Pourquoi nous détournons-nous du Mal, et essayons de faire le bien ? ?

Se détourner du Mal et faire le Bien est l'idéal que nous poursuivons, même si nous savons que nous n'y parvenons jamais suffisamment.

Mais nous pouvons le faire :
- par crainte du châtiment,
- dans l'espérance de la récompense,
- par obéissance,
- pour le bien en lui-même,
- pour le bonheur que nous procure le fait de faire le bien,
- ......

Quelle motivation est, selon-vous, celle le plus à même de nous encourager dans ce sens ?
 

Ruh75

VIB
Se détourner du Mal et faire le Bien est l'idéal que nous poursuivons, même si nous savons que nous n'y parvenons jamais suffisamment.

Mais nous pouvons le faire :
- par crainte du châtiment,
- dans l'espérance de la récompense,
- par obéissance,
- pour le bien en lui-même,
- pour le bonheur que nous procure le fait de faire le bien,
- ......

Quelle motivation est, selon-vous, celle le plus à même de nous encourager dans ce sens ?
Salam alaykoum,

Tu oublie la plus importante à savoir qu'une vie en société (ou pas) n'est pas viable si on fait le mal.
Le "bien" est avant d'être une question philosophique une question de bien être et de survie.
 
Se détourner du Mal et faire le Bien est l'idéal que nous poursuivons, même si nous savons que nous n'y parvenons jamais suffisamment.

Mais nous pouvons le faire :
- par crainte du châtiment,
- dans l'espérance de la récompense,
- par obéissance,
- pour le bien en lui-même,
- pour le bonheur que nous procure le fait de faire le bien,
- ......

Quelle motivation est, selon-vous, celle le plus à même de nous encourager dans ce sens ?

Je suis croyant mais je trouves hypocrite de faire le bien pour obtenir le paradis, le paradis est une récompense, et la récompense une conséquence non un but, c'est en tous cas comme ça que je vois les choses en lisant les livres saints.

Il faut être gentils pour assuré une cohésion social, si chacun tape sur l'autre c'est l'anarchie.
 
Se détourner du Mal et faire le Bien est l'idéal que nous poursuivons, même si nous savons que nous n'y parvenons jamais suffisamment.

Mais nous pouvons le faire :
- par crainte du châtiment,
- dans l'espérance de la récompense,
- par obéissance,
- pour le bien en lui-même,
- pour le bonheur que nous procure le fait de faire le bien,
- ......

Quelle motivation est, selon-vous, celle le plus à même de nous encourager dans ce sens ?

Salam ahlaykoum;)

J'aime beaucoup ton post!

Les 5 raisons que tu as citées sont toutes encourageantes, pour ma part j'evite de faire du mal aux autres ( médire, rapporter des paroles qu'une personne m'aurait confiées ..... ) car dans un premier temps je sais que Dieu n'aime pas, je veux plaire à Dieu soubhana ta'ala donc j'évite de le faire et grâce à Dieu soubhana ta'ala ce n'est pas dans ma nature al hamdou lillah bien qu'il peut y avoir des dérapages!!!

Et dans un second temps ne fais pas aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse s'applique aussi!!!

Ensuite le mal tel que transgresser les lois de Dieu soubhana ta'ala, c'est par crainte du châtiment et aussi par "dégout" ( je n'ai pas trouvé d'autres mots pour définir le ressenti) de la désobéissance.

En ce qui concerne le bien, je ne le fait que pour Dieu soubhana ta'ala en espérant obtenir Sa satisfaction. Je trouve que c'est plus motivant pour le cas où tu n'as pas envie d'aider une personne ( par manque de temps ou parfois car tu trouves que la personne abuse légèrement de ta "gentillesse" ou autre ) et là tu te rappelle que si tu le fait c'est pour Dieu soubhana ta'ala et du coup tu trouve le temps ( ou autre ) pour l'aider.

Etrangement je ne pense pas aux récompenses pour moi c'est plus "satisfaire" Dieu soubhana ta'ala.

Enfin si je devais classer ce que tu as proposé avec rajouts et suppressions

NUMBER ONE : pour plaire à Dieu soubhana ta'ala
2- par obéissance
3- par crainte du châtiment
4- pour éviter de blesser autrui ( en parlant du mal )
5- j'hésite à mettre pour les récompenses bien que j'espère en avoir tout de même incha Allah.
 
Bonne question,

soyons simple : c'est ce que ressentent les autres de tes actions.

donc c'est fonction de la perception de l'autre de la notion du bien et du mal et non de sa propre perception ....
cela suppose donc de connaître l'autre et savoir ce qui lui faudrait comme actions pour se sentir mieux et sentir ce bien ou connaître les failles de l'autre pour lui faire du mal ...
 
donc c'est fonction de la perception de l'autre de la notion du bien et du mal et non de sa propre perception ....
cela suppose donc de connaître l'autre et savoir ce qui lui faudrait comme actions pour se sentir mieux et sentir ce bien ou connaître les failles de l'autre pour lui faire du mal ...

oui, cela peut être frustrant, mais tu ne peux pas faire quelque chose que tu crois bien de bonne foi, sans réfléchir un peu pour deviner si c'est vraiment positif pour les autres.
 
aiiiiiiieeeeeee ça craint....surtout quand on sait que les bons peuvent passer pour des méchants et inversement !

j'aurais plus dit : c'est ce que tu ressens de tes propres actions !

il y a un proverbe : qui veut faire l'ange fait la bête....

Pour illustrer ce paradoxe, l'aide alimentaire, si elle est trop massive dans les pays très pauvres, fait que les prix des denrées deviennent insuffisants pour rémunérer les producteurs locaux, qui deviennent alors des indigents.

Mais tout n'est pas si compliqué, et effectivement tu commences par ce qui te parait bien, mais il ne faut pas s’arrêter là.
 
oui, cela peut être frustrant, mais tu ne peux pas faire quelque chose que tu crois bien de bonne foi, sans réfléchir un peu pour deviner si c'est vraiment positif pour les autres.
je dirais que la premiere chose dans le bien ....c'est essayer de ne pas faire de mal aux gens en restant correct et droit pour ne pas faire aux autres ce qu'on aimerait pas que l'on nous fasse ...
C'est lié à nos valeurs, notre morale, notre éducation, les exemples qu'on a eus ....notre entourage ...
 
il y a un proverbe : qui veut faire l'ange fait la bête....

Pour illustrer ce paradoxe, l'aide alimentaire, si elle est trop massive dans les pays très pauvres, fait que les prix des denrées deviennent insuffisants pour rémunérer les producteurs locaux, qui deviennent alors des indigents.

Mais tout n'est pas si compliqué, et effectivement tu commences par ce qui te parait bien, mais il ne faut pas s’arrêter là.

...........belle illustration !
 

ennemideta

...de passage nous sommes...
pourquoi?
simplement parce que c est pas jacques ou paul qui le demande
c est ALLAH L UNIQUE CELUI QUI NOUS A CREE

qui connait ce qui est vraiment bon pour nous mise a part
L ETERNELLE

c est vrai que c est dure mais ca vaut le coup
et surtout parce qu on se sent bien apres une bonne action
et on se sent toujours mal apres une mauvaise action
meme un enfant ressent cela

donc la notion de bien et de mal est universelle
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Se détourner du Mal et faire le Bien est l'idéal que nous poursuivons, même si nous savons que nous n'y parvenons jamais suffisamment.

Mais nous pouvons le faire :
- par crainte du châtiment,
- dans l'espérance de la récompense,
- par obéissance,
- pour le bien en lui-même,
- pour le bonheur que nous procure le fait de faire le bien,
- ......

Quelle motivation est, selon-vous, celle le plus à même de nous encourager dans ce sens ?

Pour un(e) croyant(e), la motivation la plus noble est de faire le bien par amitié pour Dieu, parce qu'on respecte la création de Dieu et qu'on veut la regarder avec les mêmes yeux que Dieu.
 
Bonne question,

soyons simple : c'est ce que ressentent les autres de tes actions.
aiiiiiiieeeeeee ça craint....surtout quand on sait que les bons peuvent passer pour des méchants et inversement !

j'aurais plus dit : c'est ce que tu ressens de tes propres actions !
trop bon trop *** ....

Le mal, te tracasse quant tu veux dormir, le bien te tranquillise
 
Se détourner du Mal et faire le Bien est l'idéal que nous poursuivons, même si nous savons que nous n'y parvenons jamais suffisamment.

Mais nous pouvons le faire :
- par crainte du châtiment,
- dans l'espérance de la récompense,
- par obéissance,
- pour le bien en lui-même,
- pour le bonheur que nous procure le fait de faire le bien,
- ......

Quelle motivation est, selon-vous, celle le plus à même de nous encourager dans ce sens ?

S’il n'y avait pas le mal on ne saurait pas ce qu'est le bien.

Dans le Coran par Allah il fait le Mal pour le Bien
Bien oui, à la fin des versets il dit qu’il pardonne mais pas avant
 

Darth

La preuve incombe à celui qui affirme.
VIB
Se détourner du Mal et faire le Bien est l'idéal que nous poursuivons, même si nous savons que nous n'y parvenons jamais suffisamment.

Mais nous pouvons le faire :
- par crainte du châtiment,
- dans l'espérance de la récompense,
- par obéissance,
- pour le bien en lui-même,
- pour le bonheur que nous procure le fait de faire le bien,
- ......

Quelle motivation est, selon-vous, celle le plus à même de nous encourager dans ce sens ?
Richard Dawkins au travers de son pertinent livre "Pour en finir avec Dieu" –bien que je ne partage pas l'ensemble de la "démonstration" qu'il y fait– apporte un élément de réponse –par le biais de "l'Evolution" (corollaire à la Théorie de l'Evolution)– très intéressant et collant fort bien à la réalité du monde des hommes qui ont fabriqué les religions et leurs croyances, qui les fabriquent toujours et qu'ils fabriqueront encore.

Une lecture vivement conseillée. ;)
 

Espiegle69

Evil Halouf
Se détourner du Mal et faire le Bien est l'idéal que nous poursuivons, même si nous savons que nous n'y parvenons jamais suffisamment.

Mais nous pouvons le faire :
- par crainte du châtiment,
- dans l'espérance de la récompense,
- par obéissance,
- pour le bien en lui-même,
- pour le bonheur que nous procure le fait de faire le bien,
- ......

Quelle motivation est, selon-vous, celle le plus à même de nous encourager dans ce sens ?

The seek for "Good" leads inexorably to "Evil"....:prudent:
 
A

AncienMembre

Non connecté
que signifie faire du bien et que signifie faire du mal, pour commencer .... ;)

lol.:rolleyes:
La question philosophique de base.
Je pense que le bon sens sert à definir le bien du mal.

Même celui qui fait le mal sais qu'il fait du mal, il sait donc ce qui est bien.

C'est des notions universelles.
 
Richard Dawkins au travers de son pertinent livre "Pour en finir avec Dieu" –bien que je ne partage pas l'ensemble de la "démonstration" qu'il y fait– apporte un élément de réponse –par le biais de "l'Evolution" (corollaire à la Théorie de l'Evolution)– très intéressant et collant fort bien à la réalité du monde des hommes qui ont fabriqué les religions et leurs croyances, qui les fabriquent toujours et qu'ils fabriqueront encore.

Une lecture vivement conseillée. ;)

"Dieu est mort" a dit Nietzsche il y a plus d'un siècle.

"Nietzsche est mort" constate Dieu aujourd'hui.... :intello:
 

Darth

La preuve incombe à celui qui affirme.
VIB
"Dieu est mort" a dit Nietzsche il y a plus d'un siècle.

"Nietzsche est mort" constate Dieu aujourd'hui.... :intello:
Certes, mais voici la citation complète:

"Dieu est mort ! Dieu reste mort ! Et c'est nous qui l'avons tué ! Comment nous consoler, nous les meurtriers des meurtriers ? Ce que le monde a possédé jusqu'à présent de plus sacré et de plus puissant a perdu son sang sous notre couteau. — Qui nous lavera de ce sang ? Avec quelle eau pourrions-nous nous purifier ? Quelles expiations, quels jeux sacrés serons-nous forcés d'inventer ? La grandeur de cet acte n'est-elle pas trop grande pour nous ? Ne sommes-nous pas forcés de devenir nous-mêmes des dieux simplement — ne fût-ce que pour paraître dignes d'eux ?"

Pensée ne reflétant pas du tout la démarche de Dawkins qui consiste à expliquer l'origine humaine du divin, conséquence d'un "raté" de l'évolution sociale de l'espèce.

;)
 
Certes, mais voici la citation complète:

"Dieu est mort ! Dieu reste mort ! Et c'est nous qui l'avons tué ! Comment nous consoler, nous les meurtriers des meurtriers ? Ce que le monde a possédé jusqu'à présent de plus sacré et de plus puissant a perdu son sang sous notre couteau. — Qui nous lavera de ce sang ? Avec quelle eau pourrions-nous nous purifier ? Quelles expiations, quels jeux sacrés serons-nous forcés d'inventer ? La grandeur de cet acte n'est-elle pas trop grande pour nous ? Ne sommes-nous pas forcés de devenir nous-mêmes des dieux simplement — ne fût-ce que pour paraître dignes d'eux ?"

Pensée ne reflétant pas du tout la démarche de Dawkins qui consiste à expliquer l'origine humaine du divin, conséquence d'un "raté" de l'évolution sociale de l'espèce.

;)

Effectivement, le Christianisme, en mettant l'accent sur la relation personnelle de chaque homme a Dieu, en lui a conférant une dignité propre et une importance supérieure à celle du groupe, lui a donné sa liberté . Et l'homme l'a tellement bien assimilée, qu'il a voulu l'étendre, jusqu'à décider qu'il pouvait se passer de Dieu....
 
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