Les dégâts d'Israel dans Gaza

Ce serait bien de faire UN post pour regrouper tous les articles parlant des dégâts fait par l'armée israélienne dans Gaza...

En voici déjà un :

Gaza. Sous le béton, les corps des enfants morts

GAZA.Alors que le cessez-le-feu est précaire, la population, encore hébétée par la violence subie, compte ses disparus. Les reportages de notre envoyé spécial. Gaza ville (bande de Gaza), envoyé spécial. Gaza s’est réveillée hier matin encore hébétée par trois semaines de bombardements intensifs et d’incursions terrestres particulièrement meurtrières. Peut-être le bilan le plus lourd en Palestine depuis des décennies. Le centre-ville est devenu un triste décor de béton brisé, d’immeubles éventrés, de vitres éclatées. Le plus grand complexe policier de Gaza, Saraya, n’est plus qu’un souvenir, comme la plupart des commissariats de la ville. « Ici ils nous ont donné une leçon de démocratie », explique mi-rieur miagacé Karim, un jeune Palestinien, en montrant ce qui reste du Parlement : des pans de murs écroulés, des grilles tordues, des routes d’enceinte défoncées. Si tout le monde n’est pas complètement rassuré – il suffit de voir ces regards vers le ciel, non en un geste miséricordieux mais au contraire pour surveiller le sale drone qui tourne de façon exaspérante depuis le milieu de la nuit – il est tout de même étonnant de constater à quelle allure les Gazaouis retrouvent une « vie normale ». Une normalité qui se décline pour eux par des conditions de vie qu’on n’oserait pas infliger à son pire ennemi.


CET ÉTAT PALESTINIEN QUI NE VOIT TOUJOURS PAS LE JOUR


La ville de Gaza ne possède pas d’écoulement des eaux usées. Lorsqu’il pleut – ce qui était le cas ces derniers jours – de petits lacs se forment au beau milieu des rues. Lorsqu’on monte sur une terrasse pas trop ébranlée par les secousses militaires israéliennes, on a devant soi non pas la vie mais la grisaille des parpaings de ces maisons jamais peintes et jamais terminées. L’image même de cet État palestinien qui ne voit toujours pas le jour. Le cessez-le-feu est fragile. Les avions F-16, qui survolaient hier encore la ville à très basse altitude, se sont chargés de le souligner. Les quelques tirs de roquettes depuis le sol palestinien également. Les chars israéliens sont toujours en position près des frontières de la bande de Gaza, dont la continuité nord-sud est encore précaire. Élément nouveau révélé par le Parti du peuple palestinien (PPP, communiste, membre de l’OLP) : l’ensemble des organisations palestiniennes se sont réunies à Gaza, Fatah et Hamas compris. Elles ont décidé d’accepter le cessez-le-feu mais donnent une semaine à Israël pour se retirer définitivement. Pour arriver jusqu’à Gaza ville depuis Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, il a fallu ruser, passer en contrebande le check point installé par les militaires israéliens au niveau de leur ancienne colonie, à Netzarim, prendre les chemins de traverse devenus incontournables, la route principale ayant été soit détruite soit obstruée par des amoncellements de sable. À certains endroits, dans la pénombre, on aperçoit d’ailleurs des chars, prêts à tirer. Enfin c’est l’arrivée dans la ville de Gaza meurtrie. Si le centre-ville a été fortement touché, les quartiers périphériques, en fait des faubourgs agricoles et des zones semi-industrielles, ont payé un lourd tribut à l’invasion israélienne. C’est le cas de celui de Zeïtoun, à l’est. Tout ce qui, de près ou de loin, ressemblait à une usine, a été visé. Tout et n’importe quoi puisque pour les Israéliens « usine palestinienne » signifie lieu de fabrication de roquettes ! Une usine de pièces détachées ? On frappe ! Une entreprise de mise en bouteilles de soda ? On frappe ! Comme s’ils avaient des détecteurs spéciaux qui se mettaient à siffler lorsqu’ils repèrent du métal. Alors que nous avançons toujours plus avant dans Zeïtoun, la chaussée est de plus en plus obstruée par des tas de terre, des camions renversés. Les murs des maisons le long de cette voie sont criblés de balles de gros calibres. Un haut-parleur se met soudain à hurler et la centaine de personnes qui se trouvaient là se met à refluer. « On nous dit d’évacuer parce que les chars israéliens reviennent », expliquent en soufflant un vieil homme, Abou Ahmed, le keffieh noué autour de la tête. « J’ai vu un char de loin. » Effectivement, sur la gauche, en lisière d’une petite colline, on aperçoit un de ces véhicules à chenille en train de rouler. Il est assez loin, mais la panique qui s’est emparée de la foule en dit long sur la violence subie ces dernières semaines. On comprend mieux la volonté israélienne d’écarter les journalistes, d’empêcher la publication de ce qui a été perpétré ici. En refluant, un groupe de femmes crient à notre adresse : « Allez voir comment ils nous ont massacrées ! Allez voir à l’intérieur… ». Abou Ahmed surenchérit : « Ils ont détruit toute ma ferme, coupé mes arbres, tué mes moutons. On continue à trouver des corps un peu partout. »

LE CORPS D’UN ENFANT PORTÉ À BOUT DE BRAS


Au milieu d’un groupe de maisons très abîmées, un amas de béton de ce qui a été une habitation. Des hommes sont à la peine pour tenter de déblayer les gravats, d’extraire des corps totalement enfouis. La colère et l’émotion sont palpables. Soudain quelqu’un crie « Allah Akbar ! » (Dieu est grand). Un cadavre est retiré tant bien que mal. L’odeur est intenable. L’horreur revient quelques minutes après. Cette fois c’est le corps d’un enfant qui est porté à bout de bras par les secouristes. Ils veulent qu’on voie ce petit corps sans vie, les boyaux à l’air, la tête défoncée. C’est là que se trouvait la famille Samouni, dont on a beaucoup parlé. L’un des rescapés, Salah Talal, blessé à la tête, raconte : « L’armée israélienne nous a tous regroupés dans cette maison parce qu’elle s’installait dans celles qui étaient autour. Nous étions 110. Comme ils nous avaient laissés sans eau et sans nourriture, on est sortis pour prendre du bois pour faire du feu et confectionner du pain. C’est alors qu’ils ont fait feu. Une première bombe est tombée. Cinq personnes ont été tuées. C’est là que j’ai été blessé. Puis un deuxième missile s’est abattu, en tuant 22 autres. » Alors qu’il finit son récit, des cris retentissent à nouveau. On voit passer quatre hommes portant à nouveau un mort dans un linceul de plastique. On le place dans l’ambulance. On l’emporte. Plus besoin de sirène. Il ne reste que les larmes de la peine et de la rage.
Pierre Barbancey

source :humanite.fr
 
Gaza « Les volontaires éteignaient l’incendie dans l’hôpital avec des seaux d’eau »
Régis Garrigue, président de l’ONG Help Doctors, s’est rendu dans divers hôpitaux de la bande de Gaza pendant les bombardements. En exclusivité pour l’Humanité, il témoigne.

« Le jour où nous avons appris qu’Israël laissait un corridor humanitaire de trois heures par jour, on s’est dit : allons-y ! On a monté une équipe, pour la chirurgie de guerre, la réanimation, l’anesthésie. Nous sommes entrés par Rafah, à la frontière avec l’Égypte. Le 12 janvier, nous sommes parvenus à entrer. On était les premiers médecins français à avoir accès à Gaza.

En remontant vers le nord dans un convoi du Croissant-Rouge, nous sommes arrivés à l’hôpital de Khan Younes, où étaient beaucoup de médecins égyptiens qui avaient traversé la frontière individuellement, mais sans organisation. Nous nous sommes vite rendu compte qu’il n’y avait aucun corridor, ni de trêve humanitaire. Les bombardements continuaient sans cesse. Les tirs se poursuivaient à chaque instant. Au premier hôpital, à Khan Younes, on est resté le soir, la nuit et la journée. On a opéré les plaies par balles de victimes. Dès le lendemain, il n’y avait déjà plus de matériel de chirurgie. Par un convoi d’ambulances, la nuit, sans coordination, sans trêve humanitaire, on s’est dirigés vers l’hôpital de Chifa, à Gaza. La nuit, les ambulances sont moins visibles et peuvent être victimes de tirs. Ça n’a pas été le cas. À l’emplacement des anciennes colonies de Netzarim, on s’est quand même retrouvés nez à nez avec un char.

Arrivés à l’hôpital Chifa, dans la ville de Gaza, il y avait des blessés de guerre, qui avaient besoin de réanimation ou de chirurgie. Dès le matin, on s’est mis à opérer. Ce qu’on a vu dans les hôpitaux de Gaza, celui de Chifa et Al-Qods, c’est qu’il navait ni militaires ni hommes en armes. Nous n’avons pas vu d’armes ni entendu de tirs depuis l’hôpital.

Comme, à Chifa, il y avait déjà des médecins égyptiens, on nous a demandé d’aller renforcer un autre hôpital de la ville, Al-Qods. Nous y avons trouvé des malades en attente d’opération. De 22 heures à 10 heures du matin, ça tirait autour de l’hôpital, et sur l’hôpital. À un moment, le bâtiment pouvait s’effondrer. En fait, on ne pouvait pas réellement regarder. Là où était notre équipe, les carreaux ont été soufflés.

À 10 heures, le 15 janvier, on a subi une déflagration très intense, beaucoup plus forte. Une première bombe est tombée sur la partie la plus grande de l’hôpital. Un incendie s’est déclaré dans le bâtiment de neuf étages, en a détruit la moitié. Autour, il y avait des tirs avec des fumigènes incandescents, des bombes incendiaires. Il était impossible d’avoir la Croix-Rouge internationale pour faire sortir les malades. Avec les tirs, on était prisonniers, sans pouvoir sortir. Les volontaires du Croissant-Rouge essayaient d’éteindre le feu, dans les étages qui flambent, avec des moyens dérisoires : des seaux, des bouteilles d’eau. L’armée israélienne interdisait aux pompiers de passer. Nous avons pris la décision de faire évacuer les malades au rez-de-chaussée, avec un seul ascenseur. Les familles ont été mises près de la porte d’entrée. Les pompiers sont finalement arrivés. Tout d’abord, on n’avait pas l’autorisation de sortir les malades, puis une heure et demie après, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a pris la responsabilité d’évacuer.

Il faut le dire, l’équipe médicale n’a pas vu un homme en armes, en treillis. Et même s’il y en avait eu… Un hôpital, c’est un sanctuaire. On était dans un hôpital du CICR, avec la croix rouge qui flotte dessus. C’est le symbole mondial de la sécurité. C’est inacceptable. À Gaza, il y a 1,5 million d’habitants. Autour de l’hôpital, les immeubles font dix étages. Ce ne sont que des civils. Et si dedans il y a quelqu’un d’armé, peut-on tuer 250 civils pour lutter contre le terrorisme ? Dans ce cas, il faut dissoudre les conventions de Genève, les Nations unies.

Après 1949, tous les États ont décidé que les hôpitaux et la Croix-Rouge sont inattaquables. À partir du moment où on s’attaque à des symboles, on met en péril la réglementation des conflits.

Aujourd’hui, les destructions à l’hôpital Al-Qods signifient qu’une centaine de lits et un bloc opératoire ne fonctionnent plus. C’est l’offre de soins qui se réduit dans Gaza. Nous avons vu beaucoup de choses. Ce que nous réclamons, c’est la protection des civils. Les non-combattants doivent être épargnés. Aujourd’hui, on témoigne. Les soins, et le témoignage, c’est ça, le travail des humanitaires. »

Entretien réalisé par Gaël De Santis

source : humanite.fr
 
A Gaza, des habitants racontent l'acharnement de l'armée israélienne sur des civils

Au sud de Zeitoun, faubourg oriental de la ville de Gaza, le quartier habité par le clan Samouni n'est plus qu'un cimetière de ruines. Seules quelques maisons sont encore debout. Vingt et une habitations et une mosquée ont été réduites à l'état de carcasses de béton et de ferraille. Tsahal est passé par là.


Moussa Samouni, 19 ans, raconte : "Lors de l'offensive terrestre le 4 janvier, les hélicoptères ont déposé les parachutistes sur les toits. Ensuite, ils ont fait sortir tout le monde et nous ont rassemblés dans un bâtiment. Nous étions près de 120 personnes. Nous sommes restés toute la nuit. Il y avait des explosions, des coups de feu. C'était la panique totale. Les enfants pleuraient. Il faisait froid. Nous avons ouvert la porte pour aller chercher du bois. Mon père était dans la rue, mort. Les soldats nous ont ordonné de rentrer. Puis il y a eu un bombardement et ensuite un deuxième et après les obus sont tombés sur le toit. Vingt-deux personnes sont mortes. J'ai perdu mon père, ma mère, mon frère, mon oncle et plusieurs cousins. Il y avait des blessés partout qui perdaient leur sang." Moussa n'a pas été touché. Il a tenté de sortir mais il a été arrêté par les soldats qui lui ont attaché les mains et bandé les yeux. Il s'est retrouvé prisonnier avec son oncle. Cela a duré trois jours.

Trois jours d'interrogatoire. "Les soldats nous ont accusés d'être du Hamas. Ils nous ont tapé dessus. Je leur ai dit : Tuez-moi si vous pensez que je suis du Hamas. Ils ont mis des grenades dans les poches de mon oncle et derrière moi, et menaçaient de les faire exploser. Mon oncle préférait mourir par balles, a-t-il dit. Ils ont voulu nous brûler et ont mis le feu à des couvertures. On va vous faire sauter la tête , disaient-ils." Le 7 janvier au matin, tous deux ont finalement été libérés. Les soldats leur ont intimé l'ordre de ne pas dire un mot et leur ont donné des drapeaux blancs.

Après le désengagement de Tsahal le 20 janvier, les corps des 22 victimes ont été sortis des décombres et enterrés. Jeudi 22 janvier, une grande tente de deuil a été dressée au milieu des ruines pour les condoléances. Sur une toile blanche sont écrits les noms des 22 morts plus ceux de 7 autres victimes avec cette inscription : "Les martyrs du massacre de Gaza de la famille Samouni". La foule se presse dans ce décor d'apocalypse pour rendre hommage aux 29 disparus.

Dans l'une des rares maisons restées debout, les murs sont couverts d'inscriptions tracées à la craie. "La place de l'Arabe est sous terre"; "Si vous êtes un vrai Givati (unité d'élite), vous devez tuer les Arabes"; "Jérusalem-Est pour Israël". Des étoiles de David signent d'autres cris de guerre. C'est là que les soldats avaient installé leur campement et leurs postes de tir comme en témoignent les boîtes de cartouches et les sacs de sable sur la terrasse.

"C'ÉTAIT COMME UN JEU POUR LES SOLDATS"

C'est là aussi qu'un autre drame s'est déroulé. Fahed raconte : "Mon père Atiyeh a travaillé en Israël. Il parle hébreu et sait ce qu'il faut faire. Il a laissé la porte ouverte. Ils ont commencé par tirer partout. Lorsqu'ils sont entrés, les soldats nous ont demandé de lever les mains et de sortir. Ils étaient huit ou dix. C'est alors qu'ils ont tiré. Mon père a été tué sur le coup. Il avait trente balles dans le corps ! Il a été tué sous mes yeux. Tout le monde s'est mis a crier et à pleurer. Ils ont tiré à nouveau. Plusieurs autres membres de la famille ont été blessés, surtout des enfants dont mon frère Ahmed, âgé de 4 ans. Il a reçu deux balles dans la poitrine et des éclats dans la tête. Puis ils ont incendié une pièce. On ne voyait plus rien, On étouffait. Au bout de dix minutes, nous avons été autorisés à sortir et à nous diriger vers la route principale. J'avais mon frère dans mes bras. Les Israéliens nous ont craché dessus. Les ambulances ne pouvaient pas approcher. Nous avons trouvé refuge dans une maison. Mon frère Ahmed est mort."

Selon plusieurs autres témoins, cinq autres membres de la famille Samouni ont été tués par balles dont un jeune homme de 17 ans, qui était resté caché dans une maison. Certains blessés se sont vidés de leur sang. Un grand père de 75 ans est mort écrasé par un mur démoli au bulldozer.

Zahwa, la veuve d'Atiyeh, raconte en détail, les larmes aux yeux, le drame qu'elle a vécu. "C'était comme un jeu pour les soldats. Ils riaient", affirme-t-elle. Zeinab, 12 ans, qui a perdu son père, sa mère, deux frères et des cousins. Shiffa, 19 ans a également enterré son père, sa mère, sa tante et son oncle. Almassa, 13 ans, se souvient comment un soldat a tiré sur Messaouda qui avait son bébé de 6 mois dans les bras, et qui est mort. Tous ont perdu plusieurs proches.

"Pourquoi, pourquoi ?", répète Nabayia. "Il n'y avait pas de résistance, pas de combattants, pas d'armes. Quel est notre crime ? Quelle faute avons nous commise ? Que le monde entier réponde à cette question. Il ne peut plus y avoir de paix avec Israël. Mon prochain fils, je vais l'éduquer pour être un moudjahid, pour qu'il venge tous ces enfants, tous ces morts."

Interrogée, la porte-parole de l'armée, Avital Leibovitch, a assuré jeudi qu'"une enquête est en cours. Mais je veux que vous sachiez que la brigade Givati n'est pas entraînée pour tuer des femmes et des enfants et que des tirs des mortiers sont partis de Zeitoun." Le Bureau des Nations unies pour les affaires humanitaires (Ocha) avait recensé, le 8 janvier, Zeitoun parmi les "plus graves incidents" de l'offensive israélienne.

Les Samouni sont des agriculteurs. Les champs alentour ont été ravagés par les chars. Au moins 300 personnes sont aujourd'hui sans abri. "Comment voulez-vous que l'on aime les Israéliens ?, crie Mouna. Ils tuent par plaisir et personne ne dit jamais rien. Notre sang ne vaut rien. C'est le plus grand massacre commis dans la bande de Gaza. Combien de temps encore allons nous être terrorisés et massacrés ?"

Michel Bôle-Richard

source : lemonde.fr
 
"La place de l'Arabe est sous terre"; "Si vous êtes un vrai Givati (unité d'élite), vous devez tuer les Arabes"; "Jérusalem-Est pour Israël"...

Comment appelle-t-on ce genre d'armée? Je dirais une armée raciste et favorable à un Grand Rei... euh Israel...
 
"Mon père Atiyeh a travaillé en Israël. Il parle hébreu et sait ce qu'il faut faire. Il a laissé la porte ouverte. Ils ont commencé par tirer partout. Lorsqu'ils sont entrés, les soldats nous ont demandé de lever les mains et de sortir. Ils étaient huit ou dix. C'est alors qu'ils ont tiré. Mon père a été tué sur le coup. Il avait trente balles dans le corps ! Il a été tué sous mes yeux. Tout le monde s'est mis a crier et à pleurer. Ils ont tiré à nouveau. Plusieurs autres membres de la famille ont été blessés, surtout des enfants dont mon frère Ahmed, âgé de 4 ans. Il a reçu deux balles dans la poitrine et des éclats dans la tête. Puis ils ont incendié une pièce. On ne voyait plus rien, On étouffait. Au bout de dix minutes, nous avons été autorisés à sortir et à nous diriger vers la route principale. J'avais mon frère dans mes bras. Les Israéliens nous ont craché dessus. Les ambulances ne pouvaient pas approcher. Nous avons trouvé refuge dans une maison. Mon frère Ahmed est mort."

Comment appelle-t-on une armée comme ça?
Une armée qui n'a aucune règle morale ; lâche et méprisant même envers les enfants... Cracher sur des enfants?? On se croirait dans une cour de récréation!
Vraiment dégoûtant...
 
"Mon père Atiyeh a travaillé en Israël. Il parle hébreu et sait ce qu'il faut faire. Il a laissé la porte ouverte. Ils ont commencé par tirer partout. Lorsqu'ils sont entrés, les soldats nous ont demandé de lever les mains et de sortir. Ils étaient huit ou dix. C'est alors qu'ils ont tiré. Mon père a été tué sur le coup. Il avait trente balles dans le corps ! Il a été tué sous mes yeux. Tout le monde s'est mis a crier et à pleurer. Ils ont tiré à nouveau. Plusieurs autres membres de la famille ont été blessés, surtout des enfants dont mon frère Ahmed, âgé de 4 ans. Il a reçu deux balles dans la poitrine et des éclats dans la tête. Puis ils ont incendié une pièce. On ne voyait plus rien, On étouffait. Au bout de dix minutes, nous avons été autorisés à sortir et à nous diriger vers la route principale. J'avais mon frère dans mes bras. Les Israéliens nous ont craché dessus. Les ambulances ne pouvaient pas approcher. Nous avons trouvé refuge dans une maison. Mon frère Ahmed est mort."

Comment appelle-t-on une armée comme ça?
Une armée qui n'a aucune règle morale ; lâche et méprisant même envers les enfants... Cracher sur des enfants?? On se croirait dans une cour de récréation!
Vraiment dégoûtant...

Il parait que les combattants du Hamas se cachait ou plutot tirait depuis les maisons des particuliers sans meme se soucier de leur vie,forcement devant,on replique de la ou vient le feu.
Donc,tous pourris!!
 
Il parait que les combattants du Hamas se cachait ou plutot tirait depuis les maisons des particuliers sans meme se soucier de leur vie,forcement devant,on replique de la ou vient le feu.
Donc,tous pourris!!

En l'occurence dans cet article on ne parle jamais de "combattants"... C'est vrai qu'un enfant de 4 ans avec une roquette dans sa couche, on en croise partout dans Gaza! Ils méritent qu'on leur crache tous dessus...
 
En l'occurence dans cet article on ne parle jamais de "combattants"... C'est vrai qu'un enfant de 4 ans avec une roquette dans sa couche, on en croise partout dans Gaza! Ils méritent qu'on leur crache tous dessus...

y a pas de combattants,y a que de la chair a canon et ceux qui tirent les ficelles.
tous pourris!!!
 
y a pas de combattants,y a que de la chair a canon et ceux qui tirent les ficelles.
tous pourris!!!

mais dans la pourriture, ya des degrés et ca merite de faire la distinction

entre quelqu'un qui fantasme sur les enfants dechiquetés et des corps brulées non indentifiés et quelqu'un qui cherche a sauver son bout de terre ya un monde
 
mais dans la pourriture, ya des degrés et ca merite de faire la distinction

entre quelqu'un qui fantasme sur les enfants dechiquetés et des corps brulées non indentifiés et quelqu'un qui cherche a sauver son bout de terre ya un monde

Une guerre n'est jamais propre,tant de massacres depuis l'aube de l'humanité,celui ci est un de plus.
Une page noir de l'histoire.
 
Une guerre n'est jamais propre,tant de massacres depuis l'aube de l'humanité,celui ci est un de plus.
Une page noir de l'histoire.

justement tu parles de guerre or ce n est pas le cas c est un genocide

une guerre a ce que sache implique une bataille entre 2 armées et une declaration au prealable

rien de cela ne renvoie au massacre de Gaza
 
justement tu parles de guerre or ce n est pas le cas c est un genocide

une guerre a ce que sache implique une bataille entre 2 armées et une declaration au prealable

rien de cela ne renvoie au massacre de Gaza

Genocide ou extermination de masse or ce n'est pas le cas,tout au plus un massacre.
Ne jouons pas avec les mots!!!
 
Une guerre n'est jamais propre,tant de massacres depuis l'aube de l'humanité,celui ci est un de plus.
Une page noir de l'histoire.

Appelles-tu les faits relaté par le dernier article une bataille?

En quoi tuer à bout portant sur un homme désarmé, sur un enfant, cracher sur un bébé... fait parti des règles de la guerre?
En quoi le Hamas est impliqué dans ces faits précis?
 
Genocide ou extermination de masse or ce n'est pas le cas,tout au plus un massacre.
Ne jouons pas avec les mots!!!

c est bien le cas , le jeu de mot je laisse cela pour les experts

maintenant si y en a qui veulent ou peuvent pas voir les choses telles qu elles sont , libre a eux de commenter a leur guise

cloitrer un peuple dans une cuvette, imposer un blocus pendant des mois, retirer toutes les conditions sine qua non à la survie humaine, et venir les virer si atrocement de la vie

tu appels ca quoi ?

ah oui legitime defense
 
C'est terrible ce qui se passe pour les gens de Gaza mais l'Egypte ? ou est-elle dans tout ca ? Les gens de Gaza ont 2 frontieres, une avec Israel et une avec Gaza. Pourquoi on ne demande pas de comptes aux egyptiens ?
 

GioEgyptio

2009 insh'allah
Il parait que les combattants du Hamas se cachait ou plutot tirait depuis les maisons des particuliers sans meme se soucier de leur vie,forcement devant,on replique de la ou vient le feu.
Donc,tous pourris!!

mdrrrrrrrrrrrrrrrrrr!

un indigène de plus qui se fait berner par la propagande sioniste des médias!

et je supposes que tu crois aux boucliers humains?

franchement la tu me déçois alias! tu ne joues pas au pragmatique mais au naif la!!!
 

Mazgha

Ayawayaw
1. Contrairement aux guerres précédentes, à Gaza Israël a mené une action de massacres, ce n'est pas une guerre mais un bombardement de populations civiles sans défense qu'on a préalablement affamées et assiégées

2. Israël a utilisé délibérément des armes au phosphore, ce qui est extrêmement préoccupant quand on connait la barbarité de telles armes. Du point de vue atrocité, c'est équivalent à l'emploi de gaz moutarde au début du siècle.

De ces 2 points j'en déduis qu'Israël a clairement des volontés génocidaires.
Et comme l'a expliqué un intellectuel hier soir dans "Ce soir ou jamais", l'arrivée de religieux et de faschos dans la nouvelle élite politique israélienne ne laisse rien présager de bon pour les années à venir. Et c'est un euphémisme...
 
Vous ce qui m'énerve dans cette histoire de guerre c'est que la plupart des gens sont pour le hamas. très bien et pourquoi ? parce que il y a eu moin de morts ? Est ce qu'on ne dit pas dans tous les livres religieux que tuer est un acte puni? est ce que la vie d'un homme vaut moins que celle d'un autre ? Je pars du principe que TRES MALHEUREUSEMENT des gens sont morts des enfants des militaires, moins en israel que dans la bande de gaza mais est ce que pour autant on doit dire qu'on soutien une personne qui a tué des gens ?

C'est pas parce que on tu moins qu'on est innocent c'est pas parce qu'on frappe moins qu'on est innocent, c'est pas parce que on insulte moins qu'on est innocent

On est innocent quand on ne repond pas par la violence

Gandhi pendant que l'inde était conolisé par les Anglais voyait les indiens se soulevaient contre les anglais, il y a eu des morts. Gandhi a dis cette phrase qu'on ne resout rien par la violence repondre a la violence c'est un crime tout aussi punissable.

Il a donc agit dans cette guerre a sa façon en faisant des marches et en refusant toutes personnes violentes dans ces marches.

La finalité ? les anglais sont partis !

je ne raconte pas toutes les histoires renseignez vous mieux pour comprendre ce que je veux dire en détails, mais je ne suis ni pour le hamas ni pour israel je suis contre la mort d'un enfant contre la mort d'un militaire, Dieu seul sait quand nous devons mourir et nous ne sommes pas les juges !
 

afoullousse

Bladinaute Non Averti ;)
Il parait que les combattants du Hamas se cachait ou plutot tirait depuis les maisons des particuliers sans meme se soucier de leur vie,forcement devant,on replique de la ou vient le feu.
Donc,tous pourris!!

c'est vrai que dans les écoles bombardées par l'armée terroriste de l'entité sioniste il y avait des élèves qui tiraient sur ces militaires. Ce qui explique leur bombardement

C'est vrai aussi que dans plus de 20 mosquées détruites (la plupart du temps pendant que les fidèles font leur prière) les fidèles tiraient sur l'armée sioniste pendant qu'ils accomplissaient leur prière

C'est vrai que les blessés sur les lits d'hôpitaux ont aussi tirés sur l'armée de l'occupation sioniste, ce qui explique que ces derniers ont bombardés des hôpitaux

...
 
les mecs je le dis pour la dernière fois :ce n'est PAS une guerre:
_c'est un génocide qui vient entaché davantage le pouvoir israélien ,nous en tenons compte et nous tenons les comptes!
 
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