11nov
Des milieux particulièrement bien informés ont attiré notre attention sur les éventuelles causes du « crash » de lavion de frêt algérien en Lozère, dans laprès-midi dhier.
Ils nous ont ainsi appris que dans la cargaison de lavion se trouvait une quantité importante de papier fiduciaire, destiné à limpression de billets de banque algériens de 2000 dinars. Ce papier, dont nous ignorons encore les quantités, aurait été commandé sur la base dun cahier de charges particulièrement exigeant, puisquil a été doté de caractéristiques techniques pratiquement inimitables, incorporé à la pâte du papier, et à son filigrane.
Nos sources pensent que cette grosse quantité de papier fiduciaire a été acheminée depuis son lieu de fabrication, et acheminée jusquà lavion, sous une très haute surveillance. En raison dun grave précédent, qui a été passé sous silence par les médias algériens.
Cela sétait passé en 2006, lorsqu un camion de transport, chargé de papier fiduciaire, 19 tonnes, fabriqué par Louisenthal en Allemagne, et destiné à lEtat algérien, a été braqué en France, et délesté de sa précieuse cargaison, dans la région lyonnaise. On se demande dailleurs pourquoi cette cargaison na pas été embarquée vers lAlgérie depuis lAllemagne. Pourquoi lui fait-on courir un tel risque dêtre attaquée. Pourquoi lacheminer vers la France, pour lembarquer enfin vers lAlgérie ? Questions lancinantes qui laissent penser que litinéraire, qui avait été décidé par la partie algérienne, avait un rôle. Questions qui devront se poser pour le transport de 2006, comme pour le crash de 2012.
Ce papier, qui avait été volé en 2006, très élaboré, était destiné à fabriquer des billets de mille dinars, pour une valeur de 250 millions deuros environ, au taux du change parallèle.
Lenquête qui sen suivra, et les quelques saisies qui ont pu être effectuées, ont déterminé avec une grande certitude que les cerveaux de lopération étaient des milieux mafieux de la Camorra, liés à des milieux qui activent entre Naples Marseille et Alger. Des informations très délicates nont pas été rendues publiques, parce quelles impliqueraient des barons du régime algérien, qui se chargeraient de la partie écoulement, et qui avaient inondé le marché algérien de ces faux-billets, à un niveau qui discrédita totalement le billet de 1000 dinars.
Or, curieusement, il se confirme que lavion qui sest écrasé en France, et dont on sait quil a subi les contrôles techniques usuels, avant son décollage, transportait une très grosse quantité de ce papier tant convoité. La question qui se pose désormais est de savoir si cette marchandise na pas été subtilisée, avant de faire en sorte que lavion sécrase, et brûle, corps et biens.
Mais si lavion sest bien écrasé, et que les membres de son équipage sont tous décédés, il ne sest pas enflammé. Les autorités judiciaires françaises pourront donc nous dire si ce papier a été trouvé dans la carlingue. A moins que les habituelles raisons dEtat, qui distinguent si bien les relations algéro-françaises, vont encore éclipser la terrible vérité.
Yahia Bounouar et D.Benchenouf
Paris, le 10/11/2012
Source :
http://www.soleilalgerie.com/2012/11/crash-de-lavion-algerien-une-question.html?spref=fb
Des milieux particulièrement bien informés ont attiré notre attention sur les éventuelles causes du « crash » de lavion de frêt algérien en Lozère, dans laprès-midi dhier.
Ils nous ont ainsi appris que dans la cargaison de lavion se trouvait une quantité importante de papier fiduciaire, destiné à limpression de billets de banque algériens de 2000 dinars. Ce papier, dont nous ignorons encore les quantités, aurait été commandé sur la base dun cahier de charges particulièrement exigeant, puisquil a été doté de caractéristiques techniques pratiquement inimitables, incorporé à la pâte du papier, et à son filigrane.
Nos sources pensent que cette grosse quantité de papier fiduciaire a été acheminée depuis son lieu de fabrication, et acheminée jusquà lavion, sous une très haute surveillance. En raison dun grave précédent, qui a été passé sous silence par les médias algériens.
Cela sétait passé en 2006, lorsqu un camion de transport, chargé de papier fiduciaire, 19 tonnes, fabriqué par Louisenthal en Allemagne, et destiné à lEtat algérien, a été braqué en France, et délesté de sa précieuse cargaison, dans la région lyonnaise. On se demande dailleurs pourquoi cette cargaison na pas été embarquée vers lAlgérie depuis lAllemagne. Pourquoi lui fait-on courir un tel risque dêtre attaquée. Pourquoi lacheminer vers la France, pour lembarquer enfin vers lAlgérie ? Questions lancinantes qui laissent penser que litinéraire, qui avait été décidé par la partie algérienne, avait un rôle. Questions qui devront se poser pour le transport de 2006, comme pour le crash de 2012.
Ce papier, qui avait été volé en 2006, très élaboré, était destiné à fabriquer des billets de mille dinars, pour une valeur de 250 millions deuros environ, au taux du change parallèle.
Lenquête qui sen suivra, et les quelques saisies qui ont pu être effectuées, ont déterminé avec une grande certitude que les cerveaux de lopération étaient des milieux mafieux de la Camorra, liés à des milieux qui activent entre Naples Marseille et Alger. Des informations très délicates nont pas été rendues publiques, parce quelles impliqueraient des barons du régime algérien, qui se chargeraient de la partie écoulement, et qui avaient inondé le marché algérien de ces faux-billets, à un niveau qui discrédita totalement le billet de 1000 dinars.
Or, curieusement, il se confirme que lavion qui sest écrasé en France, et dont on sait quil a subi les contrôles techniques usuels, avant son décollage, transportait une très grosse quantité de ce papier tant convoité. La question qui se pose désormais est de savoir si cette marchandise na pas été subtilisée, avant de faire en sorte que lavion sécrase, et brûle, corps et biens.
Mais si lavion sest bien écrasé, et que les membres de son équipage sont tous décédés, il ne sest pas enflammé. Les autorités judiciaires françaises pourront donc nous dire si ce papier a été trouvé dans la carlingue. A moins que les habituelles raisons dEtat, qui distinguent si bien les relations algéro-françaises, vont encore éclipser la terrible vérité.
Yahia Bounouar et D.Benchenouf
Paris, le 10/11/2012
Source :
http://www.soleilalgerie.com/2012/11/crash-de-lavion-algerien-une-question.html?spref=fb