolutions.
Dans un ouvrage paru au début du mois, «The Arab Spring and Climate Change», Anne-Marie Slaughter explique le «facteur de stress» comme un «changement soudain dans lenvironnement qui, en interagissant avec un profil psychologique complexe, peut conduire une personne normalement calme à devenir violente.
»Pour elle, si le stress ne peut pas être considéré comme la seule constante dans lanalyse dun crime, il devient inévitablement un facteur parmi dautres variables qui peuvent expliquer une catastrophe.
Pourtant, la chercheuse américaine ne prétend pas expliquer que le changement climatique a été la cause de la récente vague de violences des révolutions arabes, mais linteraction de ces changements de température, de la hausse du prix de la nourriture (particulièrement du blé) et de la situation politique, est un facteur de stress caché qui a contribué à alimenter les révolutions et, aujourdhui, ce même facteur, selon Anne-Marie Slaughter, rendra également très difficile la consolidation des révolutions en démocraties stables.
En dautres termes, le climat est loin dêtre le seul responsable, il figure parmi les agents déclencheurs.
http://www.libe.ma/Le-declic-climatique-du-Printemps-arabe_a36163.html