Dentistes : les négociations avec la sécu tournent court

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
La séance de discussion prévue entre les dentistes et l'Assurance maladie jeudi a été suspendue, tandis que celle de ce vendredi a été annulée. Faute d'accord avant le 1er février, les tarifs devraient être fixés par un arbitre.

Quatre mois de négociations, et toujours rien. Alors qu'une semaine de négociations devait s'achever ce vendredi, les deux rendez-vous prévus ont été supprimés. Hier, le syndicat des dentistes libéraux (CNSD) a en effet décidé de ne pas assister à la séance prévue le jour même. Résultat, le directeur général de l'Union nationale des caisses d'assurance-maladie a levé la séance en début d'après-midi.

Ce rendez-vous était pourtant primordial dans le cadre de la convention régissant les relations tarifaires des dentistes avec la Sécu et les complémentaires. Dans les faits, cet avenant vise à améliorer l'accès financier aux soins dentaires, source de renoncements aux soins, en plafonnant les actes prothétiques (couronnes, bridges) plus rémunérateurs pour les professionnels en contrepartie d'une revalorisation des soins conservateurs et de prévention (carie, détartrage). Afin d'apaiser les discussions, l'Assurance maladie avait porté son enveloppe à 806 millions d'euros sur quatre ans, mercredi. Soit une hausse de plus de 64 millions d'euros, par rapport à la revalorisation initialement prévue. «La marche à franchir est trop importante» entre ce que propose l'Assurance maladie et les attentes de la profession, a répondu la présidente de la CNSD, Catherine Mojaïsky. Les syndicats avaient en effet évalué le montant nécessaire à 2,5 milliards d'euros. «Les investissements sont trop insuffisants et les contreparties demandées bien trop importantes», écrit le syndicat dans un communiqué. «Seulement 34% des actes de soins sont revalorisés sur une période de quatre ans alors que l'effort demandé à la profession porte sur 82%» des actes liés aux prothèses».

Une manifestation prévue le 27 janvier
La décision de la CNSD menace d'autant plus les chances d'aboutir à un accord qu'elle peut à elle seule valider le texte et semblait la plus encline à signer. De son côté, le premier syndicat, la FSDL, a envoyé jeudi deux scrutateurs, mais ne fait pas mystère de ses intentions. «Je regrette qu'on n'ait pas pu amener la profession à être actrice d'une refonte de son exercice», déplore Nicolas Revel dans un entretien au journal Les Échos.

Quid d'un accord dans ce cas? Si les partenaires sociaux ne parviennent pas à s'entendre avant le 1er février, alors un règlement arbitral devra avoir lieu. «Il y a une forte probabilité d'un recours au règlement arbitral», a reconnu de son côté l'Assurance maladie qui doit envoyer dans la soirée un texte finalisé «conforme à son économie générale». Dans un communiqué paru le 10 janvier, la FDSL appelait à un rassemblement devant le siège de l'Uncam, le vendredi 27 janvier. Le syndicat est rejoint par l'Union Nationale des Étudiants en Chirurgie Dentaire.

le figaro

mam
 
Et pendant ce temps-là, on voit de plus en plus de personnes édentées et les carnages des centres dentaires low cost (notamment les affaires concernant Dentexia).
 
Encore une faillite du gouvernement socialiste.

Plus soucieux d'équité sociale , il aurait pu supprimer le numérus clausus des facultés de médecine et favoriser les filiales qui manque de spécialises
 
A

AncienMembre

Non connecté
Encore une faillite du gouvernement socialiste.

Plus soucieux d'équité sociale , il aurait pu supprimer le numérus clausus des facultés de médecine et favoriser les filiales qui manque de spécialises

J'ai jamais compris ni cherché à comprendre l'origine de l'instauration d'un numerus clausus et surtout sa pérennité. Dans ma ville, il n'y a plus qu'un seul pédiatre et 3 médecins sont entrés en retraite ces derniers mois, il ne reste plus qu'un seul ophtalmo...
 
J'ai jamais compris ni cherché à comprendre l'origine de l'instauration d'un numerus clausus et surtout sa pérennité. Dans ma ville, il n'y a plus qu'un seul pédiatre et 3 médecins sont entrés en retraite ces derniers mois, il ne reste plus qu'un seul ophtalmo...


Si tu veux comprendre pourquoi ta ville subit la désertification médicale et en quoi le numérus clausus est toxique , je te conseille un vieil article du Monde .

http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/12/08/a-t-on-besoin-d-un-numerus-clausus_1614689_3232.html

Le numérus a été imposé par les patrons des CHU , professionnels d'extrême droite , corporatistes et soucieux avant tout de leurs intérêts de classe. Il a été aggravé par les fonctionnaires gestionnaires de la santé , incapables d'équilibrer le budget des dépenses.
 
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