depardieu soutient ouvertement FRECHE

Languedoc-Roussillon: Georges Frêche se réclame du soutien de Gérard Depardieu
(AFP) – Il y a 12 heures

MARSEILLE — Le président du conseil régional Languedoc-Roussillon Georges Frêche s'est réclamé dimanche du soutien de Gérard Depardieu, dont il a diffusé une lettre où l'acteur réclame "qu'on le laisse poursuivre sa tâche".

"Je suis loin de la politique (...) mais Georges Frêche est bien plus vrai et bien plus sympathique que Martine Aubry et compagnie!", écrit l'acteur, selon la lettre envoyée dimanche à M. Frêche et transmise à l'AFP par une porte-parole de ce dernier.

"Qu'on lui foute la paix, il a grandement fait pour la Région Languedoc-Roussillon et Montpellier, qu'on le laisse poursuivre sa tâche", ajoute Gérard Depardieu.

Dans son courrier, l'acteur se souvient: "Combien de fois ai-je entendu dire, dans mon dos, peut-être parce que mon père buvait, que nous habitions un quartier pauvre et qu'il vendait le quotidien L'Humanité, alors qu'il ne savait ni lire ni écrire, que cette famille +n'a pas l'air très catholique+? Combien de fois ai-je entendu dire des calembours sur les politiques..."

"Le talentueux pamphlétaire Stéphane Guillon ne dit-il pas, sur France Inter, des choses encore plus énormes que la fameuse expression proustienne usitée dans notre langue par tous et par Georges Frêche ?", s'interroge-t-il enfin.

A Paris, où se tenait un rassemblement des secrétaires de section du PS, Martine Aubry a déclaré dimanche qu'entre le PS et Georges Frêche, cétait "fini", en raison de son dérapage verbal sur Laurent Fabius dont il a dit qu'il avait "une tronche pas catholique".

Pour la Première secrétaire du PS, M. Frêche a commis des "dérapages: sur les harkis, les noirs et là sur les juifs. A chaque fois, le PS a réagi. Aujourd'hui, c'est fini", a-t-elle répété à plusieurs reprises.

Le bureau national du PS "prendra une décision mardi sur ma proposition" de présenter en Languedoc-Roussillon face à M. Frêche une liste conduite par la maire PS de Montpellier Hélène Mandroux, a poursuivi Mme Aubry. "Cette décision est ferme et définitive".
 
Haut