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PLD (Peace, Love and Diversity)
Délit de sale gueule dans une boîte branchée ?(06/10/2009)
© Pirard
Plaintes d'un médecin et deux avocats refoulés violemment d'un établissement
BRUXELLES Deux avocats bruxellois issus de l'immigration ainsi qu'un médecin d'origine allochtone ont déposé plainte auprès du parquet de Bruxelles, après que l'accès à un établissement branché du bois de La Cambre leur ait été refusé par les portiers. Le Dr Mustapha Atila et les avocats Mehdi Abbès et Adil El Malki déclarent avoir subi des violences et été frappés et blessés par les portiers.
Me Abbès a dû remplacer ses verres de lunettes. Son confrère Me El Malki a été frappé d'un coup de poing au visage. Le médecin, plus âgé, a subi les mêmes brutalités. Trois autres avocats bruxellois, dont Me Carine Liekendael, les accompagnaient; leurs témoignages confirment.
L'établissement fermé en semaine était hier incontactable.
"Discrimination à l'entrée" basée sur des critères physiques ? Toujours est-il que les avocats ont pu constater qu'un couple arrivé après eux était par contre accepté par les mêmes portiers.
Ensuite, les plaintes visent aussi le refus, par deux fois, de la police de Bruxelles Capitale Ixelles, d'accepter d'acter les plaintes. Les plaintes n'ont en effet été enregistrées qu'à un troisième essai, dans un autre commissariat, à Laeken : les avocats ont quasi dû traverser la ville.
Enfin : le traitement de l'affaire par le parquet de Bruxelles semble inspirer lui aussi la perplexité. Un des avocats, Me Adil El Malki, contacté hier : "On se demande en effet où en est ce dossier dont nous n'entendons plus parler. Et même quel est le magistrat qui le traite au parquet de Bruxelles ? Le fait est que nous n'avons plus aucune nouvelle, ce qui est anormal."
Il devait être 3 h 15 du matin. Me El Malki : "Le premier portier semblait d'avis de nous laisser entrer mais pas les autres, qui ont prétendu que l'établissement était fermé alors que le couple, lui, était autorisé à entrer. Alors trois portiers ont accouru et l'un d'eux était armé d'une chaise. Il y a eu une violence incroyable, tellement disproportionnée : on a été humiliés. Il y a aussi l'attitude de la police avec cette patrouille qui refuse d'acter et un autre refus au premier commissariat."
Gilbert Dupont
© La Dernière Heure 2009
© Pirard
Plaintes d'un médecin et deux avocats refoulés violemment d'un établissement
BRUXELLES Deux avocats bruxellois issus de l'immigration ainsi qu'un médecin d'origine allochtone ont déposé plainte auprès du parquet de Bruxelles, après que l'accès à un établissement branché du bois de La Cambre leur ait été refusé par les portiers. Le Dr Mustapha Atila et les avocats Mehdi Abbès et Adil El Malki déclarent avoir subi des violences et été frappés et blessés par les portiers.
Me Abbès a dû remplacer ses verres de lunettes. Son confrère Me El Malki a été frappé d'un coup de poing au visage. Le médecin, plus âgé, a subi les mêmes brutalités. Trois autres avocats bruxellois, dont Me Carine Liekendael, les accompagnaient; leurs témoignages confirment.
L'établissement fermé en semaine était hier incontactable.
"Discrimination à l'entrée" basée sur des critères physiques ? Toujours est-il que les avocats ont pu constater qu'un couple arrivé après eux était par contre accepté par les mêmes portiers.
Ensuite, les plaintes visent aussi le refus, par deux fois, de la police de Bruxelles Capitale Ixelles, d'accepter d'acter les plaintes. Les plaintes n'ont en effet été enregistrées qu'à un troisième essai, dans un autre commissariat, à Laeken : les avocats ont quasi dû traverser la ville.
Enfin : le traitement de l'affaire par le parquet de Bruxelles semble inspirer lui aussi la perplexité. Un des avocats, Me Adil El Malki, contacté hier : "On se demande en effet où en est ce dossier dont nous n'entendons plus parler. Et même quel est le magistrat qui le traite au parquet de Bruxelles ? Le fait est que nous n'avons plus aucune nouvelle, ce qui est anormal."
Il devait être 3 h 15 du matin. Me El Malki : "Le premier portier semblait d'avis de nous laisser entrer mais pas les autres, qui ont prétendu que l'établissement était fermé alors que le couple, lui, était autorisé à entrer. Alors trois portiers ont accouru et l'un d'eux était armé d'une chaise. Il y a eu une violence incroyable, tellement disproportionnée : on a été humiliés. Il y a aussi l'attitude de la police avec cette patrouille qui refuse d'acter et un autre refus au premier commissariat."
Gilbert Dupont
© La Dernière Heure 2009