Le dhikr « allâh, allâh » assure la sauvegarde de ce monde

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Al-Shaykh al-Akbar Muhyî al-Dîn ibn al-‘Arabî écrit dans « al-Futûhât al-Makiyyah » (Vol.4 , p.11) chapitre 361 :

« Le Prophète [عليه الصلاة والسلام] a dit : « L’Heure ne se lévera pas tant que demeurera sur la surface de la terre quelqu’un pour dire : « Allâh, Allâh » ». Il ne s’est pas contenté d’une seule mention de ce nom, mais il l’a répété deux fois pour confirmer que ce dhikr était fait au moyen d’un terme isolé, sans adjonction d’une attribution quelconque, et en maintenant le final non vocalisé. Il s’agit en réalité d’un commentaire de la parole coranique :Pratiquez le dhikr d’Allâh avec constance ﴿ (S.33/V.41), c’est-à-dire en répétant ce nom… et aussi un commentaire de la Parole divine : Et en vérité le dhikr d’Allâh est plus grand﴿ (S.29/V.45). Dans ce hadîth, il a mentionné le nom « Allâh » à l’exclusion de tout autre ; et cela parce qu’il avait la charge d’expliquer aux hommes le sens (universel) de la révélation qui lui était faite. Si le fait pour l’homme de dire « Allâh, Allâh » n’avait pas pour effet d’assurer la sauvegarde de ce monde dans lequel ce dhikr est pratiqué, (le Prophète) n’aurait pas lié à la cessation de ce dhikr la fin du monde au sein duquel il est pratiqué, c’est-à-dire ce bas-monde (dunyâ). Ce dhikr est notre dhikr et celui du maître qui nous a fait entrer dans la Voie. Aucun autre dhikr n’a une utilité comparable. Quand Dieu a dit : Et en vérité le dhikr d’Allâh est plus grand ﴿ (S.29/V.45), Il n’a pas mentionné la forme d’aucun autre dhikr, en dépit de leur nombre. Les Gens d’Allâh en font leur unique dhikr, ce qui produit dans leur cœur un effet immense (amran ‘azîman), qu’aucun autre dhikr ne produit. Un savant qui s’en tenait à l’extérieur des choses ne voyait pas l’utilité de ce dhikr en arguant du fait qu’il s’agit (grammaticalement) d’un sujet (mubtada’) sans prédicat (khabar), alors que tout sujet en requiert un. Ce qu’on peut lui répondre, c’est que le prédicat ne doit pas nécessairement résider dans la phrase énoncée : en l’occurrence, l’utilité se manifeste plutôt chez celui qui pratique l’invocation, au moment où il la pratique au moyen de cette parole (c’est-à-dire le nom « Allâh ») à l’exclusion de toute autre. Ce dhikr produit à l’intérieur de l’invocateur la lumière d’un dévoilement qu’il est seul à pouvoir produire ; mieux encore : il est suivi d’un « prédicat » extérieur qui ne se manifeste pas dans une parole proférée, comme c’est le cas quand la relation (grammaticale) concerne une réalité transcendante (dont le sens est inexprimable), ou encore lorsqu’une louange est faite au moyen d’un acte (et non d’une parole). »
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Texte en arabe :

فكقوله صَلَّى اللهُ عَليهِ وسَلَّم لا تقوم الساعة وعلى وجه الأرض من يقول الله الله‏

فأتى به مرتين ولم يكتف بواحدة وأثبت بذلك أنه ذكر على الانفراد ولم ينعته بشي‏ء وسكن الهاء من الاسم وهو تفسير لقوله تعالى اذْكُرُوا الله ذِكْراً كَثِيراً وهو تكرار هذا الاسم وقوله ولَذِكْرُ الله أَكْبَرُ ولم يذكر إلا الاسم الله خاصة وهو مأمور من الله أن يبين للناس ما نُزِّلَ إِلَيْهِمْ فلو لا إن قول الإنسان الله الله له حفظ العالم الذي يكون فيه هذا الذكر لم‏

يقرن بزواله زوال الكون الذي زال منه وهو الدنيا وهذا الاسم كان ذكرنا وذكر شيخنا الذي دخلنا عليه وما في فوائد الأذكار أعظم من فائدته فلما قال الحق ولَذِكْرُ الله أَكْبَرُ ولم يذكر صورة ذكر آخر مع كثرة الأذكار بالأسماء الإلهية فاتخذه أهل الله ذكرا وحده فانتج لهم في قلوبهم أمرا عظيما لم ينتجه غيره من الأذكار فإن بعض العلماء بالرسوم لم ير هذا الذكر لارتفاع الفائدة عنده فيه إذ كل مبتدأ لا بد له من خبر فيقال له لا يلزم ذلك في اللفظ بل لا بد له من فائدة وقد ظهرت في الذاكر به حين ذكره بهذه الكلمة خاصة فنتج له في باطنه من نور الكشف ما لا ينتجه غيره بل له خبر ظاهر لا في اللفظ كإضافة إلى تنزيه أو ثناء بفعل ومعلوم أنه إذا ذكر أمر ما ثم ذكر أمر ما وكرر على طريق التأكيد له أنه يعطي من الفائدة ما لا يعطيه من ليس له هذا الحكم ولا قصد به فهو أسرع وأنجح في طلب الأمور فلا عبث في العالم جملة واحدة



https://elhaqiqah.wordpress.com/2016/08/29/le-dhikr-allah-allah-assure-la-sauvegarde-de-ce-monde/
 
Al-Shaykh al-Akbar Muhyî al-Dîn ibn al-‘Arabî écrit dans « al-Futûhât al-Makiyyah » (Vol.4 , p.11) chapitre 361 :

« Le Prophète [عليه الصلاة والسلام] a dit : « L’Heure ne se lévera pas tant que demeurera sur la surface de la terre quelqu’un pour dire : « Allâh, Allâh » ». Il ne s’est pas contenté d’une seule mention de ce nom, mais il l’a répété deux fois pour confirmer que ce dhikr était fait au moyen d’un terme isolé, sans adjonction d’une attribution quelconque, et en maintenant le final non vocalisé. Il s’agit en réalité d’un commentaire de la parole coranique :Pratiquez le dhikr d’Allâh avec constance ﴿ (S.33/V.41), c’est-à-dire en répétant ce nom… et aussi un commentaire de la Parole divine : Et en vérité le dhikr d’Allâh est plus grand﴿ (S.29/V.45). Dans ce hadîth, il a mentionné le nom « Allâh » à l’exclusion de tout autre ; et cela parce qu’il avait la charge d’expliquer aux hommes le sens (universel) de la révélation qui lui était faite. Si le fait pour l’homme de dire « Allâh, Allâh » n’avait pas pour effet d’assurer la sauvegarde de ce monde dans lequel ce dhikr est pratiqué, (le Prophète) n’aurait pas lié à la cessation de ce dhikr la fin du monde au sein duquel il est pratiqué, c’est-à-dire ce bas-monde (dunyâ). Ce dhikr est notre dhikr et celui du maître qui nous a fait entrer dans la Voie. Aucun autre dhikr n’a une utilité comparable. Quand Dieu a dit : Et en vérité le dhikr d’Allâh est plus grand ﴿ (S.29/V.45), Il n’a pas mentionné la forme d’aucun autre dhikr, en dépit de leur nombre. Les Gens d’Allâh en font leur unique dhikr, ce qui produit dans leur cœur un effet immense (amran ‘azîman), qu’aucun autre dhikr ne produit. Un savant qui s’en tenait à l’extérieur des choses ne voyait pas l’utilité de ce dhikr en arguant du fait qu’il s’agit (grammaticalement) d’un sujet (mubtada’) sans prédicat (khabar), alors que tout sujet en requiert un. Ce qu’on peut lui répondre, c’est que le prédicat ne doit pas nécessairement résider dans la phrase énoncée : en l’occurrence, l’utilité se manifeste plutôt chez celui qui pratique l’invocation, au moment où il la pratique au moyen de cette parole (c’est-à-dire le nom « Allâh ») à l’exclusion de toute autre. Ce dhikr produit à l’intérieur de l’invocateur la lumière d’un dévoilement qu’il est seul à pouvoir produire ; mieux encore : il est suivi d’un « prédicat » extérieur qui ne se manifeste pas dans une parole proférée, comme c’est le cas quand la relation (grammaticale) concerne une réalité transcendante (dont le sens est inexprimable), ou encore lorsqu’une louange est faite au moyen d’un acte (et non d’une parole). »
La sauvegarde du monde procède de faire la volonté d'Allah.
C'est indémontable.
 
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