Le déficit public du Maroc dépasse les 7% en 2012

Le déficit public du Maroc devrait atteindre 7,1% du PIB en 2012, contre 6,2% un an plus tôt, a annoncé vendredi Nizar Baraka, ministre de l'Economie, lors d'une conférence de presse sur les résultats préliminaires de l'économie marocaine en 2012.
Initialement estimé à moins de 6% à fin 2012, le ministre impute cette contre-performance à la Caisse de compensation, dont les subventions ont atteint plus de 50 milliards de dirhams, et l'augmentation sensible des cours de matières premières, pétrole en (...)

-Economie /FMI,Nizar Baraka,Crise économique,Croissance,Caisse de compensation,Politique économique

Le déficit public du Maroc dépasse les 7% en 2012...
 
Ca fait froid dans le dos.

C'est une véritable bombe à retardement : nous avons un déficit qui est supérieur à celui du Portugal (et pourtant nous avons moins de prestations sociales/infrastructures à entretenir).
On a 60% du PIB en dette avec un marche interieur qui consomme ...donc arretons de nous faire peur!
Ce qui nous plombe c est notre dependance energetique (d ou l idee de developper les energies renouvalables pour l electricite) et une grande dependance a l agriculture!
Si ce gouvernement pouvait faire un nettoyage dans la fonction publique ca ferait pas mal de non plus car le seul reve des jeunes diplomes ou pas cela ne devrait pas etre de devenir fonctionnaire mais de travailler dans le prive voire idealement dans des secteurs qui exporte.
 

Moadx

FREE SYRIA
VIB
Ca fait froid dans le dos.

C'est une véritable bombe à retardement : nous avons un déficit qui est supérieur à celui du Portugal (et pourtant nous avons moins de prestations sociales/infrastructures à entretenir).

à long terme , tu penses que ça deviendra très grave ? (comme le cas de la Grèce par exemple)
 

plotsk

Salam
On a 60% du PIB en dette avec un marche interieur qui consomme ...donc arretons de nous faire peur!
Ce qui nous plombe c est notre dependance energetique (d ou l idee de developper les energies renouvalables pour l electricite) et une grande dependance a l agriculture!
Si ce gouvernement pouvait faire un nettoyage dans la fonction publique ca ferait pas mal de non plus car le seul reve des jeunes diplomes ou pas cela ne devrait pas etre de devenir fonctionnaire mais de travailler dans le prive voire idealement dans des secteurs qui exporte.

C'est drôle, lorsque la crise commencait en Espagne, de nombreux économistes avait la même réflexion, et en l'occurence rélativisait du fait que la dette était de 40% du PIB (il y a pas plus que 5-6ans de cela).
Il y a 5 ans le Portugal avait également un taux d'endettement autour de 60-70%, un peu comme le Maroc aujourd'hui.
On sait ce qu'il en est aujourd'hui ce qu'il en est devenu...

Et effectivement il reste beaucoup de réformes structurelles de fond à faire pour rendre l'économie moins "agro-dépendante" et plus innovatrice.
 

plotsk

Salam
à long terme , tu penses que ça deviendra très grave ? (comme le cas de la Grèce par exemple)

Si les défiicits s'accumulent, oui cela deviendra grave, très grave.

Ce qui m'inquiète le plus, c'est qu'on se tape des déficits d'un pays développé, alors que la structure du pays ne justifie (pas encore) de tels déficits. On a pas encore de dispositifs social mature, des infrastructures, qui justifient de tels déficits.
Il y a une décorrélation claire entre nos dépenses et ce que peux donner notre économie.

Un pays développé, avec de tels déficits, peut gratter à un moment en baissant les prestations sociales (cf ce qui se passe au portugal), lorsque les comptes dérapent. Malheureusement il y a peu de choses à grater dans le système social marocain.
Par contre nous avons un niveau d'imposition qui reste relativement faible.
Faudrait donc pas être surpris de voir à termes des augmentations à ce niveau là...
 
Si les défiicits s'accumulent, oui cela deviendra grave, très grave.

Ce qui m'inquiète le plus, c'est qu'on se tape des déficits d'un pays développé, alors que la structure du pays ne justifie (pas encore) de tels déficits. On a pas encore de dispositifs social mature, des infrastructures, qui justifient de tels déficits.
Il y a une décorrélation claire entre nos dépenses et ce que peux donner notre économie.

Un pays développé, avec de tels déficits, peut gratter à un moment en baissant les prestations sociales (cf ce qui se passe au portugal), lorsque les comptes dérapent. Malheureusement il y a peu de choses à grater dans le système social marocain.
Par contre nous avons un niveau d'imposition qui reste relativement faible.
Faudrait donc pas être surpris de voir à termes des augmentations à ce niveau là...

Ces déficits sont parfaitement justifiés, il faut voir le bradage des bien publics, le ministère des Habous loue des maisons à 700 Dh/an, maisons qui se vendent à plusieurs dizaines de milliers de Dh, c'est moins que la taxe d'habitation. Le parc automobile public. Et les dépenses afférentes, essence, entretien des véhicules, assurances...etc. Et là on parle que des dépenses, il faut aussi quantifier les dérives et elles sont légion. Les téléphones portables avec un gros forfait chez Maroc Telecom ou Meditel pour des fonctionnaires aussi. L'autre jour dans le journal arabophone al ahdat al maghribia, ils écrivaient que les fonctionnaires des deux chambres avaient des indemnités 10 fois supérieur aux autres fonctionnaires (jusqu'à 30.000 Dh), un régime spécial octroyé avec l'accord des PJDistes. lire l'article en arabe http://www.ahdath.info/?p=112943

Il y a des pans entier de l'économie qui ne sont pas assujettis à l'impôt, la moitié des entreprises se déclarent année sur année, avec des pertes ou minimise les bénéfice, la fraude fiscale là encore un autre maux au Maroc. En même temps le gouvernement n'entreprend aucune mesure d'optimisation des dépenses ou des audits dans les ministères suivi de faits.

Ne citons pas les collectivités locales, préfectures, communes... Où là c'est siba dar oumi ou dar bâ, chacun fait ce qu'il veut avec les deniers publics.

En fait si le déficit est de 7%, l’État peut faire un excédant de 10% dans deux ou trois ans s'il le souhaite, Mais il n'agit pas sur le nœud du problème.

Si on se lance sur le problème des deniers publics on n'en fini pas, c'est une catastrophe entre mauvaise gestion, dilapidation et corruption.
 
C'est drôle, lorsque la crise commencait en Espagne, de nombreux économistes avait la même réflexion, et en l'occurence rélativisait du fait que la dette était de 40% du PIB (il y a pas plus que 5-6ans de cela).
Il y a 5 ans le Portugal avait également un taux d'endettement autour de 60-70%, un peu comme le Maroc aujourd'hui.
On sait ce qu'il en est aujourd'hui ce qu'il en est devenu...

Et effectivement il reste beaucoup de réformes structurelles de fond à faire pour rendre l'économie moins "agro-dépendante" et plus innovatrice.


peux tu expliquer pour les nuls ? l'article parle de 7 % et toi tu parles de 70%:D
 
peux tu expliquer pour les nuls ? l'article parle de 7 % et toi tu parles de 70%:D


Le déficit, c'est par rapport à chaque année, la loi de finance est votée chaque année, elle donne son feu vert aux dépenses et de fait aux déficits y afférents. Chaque année l’État connait plus ou moins bien les dépenses qu'il aura et les recettes probables, et en fonction de cela, il y a déficit ou pas. Les déficits sont financés par la dette.

Pour les 60% c'est l'endettement, le cumul des déficits générés chaque année. déficit sur déficit sur déficit l'endettement gonfle et atteint 60% du PIB.
 
Le déficit, c'est par rapport à chaque année, la loi de finance est votée chaque année, elle donne son feu vert aux dépenses et de fait aux déficits y afférents. Chaque année l’État connait plus ou moins bien les dépenses qu'il aura et les recettes probables, et en fonction de cela, il y a déficit ou pas. Les déficits sont financés par la dette.

Pour les 60% c'est l'endettement, le cumul des déficits générés chaque année. déficit sur déficit sur déficit l'endettement gonfle et atteint 60% du PIB.



merci c'etait clair .peux stp clarifier de meme ce qui en gras ?

merci
 
merci c'etait clair .peux stp clarifier de meme ce qui en gras ?

merci

Quand le déficit est prévu, que le gouvernement sait dès le vote de la loi de finance un peu près le montant du déficit (le gouvernement pensait que le déficit de 2012 serait de 6% par exemple), il prend des mesures en ce sens, des émissions de bons du trésor, ou des prêts chez le FMI ou le BM...etc.

Il existe aussi des investissements (bâtir une autoroute, un barrage etc...), qui peuvent gonfler artificiellement le déficit global, ceux là peuvent être financer par des prêts chez les banques, des prêts chez des pays "amis" etc...

En fait on parle de déficit, mais les journalistes ne précisent que rarement le chiffre du déficit des dépenses courantes ou dépenses de fonctionnement (hors investissements publics).
 

ould khadija

fédalien
Contributeur
Ces déficits sont parfaitement justifiés, il faut voir le bradage des bien publics, le ministère des Habous loue des maisons à 700 Dh/an, maisons qui se vendent à plusieurs dizaines de milliers de Dh, c'est moins que la taxe d'habitation. Le parc automobile public. Et les dépenses afférentes, essence, entretien des véhicules, assurances...etc. Et là on parle que des dépenses, il faut aussi quantifier les dérives et elles sont légion. Les téléphones portables avec un gros forfait chez Maroc Telecom ou Meditel pour des fonctionnaires aussi. L'autre jour dans le journal arabophone al ahdat al maghribia, ils écrivaient que les fonctionnaires des deux chambres avaient des indemnités 10 fois supérieur aux autres fonctionnaires (jusqu'à 30.000 Dh), un régime spécial octroyé avec l'accord des PJDistes. lire l'article en arabe http://www.ahdath.info/?p=112943

Il y a des pans entier de l'économie qui ne sont pas assujettis à l'impôt, la moitié des entreprises se déclarent année sur année, avec des pertes ou minimise les bénéfice, la fraude fiscale là encore un autre maux au Maroc. En même temps le gouvernement n'entreprend aucune mesure d'optimisation des dépenses ou des audits dans les ministères suivi de faits.

Ne citons pas les collectivités locales, préfectures, communes... Où là c'est siba dar oumi ou dar bâ, chacun fait ce qu'il veut avec les deniers publics.

En fait si le déficit est de 7%, l’État peut faire un excédant de 10% dans deux ou trois ans s'il le souhaite, Mais il n'agit pas sur le nœud du problème.

Si on se lance sur le problème des deniers publics on n'en fini pas, c'est une catastrophe entre mauvaise gestion, dilapidation et corruption.

Je partage ce commentaire .

et pour ce qui est en gras , il faut également rappeler que l'agriculture , secteur économique important dans ce pays......continue d'être exonérée d'impôt !!!

Si on peut comprendre qu'il faille aider les petits fellahs , on peut difficilement accepter que les gros et riches propriétaires terriens echappent encore à l'impôt !
 

plotsk

Salam
peux tu expliquer pour les nuls ? l'article parle de 7 % et toi tu parles de 70%:D

7% du PIB = Déficit public
70% du PIB = Dette publique

Lorsque je parlais de 70% de dette publique, je faisais référence à un autre post qui parlait effectivement de la dette publique du Maroc (qui est relativement faible).

Sans trop rentrer dans les détails (et les nuances), le déficit est calculé sur une année sur différentiel entre les rentrées et sortie d'argent.
La dette est plus un "cumul" que la nation doit, et si effectivement les déficits se succèdent, ce cumul grossit.

Pour faire plus simple, 7% de déficit sur une année, c'est ce que le salaire que tu as touché - ce tu as dépensé.
Les 70% de dette publique, c'est l'état de ton compte en banque,...qui au niveau d'une nation est souvent (et normalement) "à découvert" :D mais le plus important c'est derrière de pouvoir le financer, le supporter, et qu'il ne fasse pas dérapage.
 

plotsk

Salam
Ces déficits sont parfaitement justifiés, il faut voir le bradage des bien publics, le ministère des Habous loue des maisons à 700 Dh/an, maisons qui se vendent à plusieurs dizaines de milliers de Dh, c'est moins que la taxe d'habitation. Le parc automobile public. Et les dépenses afférentes, essence, entretien des véhicules, assurances...etc. Et là on parle que des dépenses, il faut aussi quantifier les dérives et elles sont légion. Les téléphones portables avec un gros forfait chez Maroc Telecom ou Meditel pour des fonctionnaires aussi. L'autre jour dans le journal arabophone al ahdat al maghribia, ils écrivaient que les fonctionnaires des deux chambres avaient des indemnités 10 fois supérieur aux autres fonctionnaires (jusqu'à 30.000 Dh), un régime spécial octroyé avec l'accord des PJDistes. lire l'article en arabe http://www.ahdath.info/?p=112943

Effectivement, cela participe à l'accroissement du déficit, malheureusement cela n'explique pas uniquement les 10 milliards de dollars (?) de déficits. (peut être que cela réprésente 1 ou 2 milliards $ ?).

Ce type de mauvaise gestion mêlée à du népotisme étatique et de passe droits (que se permet une minorité) sur les deniers publics existent dans énormément de pays mais ne justifient pas à eux seuls des déficits abyssaux.

C'est triste et limite cynique, mais 1000 personnes qui détournent 1 000 000 € ca fait toujours moins que 10 000 000 de personnes à qui on redistribue 20 000€ (et par la même occasion, c'est également moins utile dans le premier cas que le second, mais là n'est pas le débat)

C'est sur que tout cela doit être nettoyé, mais même si en 1 an l'état était nettoyait, c'est pas pour autant qu'on diviserait par 2 notre déficit...

Il y a des pans entier de l'économie qui ne sont pas assujettis à l'impôt, la moitié des entreprises se déclarent année sur année, avec des pertes ou minimise les bénéfice, la fraude fiscale là encore un autre maux au Maroc. En même temps le gouvernement n'entreprend aucune mesure d'optimisation des dépenses ou des audits dans les ministères suivi de faits.

Ne citons pas les collectivités locales, préfectures, communes... Où là c'est siba dar oumi ou dar bâ, chacun fait ce qu'il veut avec les deniers publics.

Exactement, c'est d'ailleurs pour cela que je disais que la solution au Maroc se trouve plus dans le côté recette qu'au niveau de la réduction des dépenses.

En fait si le déficit est de 7%, l’État peut faire un excédant de 10% dans deux ou trois ans s'il le souhaite, Mais il n'agit pas sur le nœud du problème.

Si on se lance sur le problème des deniers publics on n'en fini pas, c'est une catastrophe entre mauvaise gestion, dilapidation et corruption.

Un excédent épiphénomène qui annihilerait la croissance est effectivement inutile, par contre, ce qui est indispensable par contre, c'est de réduire sur le moyen long terme le niveau de déficit.
 
7% du PIB = Déficit public
70% du PIB = Dette publique

Lorsque je parlais de 70% de dette publique, je faisais référence à un autre post qui parlait effectivement de la dette publique du Maroc (qui est relativement faible).

Sans trop rentrer dans les détails (et les nuances), le déficit est calculé sur une année sur différentiel entre les rentrées et sortie d'argent.
La dette est plus un "cumul" que la nation doit, et si effectivement les déficits se succèdent, ce cumul grossit.

Pour faire plus simple, 7% de déficit sur une année, c'est ce que le salaire que tu as touché - ce tu as dépensé.
Les 70% de dette publique, c'est l'état de ton compte en banque,...qui au niveau d'une nation est souvent (et normalement) "à découvert" :D mais le plus important c'est derrière de pouvoir le financer, le supporter, et qu'il ne fasse pas dérapage.


merci mais toutefois y a encore des questions :


comment ça se fait que le maroc a une croissance economique et deficit en meme temps :D
 

plotsk

Salam
merci mais toutefois y a encore des questions :


comment ça se fait que le maroc a une croissance economique et deficit en meme temps :D

Tout simplement parce qu'il s'agit de deux choses complétements différentes.

La croissance économique (sous-entendue du PIB) correspond à la variation de la sommes des valeur ajoutées entre une année N et une année N-1.

Cette valeur ajoutée est constituée par la production du secteur public mais surtout privée (agricole, industriel, services...).

Par exemple, si un agriculteur achète pour 1000€ (d'engrais, graines etc.) mais revend pour 1200€, il aura crée 200€ de valeur ajoutée....Et tu accumules cela à tous les agents productifs du pays, cela te donne le PIB. (Je rentres volontairement pas dans les détails du calcul du pib..)

Par contre, ce que dépense l'état et ce qui rentre dans ses caisses, cela n'a rien à voir.

Cependant

il y a souvent une relation de cause à effet entre la croissance économique (du pib) et le déficit des comptes d'un pays : en période de forte croissance, le déficit sera atténué voire générera un excédent.

Pour reprendre l'exemple de notre agriculteur, si demain il crée une valeur ajoutée de 220 € (au lieu de 200€ qu'on a vu précédemment), et que l'état ponctionne 10% de ses revenus ou autre (de sa valeur ajoutée etc.), tu constates bien que les recettes de l'état seront plus importantes, donc le déficit sera atténué...

Mais croissance économique n'a pas forcémment pour conséquence de passer en excédent budgétaire.

Par exemple la France n'a pas connu un seul excédent depuis 30 ans environ (si on avait 30 ans de croissance négative, on serait vraiment, mais vraiment dans la ***** lol).
 
C'est drôle, lorsque la crise commencait en Espagne, de nombreux économistes avait la même réflexion, et en l'occurence rélativisait du fait que la dette était de 40% du PIB (il y a pas plus que 5-6ans de cela).
Il y a 5 ans le Portugal avait également un taux d'endettement autour de 60-70%, un peu comme le Maroc aujourd'hui.
On sait ce qu'il en est aujourd'hui ce qu'il en est devenu...

Et effectivement il reste beaucoup de réformes structurelles de fond à faire pour rendre l'économie moins "agro-dépendante" et plus innovatrice.
Faux le taux d endettement de l Espagne a ete excessif et base sur le secteur de l immobilier qui peut decrocher le plus rapidement

http://financespubliquespourtous.fr...endettements-globaux-2010-de-differents-pays/

Le boulet du Maroc c est les 10milliards $ all inclusive qui vont dans l energie, de la bouteille de gaz subventionne au fuel pour les entreprises ou autres charbons pour production electricite.
Quand on aura developpe une strategie pour fixer ou tout du moins lisser les couts de l energie sur le long terme et reussi a diversifier vers une industrie exportratrice on aura fait un grand pas. Bien sur tout cela prend du temps et quelque soit les gouvernants, il semble qu il existe une vision strategique pour le faire!
 

plotsk

Salam
Faux le taux d endettement de l Espagne a ete excessif et base sur le secteur de l immobilier qui peut decrocher le plus rapidement

http://financespubliquespourtous.fr...endettements-globaux-2010-de-differents-pays/

Tu confonds deux choses différentes : le taux d'endettement global d'un pays (qui inclus entre autres le taux d'endettement des ménages, des entrerprises privées etc.) et la dette publique.

Le chiffre que tu citais pour le maroc (60 ou 65% du PIB, peu importe) correspond à la dette publique. Et là tu le compares au taux d'endettement de l'ensemble d'un pays.

La dette publique du Maroc, qui est de 65%, est bien comparable aux 40-45% de dette publique qu'avait l'Espagne en 2007-08.

Ce que tu montres sur ce site correspond au taux d'endettement global du pays, dont je ne connais pas le chiffre pour le Maroc mais qui n'est en aucun cas 60 ou 65% du PIB (à moins que les ménages et les entreprises aient des taux d'endettement négatifs..!).
En d'autres termes, il est impossible ou presque qu'un pays ait un taux d'endettement global inférieur à 100% (sauf peut être les pétromonarchies, paradis fiscaux etc.).

Et bon, faut pas se leurrer, les fondamentaux de l'économie marocaine aujourd'hui ne sont pas plus solides que ceux de l'espagne ou du portugal...
Agriculture, devises de la dispora, tourisme étant au premier postes, il suffit qu'on accumule 2-3 ans de sécheresse, un tourisme en berne, un recul des devises, et on serait très mal...

Le boulet du Maroc c est les 10milliards $ all inclusive qui vont dans l energie, de la bouteille de gaz subventionne au fuel pour les entreprises ou autres charbons pour production electricite.

C'est effectivement un problème mais que le maroc ne partage pas tout seul..
La Turquie ou la Corée sont dans ce cas, mais le vivent beaucoup mieux (entre autres) grâce à de puissantes industries exportatrices.

Quand on aura developpe une strategie pour fixer ou tout du moins lisser les couts de l energie sur le long terme et reussi a diversifier vers une industrie exportratrice on aura fait un grand pas. Bien sur tout cela prend du temps et quelque soit les gouvernants, il semble qu il existe une vision strategique pour le faire!

Effectivement, si cela prend 15-20 ans avant d'y arriver, et qu'on continue à se taper chaque année entre 5 et 10% de déficit publique, on aura déjà eu le temps d'être étranglé par la dette publique :-S

Je me réjouis pas de cette situation, et j'espère qu'on en arrive pas là.
 
Tu confonds deux choses différentes : le taux d'endettement global d'un pays (qui inclus entre autres le taux d'endettement des ménages, des entrerprises privées etc.) et la dette publique.

Le chiffre que tu citais pour le maroc (60 ou 65% du PIB, peu importe) correspond à la dette publique. Et là tu le compares au taux d'endettement de l'ensemble d'un pays.

La dette publique du Maroc, qui est de 65%, est bien comparable aux 40-45% de dette publique qu'avait l'Espagne en 2007-08.

Ce que tu montres sur ce site correspond au taux d'endettement global du pays, dont je ne connais pas le chiffre pour le Maroc mais qui n'est en aucun cas 60 ou 65% du PIB (à moins que les ménages et les entreprises aient des taux d'endettement négatifs..!).
En d'autres termes, il est impossible ou presque qu'un pays ait un taux d'endettement global inférieur à 100% (sauf peut être les pétromonarchies, paradis fiscaux etc.).

Et bon, faut pas se leurrer, les fondamentaux de l'économie marocaine aujourd'hui ne sont pas plus solides que ceux de l'espagne ou du portugal...
Agriculture, devises de la dispora, tourisme étant au premier postes, il suffit qu'on accumule 2-3 ans de sécheresse, un tourisme en berne, un recul des devises, et on serait très mal...



C'est effectivement un problème mais que le maroc ne partage pas tout seul..
La Turquie ou la Corée sont dans ce cas, mais le vivent beaucoup mieux (entre autres) grâce à de puissantes industries exportatrices.



Effectivement, si cela prend 15-20 ans avant d'y arriver, et qu'on continue à se taper chaque année entre 5 et 10% de déficit publique, on aura déjà eu le temps d'être étranglé par la dette publique :-S

Je me réjouis pas de cette situation, et j'espère qu'on en arrive pas là.



pour bien faire avancer la discussion , j'aimerais bien si quelqu'un a le chiffre du volume d'endettement des menages marocains .....qu'il nous le donne. merci
 
Dette globale 72% du PIB/Dette Publique Externe 23% du PIB / Taux d endettement menage ar 30% fin 2011 (dsl j ai pas les chiffres 2012).
Cette crise peut etre une "opportunite" pour le Maroc pour revoir son business model et essayer de booster ces exports vers l afrique si possible, de s industrialiser plus vite, de revoir sa gestion energetique, de definir la fiscalite et la subvention, de privilegier le prive et un systeme educatif scientifique

Alors oui tout cela va prendre du temps, celui qui une solution miracle qu il se presente et je serais le premier a voter pour elle/lui pour qu ils prennent le pouvoir mais il faut etre honnete et se dire que les 5 prochaines annees vont etre durs
 
Effectivement, cela participe à l'accroissement du déficit, malheureusement cela n'explique pas uniquement les 10 milliards de dollars (?) de déficits. (peut être que cela réprésente 1 ou 2 milliards $ ?).

Ce type de mauvaise gestion mêlée à du népotisme étatique et de passe droits (que se permet une minorité) sur les deniers publics existent dans énormément de pays mais ne justifient pas à eux seuls des déficits abyssaux.

C'est triste et limite cynique, mais 1000 personnes qui détournent 1 000 000 € ca fait toujours moins que 10 000 000 de personnes à qui on redistribue 20 000€ (et par la même occasion, c'est également moins utile dans le premier cas que le second, mais là n'est pas le débat)

C'est sur que tout cela doit être nettoyé, mais même si en 1 an l'état était nettoyait, c'est pas pour autant qu'on diviserait par 2 notre déficit...



Exactement, c'est d'ailleurs pour cela que je disais que la solution au Maroc se trouve plus dans le côté recette qu'au niveau de la réduction des dépenses.

Le déficit 2012 devrait être aux alentours de 60 milliards de Dh, donc 1 milliard de dollars ça fait a peu près 14% du déficit, et deux milliards on frôle les 30%,(plus la réforme de la caisse de compensation) donc si avec une politique simple de réduction des dépenses publiques, sans licenciement de fonctionnaires, sans réduction de salaires …. Bref sans avoir à aller vers des plans drastiques de réduction des dépenses on peut changer la situation financière de l’État, il faut le faire et en parallèle, chercher du côté des recettes, en fait avoir un déficit en des temps troubles n’est pas dérangeant en soi et c’est plutôt normal, là c’est le taux du déficit qui est préoccupant surtout que ce ne sont là que les chiffres du HCP, on verra avec les chiffres de BAM (BAM exclut les recettes des privatisations), l’année dernière ils avaient placé le déficit à 7% déjà. Alors qu’officiellement il était à 6%.

Ce que j'ai cité n'est bien sûr pas exhaustif et plus que démontrer la possibilité de la baisse du déficit, c'est la mentalité régnante dans la fonction publique, Je pense que l'on peut réellement réduire le déficit publique par moitié voire plus avec des mesures simples de gouvernance vertueuse.
 
pour bien faire avancer la discussion , j'aimerais bien si quelqu'un a le chiffre du volume d'endettement des menages marocains .....qu'il nous le donne. merci


Page 4 premier tableau "Ventilation du crédit bancaire par objet économique"

Crédit à la consommation 39.6 milliards de Dh. +10% par rapport à 2011.

Chiffre de Bank al Maghrib arrêté en Novembre 2012. Suivre le lien.

http://www.bkam.ma/wps/wcm/connect/...nvier 2013 Fr.pdf?MOD=AJPERES&attachment=true
 

plotsk

Salam
Le déficit 2012 devrait être aux alentours de 60 milliards de Dh, donc 1 milliard de dollars ça fait a peu près 14% du déficit, et deux milliards on frôle les 30%,(plus la réforme de la caisse de compensation) donc si avec une politique simple de réduction des dépenses publiques, sans licenciement de fonctionnaires, sans réduction de salaires …. Bref sans avoir à aller vers des plans drastiques de réduction des dépenses on peut changer la situation financière de l’État, il faut le faire et en parallèle, chercher du côté des recettes, en fait avoir un déficit en des temps troubles n’est pas dérangeant en soi et c’est plutôt normal, là c’est le taux du déficit qui est préoccupant surtout que ce ne sont là que les chiffres du HCP, on verra avec les chiffres de BAM (BAM exclut les recettes des privatisations), l’année dernière ils avaient placé le déficit à 7% déjà. Alors qu’officiellement il était à 6%.

Ce que j'ai cité n'est bien sûr pas exhaustif et plus que démontrer la possibilité de la baisse du déficit, c'est la mentalité régnante dans la fonction publique, Je pense que l'on peut réellement réduire le déficit publique par moitié voire plus avec des mesures simples de gouvernance vertueuse.

C'est bien là le soucis : c'est qu'on a un gros déficit alors que l'économie en soit connait un relatif bon rythme de croissance... Et surtout, que ce déficit n'est plus conjoncturel mais bien structurel.
 
......Si ce gouvernement pouvait faire un nettoyage dans la fonction publique ca ferait pas mal de non plus car le seul reve des jeunes diplomes ou pas cela ne devrait pas etre de devenir fonctionnaire mais de travailler dans le prive voire idealement dans des secteurs qui exporte.

Enfin quelqu'un qui comprend bien l'économie ! Je tiens à te dire Bravo !
La majorité des marocains ne veulent pas comprendre que faire du recrutement dans la fonction publique ne fait pas gagner grande chose aux caisses de l'état....Ca ne fait que distribuer l'argent des contribuables marocains (impôts) à une partie des marocains qui ont de la misère à faire de la place au soleil dans ce monde où le model social à l’ancienne Russie (URSS) n’a plus de place !
Pour le Maroc, il n’a pas à inventer la roue (c’est déjà fait), il n’a qu’a suivre le model que même les pays développés sont entrain de suivre qui est réduire la taille de l'état et encourager le secteur publique pour générer de la valeur ajoutée, la richesse et l’emploi.
Le secteur privé avec ses exportations va générer des recettes aux caisses de l’état qui par la suite va lancer des projets d’infrastructures (ou autres) pour les quels le secteur privé va soumettre …. Pour réaliser ses projets le secteur privé doit recruter….en recrutant le monde va travailler …..En travaillant ces employés vont générer des impôts à l’état…..et quand il y a de l’argent dans les caisses de l’état….etc.......je ne vais pas continuer à tourner la roue…..:)
Vous avez compris j’espère ! :langue:
 
Nous payons les pots casses des desastreuses mauvaises gestions des finances publiques par les gouvernements precedents

Ca n'avance en rien pour un gouvernement de passer son temps à dire que c'est la faute aux précédents !:langue:

Il faut concentrer son énergie sur les vrais solutions en ayant à l'œil les mauvaises expériences des gouvernements précédents (on apprend toujours de nos et des erreurs des autres) et aussi chercher s'il du positif dans ce que les autres ont fait dans le passé.

En prenant du recul, les solutions à la situation marocaine, ne sont pas faciles mais il faut essayer des choses en évaluant les risques !:prudent:

- Le secteur agricole soit être revu et s'il faut aller vers des changements révolutionnaires, il ne faut pas hésiter ! Je m'explique: Nous savons bien que les agriculteurs marocains ne peuvent pas supporter la concurrence étrangère sur le marché mondial des céréales (blé,…). Soit développer nos méthodes de production pour être au niveau et ceci prend des subventions de l’état (Je dis ca et j’ai en tête le model américain, premier pays agricole au monde avec ses subventions énormes à ses agriculteurs). Soit on abandonne complètement l’agriculture de certains produits (la révolution) et ca il faut connaitre bien le climat marocain et qu’est ce qui pourra être plus rentable à cultiver ! Je ne vais pas me lancer dans des propositions qui peut être n’ont pas de sens. Des experts, doivent faire des études et conclure qui convient à chaque coin du pays.
En restant dans le secteur agricole, beaucoup de marchés sont à explorer et les marchés actuels sont à développer

- Le secteur de la pêche, est un fiasco total à mes yeux, nous avons des richesses que d’autres pays exploitent ! Et si quelqu’un peut me dire combien de marocains travaillent dans ce secteur ? !!!! Et combien les recettes de l’état dans ce secteur ? !!!

- De même pour le secteur minier …..

- Le tourisme, a été toujours le champ d’expérience (laboratoire), nous ne sommes pas un grand pays comme la Turquie, l’Espagne ou l’Italie, nous n’avons pas le potentiel de leurs produits, il faut le reconnaitre, mais la seule façon de leur tirer le tapis dans les pieds se résume à revoir nos prix ! Ca en attendant améliorer beaucoup de choses ….et la plus difficile chose est le comportement du simple vendeur marocain envers le touriste !

D’autres connaisseurs peuvent parler de la privatisation ou l’implication de l’état dans les projets clés…..Mais j’invite les connaisseurs à connaitre le fardeau de dette marocaine sur les caisses de l’état (% du PIB ?).
 
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