Menu
Accueil
Forums
Nouveaux messages
En ce moment
Nouveaux messages
Nouveaux messages de profil
Connexion
S'inscrire
Quoi de neuf
Nouveaux messages
Menu
Connexion
S'inscrire
Forums
Catégorie Principale
Actualités internationales
Des élèves refusent d’apprendre les versets coraniques au nouveau-lycée de tizi wezzu
JavaScript est désactivé. Pour une meilleure expérience, veuillez activer JavaScript dans votre navigateur avant de continuer.
Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement.
Vous devez le mettre à jour ou utiliser un
navigateur alternatif
.
Répondre à la discussion
Message
[QUOTE="Drianke, post: 13641494, member: 174325"] [I]La légende du "sabre de l'Islam", la montagne de fer interdite à Jupiter accueille le message de Mohamed. Puisque j'ai appris le Coran, les règles de la prière et du ramadhan, Je loue d'abord Dieu l'Omniscient. Je chante comme Bou-Amran,la Louange du Prophète. C'est celui qui nous a fait du bien que nous exaltons. Les Moqranis sont des faucons, ils chaussent la botte et l'éperon. Chacun d'eux porte un talisman. Lorsque tomba la poudre de chêne. L'Afrique demeura consternée, l'Islam, ce jour-là, s'est envolé.[/I] C'est ainsi que débute et se termine un poème populaire kabyle évoquant le dernier combat livré à l'impérialisme français par Hadj Mohamed Moqrani, le prestigieux chef du magnifique mouvement de libération nationale de 1871 [...] La résistance armée étant brisée momentanément, l'esprit de résistance reste intact; il se réfugie dans cette littérature orale qui soutient l'âme active et la volonté irréductible. Les Montagnards du Djurdjura n'ont jamais accepté la défaite. Ils ne cherchent pas seulement à demander aux poètes la consolation ou l'espoir. Ils leur commandent de rendre vivant le souvenir de la lutte ininterrompue pour la liberté du pays profané et de l'Islam bafoué. Ce sentiment vous saisit à la gorge, lorsqu'il vous arrive dans ces thaddert nichés sur des pics inacessibles, d'entendre ce poème de guerre s'élever avec harmonie d'une humble maison kabyle: il s'est transformé en une douce et terrible berceuse que la mère chante avec mélancolie pour endormir son petit garçon. C'est de ma mère que j'ai reçu la première leçon de mon éducation politique. Comme la majorité des filles de fellahs, elle pratiquait la religion musulmane avec dévotion. Elle fut membre d'une société secrète maraboutique. A l'occasion de vacances scolaires, nous nous rendions auprès de mon grand-père maternel, réfugié lui aussi dans une région accidentée des Beni-Ghobri, où se perpétue le souvenir du fameux roi de Koukou. Avant d'arriver à Azgaga, où lorsque nous en sortions pour retourner à Alger, ma mère ne manquait jamais, pendant que l'autobus roulait à vive allure, de me montrer les terres que la colonisation vola à mon grand père, le vieil ami Ali Oulahcen , coupable d'avoir pris les armes contre les roumis. A la maison, elle sortait de leur fourreau en fer blanc les titres de propriété du domaine frappé du séquestre, en murmurant : "Lorsque les turcs reviendront, ils nous rendront nos terres". Alors qu'à l'école, on nous inculquait l'histoire des gaulois et de l'afrique romaine, ma mère rétablissait l'équilibre perdu en m'abreuvant des miracles de la grande épopée du Prophète, des légendes de Seyyid Ali, des souvenirs de Cheikh El Haddad, de Lalla Fatma et du caïd Ali rebelle, sans jamais omettre pour terminer, de chanter l'inévitable cantique du Cheikh Mohand Oul-Hocine. Le saint homme qui, trouvant le bassin plein de pièces d'or, demande à la source de lui donner plutôt de l'eau pour ses ablutions." [/QUOTE]
Insérer les messages sélectionnés…
Vérification
Répondre
Forums
Catégorie Principale
Actualités internationales
Des élèves refusent d’apprendre les versets coraniques au nouveau-lycée de tizi wezzu
Haut