Demander la miséricorde pour ceux qui sont morts mécréants :

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Demander la miséricorde pour ceux qui sont morts mécréants :



Il est indubitablement interdit de demander pardon pour les polythéistes car le Coran et la Sounna s’y opposent. A ce propos Allah le Très Haut dit : « Il n’appartient pas au Prophète et aux croyants d’implorer le pardon en faveur des associateurs, fussent-ils des parents alors qu’il leur est apparu clairement que ce sont les gens de l’Enfer. ». « Abraham ne demanda pardon en faveur de son père qu’à cause d’une promesse qu’il lui avait faite. Mais, dès qu’il lui apparut clairement qu’il était un ennemi d’Allah, il le désavoua. Abraham était certes plein de sollicitude et indulgent. » « Et ne fais jamais la Salat sur l’un d’entre eux qui meurt, et ne te tiens pas debout auprès de sa tombe, parce qu’ils n’ont pas cru en Allah et en Son messager, et ils sont morts tout en étant pervers » (Sourate 9 verset 113-114 -84).



Cela signifie qu’il ne convient pas au Prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salam) et aux croyants de demander pardon pour les polythéistes qui, non seulement n’ont pas cru en Allah, mais en plus Lui ont donné des associés, fussent- ils des parents ….



Si Ibrahim, l’ami très proche d’Allah, l’a fait c’était pour tenir la promesse qu’il avait faite à son père en ces termes : « Ibrahim ne demanda pardon en faveur de son père qu’à cause d’une promesse qu’il lui avait faite. Mais, dès qu’il lui apparut clairement qu’il était un ennemi d’Allah, il le désavoua. Ibrahim était certes plein de sollicitude et indulgent » (Sourate 9 verset 114). Il avait tenu ses propos avant de connaître l’issue du cheminement de son père. Quand il s’était rendu à l’évidence que son père était un ennemi d’Allah et qu’il allait mourir mécréant et n’aurait tiré aucun profit des sermons et rappels, il l’a désavoué pour se conformer à la volonté de son Maître et par respect pour lui.



Ibrahim était en réalité très prompt à s’en remettre à Allah dans toutes les affaires ; il avait recours fréquemment au rappel (d’Allah) à l’invocation, à la demande de pardon et au repentir. Il avait de la clémence pour les créatures et leur pardonnait leurs faux pas et ne cédait pas à la provocation des grossiers et ne réparait pas une faute par un acte de la même nature. A son père qui lui dit : « Je vais sûrement te lapider » il répondit : « Paix à toi ; je demanderai à mon Maître de te pardonner ».



D’après al-Boukhari (3884) quand le Prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salam) proposa à son oncle paternel Abou Talib de se convertir à l’Islam pendant son agonie, ce dernier refusa. Et puis le Prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salam) dit : « Je solliciterai le pardon divin pour vous aussi longtemps que cela ne me sera pas interdit ». Voilà pourquoi fut révélé le verset 113 de la Sourate 9 : « Il n’appartient pas au Prophète et aux croyants d’implorer le pardon en faveur des associateurs, fussent-ils des parents alors qu’il leur est apparu clairement que ce sont les gens de l’Enfer. ». Ensuite fut révélé : « Tu (Mohammad) ne diriges pas celui que tu aimes: mais c’est Allah qui guide qui Il veut. Il connaît mieux cependant les biens guidés. » (Sourate 28 verset 56).
 

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Selon al-Hafidh l’expression « assez longtemps » dans le hadith, renvoie à la demande de pardon. Une version précise : « pour toi ».

D’après Abû Hourayra le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa salam) a dit : « J’ai sollicité de mon Maître l’autorisation de demander pardon pour ma mère et Il me l’a refusée. Et puis je lui ai demandé de me permettre de visiter sa tombe et Il me l’a accordé ». [Rapporté par Mouslim (n°976)]



Selon an-Nawawi Puisse Allah lui accorder sa Miséricorde a dit : « Ce hadith implique l’interdiction de demander pardon à Allah pour des mécréants. Il est clair dans les deux hadiths précédents que ce qui est interdit c’est de demander pardon pour eux et il en est de même de demander à Allah de les admettre au Paradis ou de les sauver de l’enfer. Cette interdiction repose sur une sagesse. En effet, demander pardon pour eux (tout en étant sûr qu’ils sont condamnés à aller en enfer) est une erreur inutile. Aussi, ne convient-il pas au Prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salam) et aux croyants de le faire. Il est certain que s’ils meurent polythéistes ou si l’on sait qu’ils mourront polythéistes, le mot du châtiment est prononcé à leur encontre et ils séjourneront éternellement en enfer et ni intercession ni demande de pardon ne leur servira à rien. »
 

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Demander la guidée pour les mécréants.



Il est vrai cependant que le Prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salam) a prié pour que certains mécréants soient guidés. C’est pourquoi il y a dans le sahih d’al-Boukhari, un chapitre qui s’intitule : "Prière faite pour que les polythéistes soient bien guidés".



Ensuite il a cité le hadith d’Abou Hourayra dans lequel il dit : « Toufayl Ibn ‘Amr se rendit auprès du Prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salam) et dit : « Daws se révolte et refuse d’adhérer (à l’Islam) ». Et le Prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salam) dit : « Mon Seigneur ! Guide Daws et fais le venir ». [Rapporté par al-Boukhari (2937) et par Mouslim, 2524].



Al-Hafidh dit dans Fath al-Bari : « Al-Boukhari a cité le Hadith d’Abou Hourayra relatif à l’arrivée auprès du Prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salalm) de Toufayl Ibn ‘Amr ad-Daws et les propos du Prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salam) : « Mon Seigneur ! Guide Daws ». Ce Hadith correspond à l’intitulé du chapitre.

L’usage de l’expression « Liyatallafahoum » révèle la bonne compréhension de l’auteur (al-Boukhari). En effet, il y fait allusion à la différence entre deux attitudes du Prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salam) à l’égard des mécréants ; une fois il invoquait Allah contre eux, des fois il invoquait Allah pour les guider.



●Le premier cas correspondait aux moments où les mécréants étaient forts et répandaient leur nuisance.



●Le second cas correspondait aux moments où l’on était à l’abri de leurs méfaits et espérait qu’ils se réconciliaient avec nous, c’est qui est arrivé pour les Daws.



At-Tirmidhi a rapporté (n°2739) qu’Abou Moussa al-Acha‘ri a dit : « Les juifs faisaient semblant de tousser devant le Prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salam) dans l’espoir qu’il leur dit : « Puisse Allah avoir pitié de nous ». Mais il disait : « Puisse Allah vous guider et améliorer vos affaires » [Déclaré authentique dans Sahih at-Tirmidhi].



Selon al-Hafidh, le Hadith d’Abou Moussa indique que les intéressés étaient des mécréants concernés par l’ordre de prier pour celui qui tousse, mais ils méritent une prière particulière qui consiste à demander à Allah de les guider. Ce que rien ne l’interdit. Quant aux musulmans, il faut prier pour qu’ils jouissent de la Miséricorde d’Allah, contrairement aux mécréants.



Et Allah Très Haut est plus savant .

 

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Participer à l’enterrement d’un non musulman ?

Règles et fondements Islamiques



BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm

Il a précisément été demandé à SHeikh Muhammad Ibn ‘Uthaymîn (rahimahullâh) ce qu’il en est du fait de participer ou pas au convoi funèbre (ou funérailles) du non musulman et vice-versa ?

SHeikh a répondu qu’il n’est pas permis à un musulman d’assister au convoi funèbre d’un non musulman, car le suivi du convoi mortuaire est un droit exclusif réservé au musulman pour le musulman, et non pas du non musulman pour le musulman, et cela comme pour le fait que l’on ne commence pas le « Salam » (Salut) sur le non musulman. Tout comme le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) n’a pas permis de commencer le « Salam » sur le Juif et le Chrétien, ainsi, il n’est pas permis de suivre son convoi funèbre, même si cette personne est proche de toi. Et pour ce qui est des funérailles d’un non musulman à l’égard d’un musulman, c’est une chose qui nécessite une analyse précise qui fait que je ne puis répondre dessus maintenant. [1] Ibn ‘Uthaymîn (rahimahullâh) ajoute dans son commentaire de « al-Moumti’ » qu’il « n’est pas permis au musulman de suivre le convoi funèbre du mécréant, car le convoi funèbre est une façon d’honorer le mort. Et certes, le mécréant ne fait pas partie des gens à honorer. Au contraire, il est offensé. » Le fait d’assister aux funérailles du mécréant, c’est l’honorer, et c’est pourquoi il n’est pas permis de le suivre. Aussi, il est interdit de l’enterrer, c’est-à-dire, de l’enterrer comme les musulmans, ceci est le sens de la parole du Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) lorsqu’il a dit à Alî pour Abû Tâlib : « Va l’ensevelir.. ». Et le sens d’ensevelir, c’est le fait de le recouvrir de sable (ou de terre). Car il est tout de même obligatoire d’ensevelir un mécréant (quand personne d’autre ne peut le faire). [2]

Il a été demandé aussi aux savants de Lajnah ad-Dâ-îma sur le jugement d’Allâh à propos de la participation aux funérailles des mécréants qui est devenue une tradition politique acceptée par tous ?

Les savants de Lajnah ont dit que s’il y a au sein des mécréants des gens qui peuvent s’occuper de l’enterrement de leurs morts, les musulmans n’ont plus à s’occuper de cette tâche. Ils ne doivent pas s’associer aux mécréants et les aider dans les enterrements. Ni la courtoisie, ni le respect de traditions politiques ne doivent les amener à participer à leurs convois funéraires. Car cela n’était connu ni chez le Messager d’Allâh (sallallahu ‘alayhi wa salam) ni chez ses Compagnons bien guidés. Plus encore, Allâh a interdit à Son Messager (sallallahu ‘alayhi wa salam) de se rendre à la tombe de Abdullâh Ibn Saloûl et justifié l’interdiction par l’évocation de sa mécréance. A ce propos, Allâh – Ta’âla - dit :
« Et ne fais jamais la prière sur l’un d’ entre eux qui meurt, et ne te tiens pas debout auprès de sa tombe, parce qu’ils n’ont pas cru en Allâh et en Son messager, et ils sont morts tout en étant pervers. » [3]

S’il n’y a aucun mécréant pouvant s’occuper de l’enterrement d’un mécréant, alors les musulmans doivent le faire comme le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) le fit pour les tués de (la bataille) de Badr et pour son oncle Abû Tâlib à propos de ce qu’il dit à Alî : « Va l’ensevelir.. » [4]

Les Châfiites sont d’avis qu’il est permis au musulman de suivre le convoi funèbre du proche mécréant, car le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) l’a ordonné à Alî pour Abû Tâlib. [5]
 
Abou Talib, le prophete (pbsl) a ordonne de suivre sa djanaza, c est qu il est bon, c est lui qui a defendu le plus Mohammed, meme s il n a pas directement prononce la chahada. Par les actes il a ete le soutient du prophete et son defenseur parmi les vieux kfr de la meque, je me demande comment des gens osent l envoyer en enfer
 
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