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Le CIRÉ et Vluchtelingenwerk Vlaanderen demandent des mesures efficaces pour mettre enfin un terme à la crise de l'accueil
Aujourd'hui, 92 personnes se retrouvent à la rue sans accompagnement ! La crise de l'accueil des demandeurs d'asile, qui sévit depuis bientôt 3 ans, revient à son niveau le plus haut ! Force est de constater que les mesures prises par le Conseil des ministres en octobre dernier ne sont pas suffisantes pour enrayer la crise. Le 15 avril, le gouvernement a pris des mesures supplémentaires, notamment pour mieux gérer les demandes d'asile, mais elles mettront du temps à produire leurs effets. Le CIRÉ et Vluchtelingenwerk Vlaanderen demandent au gouvernement de prendre des mesures efficaces pour que la crise de l'accueil ne mène plus à des situations inhumaines.
Pour rappel, le Conseil des ministres avait décidé en octobre 2010 :
d'ouvrir 2500 places d'accueil d'urgence : près de 2800 places sont opérationnelles, mais elles sont toutes occupées et le restent au-delà du délai de dix semaines qui avait été fixé. La procédure d'asile étant toujours anormalement longue, les demandeurs restent trop longtemps dans le réseau structurel pour y transférer les nouveaux arrivés.
d'augmenter les moyens des instances d'asile : 40 personnes sont venues renforcer les effectifs du Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides (CGRA) en octobre. Ce renfort n'était manifestement pas suffisant pour résorber l'arriéré des dossiers et assurer un traitement plus rapide des demandes d'asile. Les 125 personnes supplémentaires promises le 15 avril devraient permettre d'améliorer cette situation.
d'inciter les communes à ouvrir des places dans les Initiatives Locales d'Accueil (ILA) gérées par les CPAS. Moins de 400 places ont été créées, et près de 600 autres sont en projet. Nous sommes loin des 2000 promises et nous ne voyons pas de perspective d'ouverture de places supplémentaires.
Par ailleurs, Fedasil et les partenaires de l'accueil ont aussi fourni un effort important : en moins de 6 mois, près de 700 places supplémentaires ont été ouvertes dans le réseau structurel.
L'ouverture de nouvelles places d'urgence n'est pas la solution, d'autres mesures doivent être prises pour désengorger le réseau d'accueil. Nos deux organisations demandent que le Conseil des Ministres prenne les décisions nécessaires pour :
Aujourd'hui, 92 personnes se retrouvent à la rue sans accompagnement ! La crise de l'accueil des demandeurs d'asile, qui sévit depuis bientôt 3 ans, revient à son niveau le plus haut ! Force est de constater que les mesures prises par le Conseil des ministres en octobre dernier ne sont pas suffisantes pour enrayer la crise. Le 15 avril, le gouvernement a pris des mesures supplémentaires, notamment pour mieux gérer les demandes d'asile, mais elles mettront du temps à produire leurs effets. Le CIRÉ et Vluchtelingenwerk Vlaanderen demandent au gouvernement de prendre des mesures efficaces pour que la crise de l'accueil ne mène plus à des situations inhumaines.
Pour rappel, le Conseil des ministres avait décidé en octobre 2010 :
d'ouvrir 2500 places d'accueil d'urgence : près de 2800 places sont opérationnelles, mais elles sont toutes occupées et le restent au-delà du délai de dix semaines qui avait été fixé. La procédure d'asile étant toujours anormalement longue, les demandeurs restent trop longtemps dans le réseau structurel pour y transférer les nouveaux arrivés.
d'augmenter les moyens des instances d'asile : 40 personnes sont venues renforcer les effectifs du Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides (CGRA) en octobre. Ce renfort n'était manifestement pas suffisant pour résorber l'arriéré des dossiers et assurer un traitement plus rapide des demandes d'asile. Les 125 personnes supplémentaires promises le 15 avril devraient permettre d'améliorer cette situation.
d'inciter les communes à ouvrir des places dans les Initiatives Locales d'Accueil (ILA) gérées par les CPAS. Moins de 400 places ont été créées, et près de 600 autres sont en projet. Nous sommes loin des 2000 promises et nous ne voyons pas de perspective d'ouverture de places supplémentaires.
Par ailleurs, Fedasil et les partenaires de l'accueil ont aussi fourni un effort important : en moins de 6 mois, près de 700 places supplémentaires ont été ouvertes dans le réseau structurel.
L'ouverture de nouvelles places d'urgence n'est pas la solution, d'autres mesures doivent être prises pour désengorger le réseau d'accueil. Nos deux organisations demandent que le Conseil des Ministres prenne les décisions nécessaires pour :