Demande d'euthanasie acceptée pour une jeune dépressive

Une jeune femme de 24 ans souffrant d’une maladie psychique a obtenu le droit d’être euthanasiée. Sa souffrance intérieure, qui la ronge depuis longtemps, a suffi à lui donner le droit de mourir.
Depuis quelques jours, l’histoire de Laura fait la une des médias flamands. A 24 ans, elle souffre de dépression chronique et a fini par introduire une demande d'euthanasie qui devrait se dérouler cet été. Sa souffrance s’inscrit dans les conditions de la loi, comme l’explique Jacqueline Herremans, avocate et membre de la commission de contrôle euthanasie : "Elle souffre d’une infection psychiatrique – il s’agit bien d’une infection médicale grave-, et dans le cas de Laura, incurable. Tout a été tenté. Elle exprime des souffrances qui sont d’ordre essentiellement psychique. Elle se trouve dans cette situation depuis des années et vit un enfer au quotidien."


Des euthanasies pour raisons psychiatriques

Le cas de Laura n’est pas isolé. En 2014, une soixantaine de personnes souffrant de maladie neuropsychiatrique, comme la maladie d'Alzheimer, ont opté pour l’euthanasie. Cela représente 3% des cas. Une loi du 28 mai 2002 autorise en effet les patients à faire une demande d’euthanasie quand leur "souffrance physique et/ou psychique est constante, insupportable et inapaisable."



Les demandes en augmentation

En 2014, 1928 euthanasies ont été pratiquées et les demandes devraient continuer à augmenter. "Je pense qu’il y aura une augmentation, mais pas une augmentation exponentielle dans les années prochaines", précise Jacqueline Herremans. Pourquoi ? "Parce que demander une euthanasie n’est jamais quelque chose de facile. Et accepter pour le médecin de pratiquer une euthanasie, n’est jamais quelque chose de banale", explique-t-elle.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
La folie de l'euthanasie continue en Belgique. Ceux qui prévoyaient que cette dernière s'engageait sur une pente glissante qui l'enfoncerait de plus en plus dans l'horreur lorsqu'elle a adopté l'une des premières lois sur l'euthanasie au monde voient leurs avertissements confirmés. La dernière histoire est racontée par le quotidien belge De Morgen, qui a rencontré « Laura », candidate à l’euthanasie de 24 ans. Elle est en très bonne santé physique et est entourée de nombreux amis. Elle aime les sorties, au théâtre notamment, et le bon café. Sa vie prendra fin cet été. Pourquoi ? Parce qu’elle n’a pas envie de vivre. Les dépressions la tourmentent : depuis trop longtemps, elle s’imagine que « vivre, ce n’est pas son truc ».

L’histoire de la jeune femme est terrible. Elle naît dans une famille divisée par la violence et l’alcoolisme du père : la séparation s’impose en raison du danger, et la petite fille passe beaucoup de temps chez ses grands-parents maternels, qui lui offrent sécurité, affection, structure. Malgré tout, depuis la séparation, elle se demande ce qu’elle fait sur terre. À six ans, elle rêve de mettre fin à ses jours. C’est le début d’un long cauchemard, qui passe par l’automutilation, l’incompréhension et les souffrances...............................

http://www.cqv.qc.ca/laura_24_ans_sera_euthanasiee_cet_ete
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
Tes sérieux ?
Oui, totalement. Si quelqu'un est reellement suicidaire, il se suicidera tot ou tard. Autant lui epargner les douleurs d'une tentative de suicide mal executee; ou encore pire, les consequences long-terme d'une tentative echouee qui le ou la laisse avec de tres serieuses sequelles. Si on facilite un "suicide humanitaire", ca reduit la douleur dans le monde.

Bien sur, on a quand meme besoin de programmes de prevention du suicide pour les cas qui ne sont pas 100% desesperes...
 
A

AncienMembre

Non connecté
Oui, totalement. Si quelqu'un est reellement suicidaire, il se suicidera tot ou tard. Autant lui epargner les douleurs d'une tentative de suicide mal executee; ou encore pire, les consequences long-terme d'une tentative echouee qui le ou la laisse avec de tres serieuses sequelles. Si on facilite un "suicide humanitaire", ca reduit la douleur dans le monde.

Bien sur, on a quand meme besoin de programmes de prevention du suicide pour les cas qui ne sont pas 100% desesperes...

Tu dis :

"Qu'on donne aux suicidaires acces a des barbiturates, et qu'ils decident eux memes s'ils veulent les utiliser."

Autant leurs dire : "Ok, tiens, vas te buter aux somnifer" Comme si c'etait sans risque !!!

Et sur quelle bqse est ce que tu determine un cas desesperé et un cas non desesperé ?

En gros, tu est pour l'euthanasie pour tout le monde et qui voudra quoi ...
 
Une jeune femme de 24 ans souffrant d’une maladie psychique a obtenu le droit d’être euthanasiée. Sa souffrance intérieure, qui la ronge depuis longtemps, a suffi à lui donner le droit de mourir.
Depuis quelques jours, l’histoire de Laura fait la une des médias flamands. A 24 ans, elle souffre de dépression chronique et a fini par introduire une demande d'euthanasie qui devrait se dérouler cet été. Sa souffrance s’inscrit dans les conditions de la loi, comme l’explique Jacqueline Herremans, avocate et membre de la commission de contrôle euthanasie : "Elle souffre d’une infection psychiatrique – il s’agit bien d’une infection médicale grave-, et dans le cas de Laura, incurable. Tout a été tenté. Elle exprime des souffrances qui sont d’ordre essentiellement psychique. Elle se trouve dans cette situation depuis des années et vit un enfer au quotidien."


Des euthanasies pour raisons psychiatriques

Le cas de Laura n’est pas isolé. En 2014, une soixantaine de personnes souffrant de maladie neuropsychiatrique, comme la maladie d'Alzheimer, ont opté pour l’euthanasie. Cela représente 3% des cas. Une loi du 28 mai 2002 autorise en effet les patients à faire une demande d’euthanasie quand leur "souffrance physique et/ou psychique est constante, insupportable et inapaisable."



Les demandes en augmentation

En 2014, 1928 euthanasies ont été pratiquées et les demandes devraient continuer à augmenter. "Je pense qu’il y aura une augmentation, mais pas une augmentation exponentielle dans les années prochaines", précise Jacqueline Herremans. Pourquoi ? "Parce que demander une euthanasie n’est jamais quelque chose de facile. Et accepter pour le médecin de pratiquer une euthanasie, n’est jamais quelque chose de banale", explique-t-elle.

Je ne vois pas où est ce qu'elle demande l'euthanasie "suite à une déception amoureuse" ... y a t il des détails sur ce point ?
 
A

AncienMembre

Non connecté
Une jeune femme de 24 ans souffrant d’une maladie psychique a obtenu le droit d’être euthanasiée. Sa souffrance intérieure, qui la ronge depuis longtemps, a suffi à lui donner le droit de mourir.
Depuis quelques jours, l’histoire de Laura fait la une des médias flamands. A 24 ans, elle souffre de dépression chronique et a fini par introduire une demande d'euthanasie qui devrait se dérouler cet été. Sa souffrance s’inscrit dans les conditions de la loi, comme l’explique Jacqueline Herremans, avocate et membre de la commission de contrôle euthanasie : "Elle souffre d’une infection psychiatrique – il s’agit bien d’une infection médicale grave-, et dans le cas de Laura, incurable. Tout a été tenté. Elle exprime des souffrances qui sont d’ordre essentiellement psychique. Elle se trouve dans cette situation depuis des années et vit un enfer au quotidien."


Des euthanasies pour raisons psychiatriques

Le cas de Laura n’est pas isolé. En 2014, une soixantaine de personnes souffrant de maladie neuropsychiatrique, comme la maladie d'Alzheimer, ont opté pour l’euthanasie. Cela représente 3% des cas. Une loi du 28 mai 2002 autorise en effet les patients à faire une demande d’euthanasie quand leur "souffrance physique et/ou psychique est constante, insupportable et inapaisable."



Les demandes en augmentation

En 2014, 1928 euthanasies ont été pratiquées et les demandes devraient continuer à augmenter. "Je pense qu’il y aura une augmentation, mais pas une augmentation exponentielle dans les années prochaines", précise Jacqueline Herremans. Pourquoi ? "Parce que demander une euthanasie n’est jamais quelque chose de facile. Et accepter pour le médecin de pratiquer une euthanasie, n’est jamais quelque chose de banale", explique-t-elle.

Mais quel scandale, quel scandale !

"Mort aux vaincus", telle est l'idéologie qui domine aujourd'hui nos sociétés.
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
Tu dis :

"Qu'on donne aux suicidaires acces a des barbiturates, et qu'ils decident eux memes s'ils veulent les utiliser."

Autant leurs dire : "Ok, tiens, vas te buter aux somnifer" Comme si c'etait sans risque !!!

Et sur quelle bqse est ce que tu determine un cas desesperé et un cas non desesperé ?

En gros, tu est pour l'euthanasie pour tout le monde et qui voudra quoi ...
Tant que les gens voudront absolument se tuer, autant leur mettre des moyens a leur disposition pour qu'ils le fassent le plus effectivement et le moins douleureusement possible . Il n'y a aucune raison de leur compliquer inutilement l'exit; un exit qu'ils choisiront de toutes facons.

Celui qui est reellement desespere passe generalement a l'acte et fait tout ce qu'il peut pour qu'il ait du succes; celui qui crie au secours se limite generalement a un simulacre d'ou on peut encre le sauver in-extremis (genre s'assoir sur le bord d'un pont et attendre que des unites de secours viennent l'en dissuader).
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
Mais quel scandale, quel scandale !

"Mort aux vaincus", telle est l'idéologie qui domine aujourd'hui nos sociétés.
Avant de crier au scandale, serais tu pret a lui prendre le fardeau de la depression severe et de la supporter a sa place? Non? En quoi est-ce moins scandaleux d'imposer des souffrances inutiles a ceux et celles qui voudraient de toutes facons en finir avec la vie? La vie est de toutes facons surestimee... souffrir chroniquement rien que pour rester en vie n'est rien d'autre que de la cruaute envers un etre humain.
 
A

AncienMembre

Non connecté
Avant de crier au scandale, serais tu pret a lui prendre le fardeau de la depression severe et de la supporter a sa place? Non?

Chacun porte la croix qui lui a été attribuée. Le but d'une existence morale devrait être d'aider les autres à porter leurs souffrances, plutôt que de réaliser le but mortifère de ces afflictions.

En quoi est-ce moins scandaleux d'imposer des souffrances inutiles a ceux et celles qui voudraient de toutes facons en finir avec la vie? La vie est de toutes facons surestimee... souffrir chroniquement rien que pour rester en vie n'est rien d'autre que de la cruaute envers un etre humain.

L'homme ne possède pas sa propre vie, pas plus que celle des autres. C'est un don inaliénable.
 

compteblad

PLD (Peace, Love and Diversity)
La folie de l'euthanasie continue en Belgique. Ceux qui prévoyaient que cette dernière s'engageait sur une pente glissante qui l'enfoncerait de plus en plus dans l'horreur lorsqu'elle a adopté l'une des premières lois sur l'euthanasie au monde voient leurs avertissements confirmés. La dernière histoire est racontée par le quotidien belge De Morgen, qui a rencontré « Laura », candidate à l’euthanasie de 24 ans. Elle est en très bonne santé physique et est entourée de nombreux amis. Elle aime les sorties, au théâtre notamment, et le bon café. Sa vie prendra fin cet été. Pourquoi ? Parce qu’elle n’a pas envie de vivre. Les dépressions la tourmentent : depuis trop longtemps, elle s’imagine que « vivre, ce n’est pas son truc ».

L’histoire de la jeune femme est terrible. Elle naît dans une famille divisée par la violence et l’alcoolisme du père : la séparation s’impose en raison du danger, et la petite fille passe beaucoup de temps chez ses grands-parents maternels, qui lui offrent sécurité, affection, structure. Malgré tout, depuis la séparation, elle se demande ce qu’elle fait sur terre. À six ans, elle rêve de mettre fin à ses jours. C’est le début d’un long cauchemard, qui passe par l’automutilation, l’incompréhension et les souffrances...............................

http://www.cqv.qc.ca/laura_24_ans_sera_euthanasiee_cet_ete


Voila un vrai article de presse objectif...rien aavoir avec la mierdass belge
 
le suicide c'est interdit par toutes les religions
et si on devait aider tous les gens qui ont penser au suicide à realiser ce triste choix on éliminerait des centaines de millions d’hommes de la surface de la terre.

je n'incite pas au suicide, les personnes qui font cette démarche sont déterminée à mourir, si elle choisissent d'être assisté pour le faire , tant mieux/ tant pis.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Nous sommes nombreux à avoir eu envie de mourir que ce soit à 11 ans/15 ans/20 ans ou plus tard, nous avons aujourd'hui des personnes âgées qui ont envie de se suicider car ne supportant pas la galère de la retraite....d'autres pour des déceptions amoureuses, divorces, deuil, maladie, harcèlement professionnel, dépression etc.....qui n'a pas fait une dépression au moins une fois dans sa vie quand un big problème est venu? oui si cette dépression n'est pas prise en charge peut conduire à des idées suicidaires et combien hamdouliLah se sont relevés et ont affronté la vie?

C'est du n'importe quoi et comment un médecin peut mesurer le degré de souffrance psychologique d'une personne? est il dans son corps? dans sa tête? ce toubib ne peut pas ressentir mais seulement essayer d'imaginer, on peut pas se substituer dans le corps d'autrui pour le ressenti! des dépressifs ne sont pas objectifs, parfois la souffrance dont ils parlent peut être grossi....

Comment un médecin qui est là pour sauver une vie peut-il vouloir accorder l'euthanasie car on a un pet de travers dans sa vie?

Je comprends plus rien à la médecine...
 
si elle était déterminée à mourir, elle le ferait seul, quelqu’un qui est déterminer ne demande pas de l'aide pour le faire.

quelqu'un qui demande de l'aide pour mourir ne fait que demander de l'aide pour vivre...

il te crie "à l'aide"

c'est le cas de 90% des suicidaires/suicidés, maintenant l'aide qu'ils demandent pense tu être en mesure de leurs fournir?
ils se font prendre en charge, ca va mieux un temps puis ils recommencent jusqu'à qu'ils y arrivent, c'est malheureux mais c'est leurs vie, leurs mort, leurs choix.
 
Haut