un peu d'histoires .... qu'en dites-vous? ;)

soheyla

Why not !!!
salam ALLAH ta3ala 3aleykoum :)

j'aimerai ouvrir ce post en l'honneur des compagnions hommes et femmes du prophète muhammad 3alayhy salato wa salam

qu'en pensez-vous?

vous pourriez vous aussi nous partager ce que vous connaissez de leurs histoires ainsi nous les connaitrions mieux bi idhnillah :rouge:

je propose de commencer par l'histoire d'une femme merveilleuse .... Asmae ben abu bakr as siddiq !

Asma est la fille d'Abou Bakr (célèbre compagnon du prophète) et de Qoutila bent Abdel-Ouzza. Elle est née vers l’an 596, soit 14 années avant la révélation coranique. Elle était la demi-sœur de Aicha, l’épouse du prophète. Elle était parmi les premières personnes qui ont cru en Mohamed (saws) et la 17éme à embrasser l’islam. Elle avait cette particularité de ne jamais s’être prosternée devant une statut ou une quelconque idole.

Elle était l’épouse du celèbre compagon du prophète Zubayr ibn al-Aouam avec qui elle a eu deux fils, Abdoullah Ibn Zoubir et Oroua Ibn Zoubir, qui ont marqué l’avenir de l’islam et ils occupent une grande place dans l’histoire de celui-ci.

Elle a été rendue célèbre par son surnom’’ Thatou nitakayn’’ qui veut dire à peu près «celle qui a deux ceintures».
Elle fut surnommée ainsi le jour où son père Abou Bakr et le prophète Mohamed (saws), devaient émigrer à Médine. Le projet était tenu dans le plus grand secret et Asmaa était la seule personne au courant de cette initiative, car les Koraïchite soupçonnaient Mohamed de vouloir s’enfuir et voulaient absolument le tuer avant qu’il n’arrive à Médine, sa destination. Le prophète et son compagnon Abou Bakr se sont refugié dans la grotte de ‘’Thaour’’, située en haut d’une des montagnes qui entourent la Mècque.

Asmaa était alors enceinte, à son dernier mois de grossesse. Elle devait approvisionner son père et le prophète en nourriture et en eau mais devait cacher les vivres qu’elle devait porter. Alors elle divisa sa ceinture en deux parties. L’une pour soutenir son ventre de femme enceinte et l’autre pour y mettre et accrocher la nourriture. Elle fût ainsi surnommée, la femme aux deux ceintures…

Après les trois jours passés dans la grotte et lorsqu’elle s’assura que ses deux protégés avaient atteint leur but, Médine, elle émigra à son tour car ni sa grossesse touchant à son terme, ni la perspective d’un voyage long, rude et pénible ne la dissuadèrent de rejoindre le reste des musulmans. Juste avant d’arriver à Médine de quelques kilometres, elle accoucha et mis au monde son célèbre fils Abdallah Ibn Zoubir, premier musulman issu des mouhadjirine, né à Médine…

Asmaa était célèbre pour sa clairvoyance, ses qualités nobles et pour son intelligence. Le jour où son père Abou Bakr, alloua toute sa fortune au service de l’islam et des musulmans, son grand père aveugle, soupçonna son fils et demanda à Asmaa de lui ouvrir le coffre où mettait Abou Bakr son argent. Elle s’empressa d’y mettre des petits sacs avec des objets ronds et des cailloux plats pour que, en les palpant, son grand père les prendrait pour des bourses de pépites, de pièces d'or et de monnaie.

Elle était d’une générosité extrême. En parlant d’elle, Abdallah son fils disait :: "Je n’ai pas connu d’aussi généreux que ma tante Aïcha, l’épouse du prophète (saws) et Asmaa, ma mère. Mais chacune avait sa façon d’exprimer cette générosité. Ma tante réunissait les objets jusqu’à ce qu’il en eut assez pour ensuite les redistribuer aux nécessiteux. Ma mère, au contraire, donnait aussitôt et ne gardait rien pour le lendemain".

A la fin de sa vie qui dura un siècle entier selon les historiens et les biographes, elle fût affligée par la mort de son fils Abdallah qui mourut dans des circonstances assez tragiques qui nécessitent un tread à part . Elle mourût seulement dix jours après lui, à l’âge de cent ans environ, vers l'an 696 à peu près.



à vous..... barrakallahou fikoum de bien vouloir respecter ce post .....
 

tarekkk

Le Coran suffit!
salam ALLAH ta3ala 3aleykoum :)


à vous..... barrakallahou fikoum de bien vouloir respecter ce post .....
Pardonne ma conduite mais je ne peux m'empêcher de pester quand je vois ce genre d'erreurs!
"Barraka allah fikoum de bien vouloir respecter ce post" veut dire: Dieu vous a béni de bien respecter ce post.
Or la phrase correcte serait: Si vous respectez ce poste, que Dieu vous bénisse!
Donc en arabeçais la phrase juste donne: Si vous respectez ce poste, rabi youbarik lakoum!
 
Pardonne ma conduite mais je ne peux m'empêcher de pester quand je vois ce genre d'erreurs!
"Barraka allah fikoum de bien vouloir respecter ce post" veut dire: Dieu vous a béni de bien respecter ce post.
Or la phrase correcte serait: Si vous respectez ce poste, que Dieu vous bénisse!
Donc en arabeçais la phrase juste donne: Si vous respectez ce poste, rabi youbarik lakoum!

Soit, mais ne crois-tu pas que l'essentiel était ailleurs ?

Merci à l'auteur du post de cette initiative très louable.
 

soheyla

Why not !!!
Pardonne ma conduite mais je ne peux m'empêcher de pester quand je vois ce genre d'erreurs!
"Barraka allah fikoum de bien vouloir respecter ce post" veut dire: Dieu vous a béni de bien respecter ce post.
Or la phrase correcte serait: Si vous respectez ce poste, que Dieu vous bénisse!
Donc en arabeçais la phrase juste donne: Si vous respectez ce poste, rabi youbarik lakoum!


salam akhy

barrakallahou fik d'avoir corriger l'erreur :cool:

allah ejazik bi alf kheyr ;)
 

soheyla

Why not !!!
Merci à l'auteur du post de cette initiative très louable.

salam campesino

je t'en prie

je rajouterai ceci a propos de asma bint abu bakr :)


Un jour, sa mère Qutaylah vint lui rendre visite à Médine. Elle n'était pas musulmane et était divorcée de son père depuis l'époque pré-islamique. Elle lui apporta des raisins secs, du beurre clarifié, et d qaraz (des cosses de bois de santal).

Dans un premier temps Asmâ' refusa de l'admettre dans sa demeure , et n'accepta pas les présents. Elle envoya quelqu'un chez `Â'ishah pour s'informer auprès du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) de l'attitude à adopter à l'égard de sa mère, il répondit qu'elle devait certainement la recevoir en sa demeure et accepter les présents. C'est à cette occasion que les versets suivants furent révélés au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui): "Allâh ne vous défend pas d'être bienfaisants et équitables envers ceux qui ne vous ont pas combattus pour la religion et ne vous ont pas chassés de vos demeures. Car Allâh aime les équitables. * Allâh vous défend seulement de prendre pour alliés ceux qui vous ont combattu . Ceux qui les prennent pour alliés sont les injustes" [Sourate 60-Al Mumtahanah (l'éprouvée), versets 8-9]

Au début , la vie à Médine était dure pour Asmâ', et tel était le cas pour beaucoup de Musulmans. Son mari était assez pauvre et ne possédait qu'un cheval qu'il avait acheté. Asmâ' décrivit ces jours d'antan en ces termes: "Je me chargeais d'apporter du fourrage au cheval, de lui donner de l'eau et de le brosser. Je devais également moudre du grain et en faire du levain, mais je n'étais pas très douée pour la cuisson du pain. Les femmes de la tribu des Ansars le faisaient pour moi. C'étaient des femmes d'une grande bonté. Je transportais le grain sur ma tête depuis le potager que cultivait Az-Zubayr, et qui lui avait été attribué par le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Il se trouvait a trois farsakh (environ 8 km) du centre de la ville. Un jour, je me trouvais sur la route portant du grain sur la tête lorsque je rencontrai le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et un groupe de Compagnons. Il m'appela et arrêta son chameau de sorte que je puisse monter. j'étais gênée de voyager avec le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), tout en songeant à la jalousie de Az-Zubayr - il était le plus jaloux des hommes - Le Prophète(paix et bénédiction de Dieu sur lui) réalisa que j'étais embarrassée et poursuivit son chemin. Plus tard, Asmâ' rapporta exactement ce qui s'était passé à Az-Zubayr qui dit: 'Par Allâh! Le fait que tu sois obligée de porter ce grain m'est plus pénible que de te voir partager la monture du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui)".

Asmâ' était manifestement une femme sensible et dévouée. Elle et son mari travaillèrent extrêmement dur jusqu'à ce que leur situation s'améliore progressivement. Cependant il arrivait qu'Az-Zubayr la traita durement. Un jour, elle alla s'en plaindre à son père. Il lui fit cette réponse : "Ma fille, fais donc preuve de patience, car si une femme à un époux vertueux et qu'elle ne se remarie pas après sa mort, ils seront de nouveau réunis au Paradis".

Az-Zubayr finit par devenir un des hommes les plus riches parmi les Compagnons, mais en aucun cas cela remit en question les principes d'Asmâ'. Son fils Al-Mundhir lui envoya une fois une robe très élégante, faite d'une étoffe coûteuse et raffinée. Asmâ', devenue aveugle, dit en touchant le tissu: "C'est affreux. Rends-la lui". Al-Mundhir en fut bouleversé et dit: "Mère, elle n'est pourtant pas transparente". "Elle n'est peut-être pas transparente, rétorqua-t-elle, mais elle trop étroite et laisse deviner les pourtours du corps".

Si les événements et aspects de la vie d'Asmâ' cités ci-dessus pouvaient être oubliés, sa dernière rencontre avec son fils Abdullâh devrait rester l'un des moments les plus mémorables du début de l'Histoire de l'Islam. Lors de cette rencontre elle montra l'acuité de son intelligence, la fermeté de sa résolution et l'intensité de sa foi. Abdullâh aspirait au Califat après la mort de Yazîd Ibn Mu`âwiyah. Le Hijâz, l'Egypte, l'Irak, le Khorasân et une grande partie de la Syrie lui étaient favorables et le proclamèrent Calife. Toutefois les Omeyyades continuèrent de contester ce Califat et dressèrent une armée formidable sous les ordres d'Al-Hajjâj Ibn Yûsuf Ath-Thaqafî. Des batailles implacables furent livrées entre les deux camps, durant lesquelles Abdullâh Ibn Az-Zubayr s'illustra par ses actes de bravoure et d'héroïsme.


suite...
 

soheyla

Why not !!!
suite

Malgré cela plusieurs de ses partisans ne purent supporter la contrainte persistante de la guerre et finirent par déserter peu a peu. Il se réfugia dans la Mosquée Sacrée de La Mecque et c'est là qu'il alla trouver sa mère, qui était alors vieille et aveugle, et dit: Que la paix soit sur toi, mère et la clémence et la grâce d'Allâh". "Et que sur toi soit la paix, Abdullâh' répondit-elle. Qu'est-ce qui t'amène ici à cette heure alors qu'au Haram (Mosquée Sacrée), les catapultes d'Al-Hajjâj font pleuvoir sur tes soldats des blocs de pierres qui secouent les maisons de La Mecque?". 'Je viens te demander conseil", dit-il. "Me demander conseil ?'' s'étonna-t-elle. "A quel sujet?". "Les gens m'ont abandonné par crainte d'Al-Hajjâj ou alors parce qu'ils se sont laissés tenter par ce qu'il avait à leur offrir. Même mes enfants et ma famille m'ont quitté. Il ne reste plus qu'une poignée d'hommes, qui, bien que vaillants et dévoués, ne résisteront pas plus d'une heure ou deux. Les messagers des Banû Omayyah (les Omeyyades) sont dès à présent en train de négocier avec moi, m'offrant n'importe quelle richesse que je pourrai nommer. Devrais-je rendre les armes et prêter serment d'allégeance à Abd Al-Malik Ibn Marwan. Qu'en penses-tu". Elle répondit en élevant la voix: "C'est ton combat, Abdullâh, et tu te connais mieux que quiconque. Si tu penses que tu as raison et que tu défends la vérité, alors ne baisse pas les bras et bats-toi, à l'instar de tes compagnons qui ont persévéré et sont morts sous ton drapeau. Si toutefois tu désirais ce monde, quel pauvre malheureux tu serais. Tu te seras détruit, et tu auras détruit tes hommes". "Mais, dit-il, je serai tué aujourd'hui, sans aucun doute..". "Cela vaut bien mieux que de te rendre à Al-Hajjâj volontairement et que des esclaves de Banû Omayya jouent avec ta tête". "Je n'ai pas peur de la mort, dit-il, je crains seulement d'être mutilé". Et sa mère de lui signaler : "Il n'y a rien après la mort qu'un homme puisse craindre. Un mouton, une fois égorgé, ne ressent pas la douleur du dépeçage". Le visage d'Abdullâh s'illumina et il dit : "Quelle mère vénérable! Sois bénie pour la noblesse de tes qualités! Je suis venu à toi en cet instant pour entendre ce que j'ai entendu. Dieu sait que je n'ai pas faibli ni désespéré. Il est Témoin que je n'ai pas combattu par amour de ce monde et ses tentations mais uniquement par colère pour l'Amour d'Allâh car Ses limites ont été transgressées. Et me voici, m'en allant vers ce qui te réjouit. Donc si j'étais tué, ne t'afflige pas et rends-moi grâce auprès d'Allâh". "Je ne m'affligerais, dit Asmâ' - vieillie mais résolue - que si tu étais tué pour une cause vaine et injuste". "Sois assurée que ton fils n'a pas soutenu une cause injuste, qu'il n'a commis aucune mauvaise action, qu'il ne s'est rendu coupable d'aucune injustice envers un musulman ou un dhimmi (non musulman vivant dans la société musulmane), et qu'il n'y a rien de plus plaisant à ses yeux que la Satisfaction d'Allâh, Le Tout Puissant, Le Plus Grand. Je ne dis pas cela pour alléger ma conscience. Dieu sait que je l'ai dit uniquement pour raffermir et rassurer ton Coeur". "Louange à Allâh qui t'a fait agir conformément à ce qu'Il aime et ce que j'aime. Viens plus près de moi mon fils, que je puisse sentir et humer ton corps car cette rencontre est peut-être la dernière". Désignant son armure, elle dit: "Ceci, mon fils, n'est pas l'accoutrement de celui qui desire le martyre. Ôte-le. Cela rendra tes mouvements légers et rapides. Revêts plutôt ton sirwal (un long sous-vêtement) de sorte que si tu étais tué ta `awrah (partie intime) ne serait pas exposée".

Abdullâh retira son armure et mit son sirwal. Alors qu'il s'en allait vers le Haram pour rejoindre le combat, il dit: "mère, ne me prive pas de tes dou'a (prières)". Levant ses mains au ciel elle pria: "O Seigneur, aie pitié pour ses longues heures de veille et ses sanglots dans les ténèbres de la nuit pendant que les gens dormaient. O Seigneur aie pitié pour sa faim et sa soif durant son voyage de Médine à La Mecque alors qu'il jeûnait. O Seigneur bénis sa bienfaisance envers sa mère et son père. O Seigneur je lui rends grâce pour Ta cause et je me réjouis de tout ce que tu auras décidé pour lui. Et accorde-moi en hommage pour lui, la récompense de ceux qui sont patients persévérants".

A la tombée de la nuit, Abdullâh était mort. A peine une dizaine de jours plus tard, sa mère mourut à son tour. Elle était alors âgée de cent ans. l'âge ne l'avait pas rendue infirme et n'avait pas altéré la vivacité de son esprit.
 

suzaan

Lamiaa
salam ALLAH ta3ala 3aleykoum :)

j'aimerai ouvrir ce post en l'honneur des compagnions hommes et femmes du prophète muhammad 3alayhy salato wa salam

qu'en pensez-vous?

vous pourriez vous aussi nous partager ce que vous connaissez de leurs histoires ainsi nous les connaitrions mieux bi idhnillah :rouge:

je propose de commencer par l'histoire d'une femme merveilleuse .... Asmae ben abu bakr as siddiq !

Asma est la fille d'Abou Bakr (célèbre compagnon du prophète) et de Qoutila bent Abdel-Ouzza. Elle est née vers l’an 596, soit 14 années avant la révélation coranique. Elle était la demi-sœur de Aicha, l’épouse du prophète. Elle était parmi les premières personnes qui ont cru en Mohamed (saws) et la 17éme à embrasser l’islam. Elle avait cette particularité de ne jamais s’être prosternée devant une statut ou une quelconque idole.

Elle était l’épouse du celèbre compagon du prophète Zubayr ibn al-Aouam avec qui elle a eu deux fils, Abdoullah Ibn Zoubir et Oroua Ibn Zoubir, qui ont marqué l’avenir de l’islam et ils occupent une grande place dans l’histoire de celui-ci.

Elle a été rendue célèbre par son surnom’’ Thatou nitakayn’’ qui veut dire à peu près «celle qui a deux ceintures».
Elle fut surnommée ainsi le jour où son père Abou Bakr et le prophète Mohamed (saws), devaient émigrer à Médine. Le projet était tenu dans le plus grand secret et Asmaa était la seule personne au courant de cette initiative, car les Koraïchite soupçonnaient Mohamed de vouloir s’enfuir et voulaient absolument le tuer avant qu’il n’arrive à Médine, sa destination. Le prophète et son compagnon Abou Bakr se sont refugié dans la grotte de ‘’Thaour’’, située en haut d’une des montagnes qui entourent la Mècque.

Asmaa était alors enceinte, à son dernier mois de grossesse. Elle devait approvisionner son père et le prophète en nourriture et en eau mais devait cacher les vivres qu’elle devait porter. Alors elle divisa sa ceinture en deux parties. L’une pour soutenir son ventre de femme enceinte et l’autre pour y mettre et accrocher la nourriture. Elle fût ainsi surnommée, la femme aux deux ceintures…

Après les trois jours passés dans la grotte et lorsqu’elle s’assura que ses deux protégés avaient atteint leur but, Médine, elle émigra à son tour car ni sa grossesse touchant à son terme, ni la perspective d’un voyage long, rude et pénible ne la dissuadèrent de rejoindre le reste des musulmans. Juste avant d’arriver à Médine de quelques kilometres, elle accoucha et mis au monde son célèbre fils Abdallah Ibn Zoubir, premier musulman issu des mouhadjirine, né à Médine…

Asmaa était célèbre pour sa clairvoyance, ses qualités nobles et pour son intelligence. Le jour où son père Abou Bakr, alloua toute sa fortune au service de l’islam et des musulmans, son grand père aveugle, soupçonna son fils et demanda à Asmaa de lui ouvrir le coffre où mettait Abou Bakr son argent. Elle s’empressa d’y mettre des petits sacs avec des objets ronds et des cailloux plats pour que, en les palpant, son grand père les prendrait pour des bourses de pépites, de pièces d'or et de monnaie.

Elle était d’une générosité extrême. En parlant d’elle, Abdallah son fils disait :: "Je n’ai pas connu d’aussi généreux que ma tante Aïcha, l’épouse du prophète (saws) et Asmaa, ma mère. Mais chacune avait sa façon d’exprimer cette générosité. Ma tante réunissait les objets jusqu’à ce qu’il en eut assez pour ensuite les redistribuer aux nécessiteux. Ma mère, au contraire, donnait aussitôt et ne gardait rien pour le lendemain".

A la fin de sa vie qui dura un siècle entier selon les historiens et les biographes, elle fût affligée par la mort de son fils Abdallah qui mourut dans des circonstances assez tragiques qui nécessitent un tread à part . Elle mourût seulement dix jours après lui, à l’âge de cent ans environ, vers l'an 696 à peu près.



à vous..... barrakallahou fikoum de bien vouloir respecter ce post .....

tré bonne idée de votre part , c la meileur histoire ces hommes et ces femmes sont les bons exemples pour ceux qui veulent le paradis, a part le profete Alyh salat wa salm et ses femmes , on peut aussi poster la vie des sahabs avec leurs epouses car ils sont parti du sunnah.
J revien inchAllah
 

soheyla

Why not !!!
tré bonne idée de votre part , c la meileur histoire ces hommes et ces femmes sont les bons exemples pour ceux qui veulent le paradis, a part le profete Alyh salat wa salm et ses femmes , on peut aussi poster la vie des sahabs avec leurs epouses car ils sont parti du sunnah.
J revien inchAllah

Baraka Allahou fik Soheyla pour ce post! Très bonne idée ;-)

salam et merci a vous deux

vous pouvez postez aussi !!! merci ^_^



J'appellerais plutôt ça des contes, des légendes

Ceci n'est pas de l'histoire

T'inquiètes pas, il y'en aura beaucoup prendrons ça à la lettre malgré la nuance faite!

salam ou shalom ou namasté

je ne vous oblige pas mes petits à lire ces histoires !! :D

par contre!! vous voulez que je vous compte l'histoire du petit chaperon rouge???? c'est rapporté par l'imam perrault :D
 

soheyla

Why not !!!
trève de plaisenterie ;)

tout d'abord salam ALLAH 3aleykoum

aujourdhui je vais vous mettre l'histoire de Abou Dhar Al Ghiffari ou Jounob ben Jounada ..... Chef de l’opposition et ennemi des richesses de la tribut de Ghiffar


Abou Dhar était le 5è ou 6è converti de l’Islam, il avait une vision pour la vérité, il se rebellait contre l’idôlatrie dans la période antéislamique et croyait en un seul Dieu et Magnificent. Lorsqu’il apprit qu’un homme de Mekka prêchait cette idéologie, il se rendit auprès de lui et se convertit.

Il appartenait à la Tribu de Ghiffar connu pour être les détrousseurs de la route, le Prophète (saw) avait dit : " Dieu dirige qui il veut ". Il est né pour se rebeller contre le mal où il se trouve, il avait une nature active et exubérante ce qui lui valut dès les premiers temps de sa conversion d’être frappé par les Qoreich. On rapporte qu’il vit deux femmes se prosterner devant deux idôles et à cette vue, il blasphéma les idôles, les hommes coururent et le frappèrent à le laisser inconscient.

Ayant saisi sa franchise, le Prophète (saw) lui ordonna de se rendre parmi les siens. Quelques années passèrent, l’Hégire avait eu lieu. Un jour, à Médine, les hommes virent des nuages de poussière, des files de gens à pieds et à cheval s’empressait de rentrer à la Médina, c’était Abou Dhar amenant avec lui deux tribus , la sienne et celle des Aslam, tous musulmans, hommes, femmes, vieux, jeunes... Le désert n’a jamais porté, ni les prairies n’ont ombragé un homme plus sincère qu’Abou Dhar. Sa sincérité n’était pas une vertue muette car la sincérité muette n’est pas une sincérité car pour lui, la sincérité doit être proclamé, scander le vrai et braver le mal.

Le Prophète (saw) ayant deviné lui dit un jour "Que feras tu si tu vois des Gouverneurs s’approprier des tributs ". Il répondit : "Je les frapperais de mon sabre ! " Le Prophète (saw) répliqua : " Je te le déconseille et patiente jusqu’à ce que tu me rencontres". Durant le Califat d’Omar, les richesses étaient partagées équitablement, Omar imposant une vie ascétique, une sobriété et une justice. Mais le Calife devait un jour mourir et l’argent que Allah a rendu serviteur à l’Homme était sur le point de devenir maître absolu. Abou Dhar sentait le danger et ne sortait point son épée, un seul mot de sa bouche était plus efficace, il affrontait avec sincérité les Gouverneurs, les riches en leur disant " Prenez le nécessaire, ne soyez pas avides, Allah n’a t-il pas dit "Ceux qui thésaurisent l’or et l’argent, on le leur appliquera sur le front des plaques portées à chaud ".

Il commença par le fief de Moâwiya Ben Abou Sofiane à Damas, fief le plus riche du monde musulman. Abou Dhar voyait les pauvres et cette richesse débordante. Il attrapa Moâwiya en lui disant : "Le Gouverneur doit avoir faim avant son peuple et doit être le dernier à se rassasier. " Avec la venu d’Abou Dhar, Damas devint en ébullition, cela arriva aux oreille du Calife Othman Ben Affane (raa) qui le rappela à ses côtés avec gentillesse. Abou Dhar partit pour Rabdha avec la permission du Calife. Son dégoût pour les richesses l’amena à rejeter Moussa El Achari et Abou Horeira qui étaient tous deux gouverneurs. Un jour, il dit : "Mon ami le Prophète (saw) m’a dit sept choses : Aimer les pauvres et s’approcher de Dieu, Regarder celui qui est bas et non celui qui est supérieur, de ne rien demander à personne, de maintenir les liens de parentés, de dire la vérité même si elle est amère, de ne pas craindre pour la cause de Dieu le blâme et de dire Il n’y a de puissance et de force qu’en Allah.

Abou Dhar mourut à Rabdha. Abdallah ben Massoûd présent au fin fond du désert à son enterrement relata l’évènement de Tabouk (An 9 de l’Hégire) et dit " 20 ans après Tabouk, la prophétie du Prophète (saw) s’est révélée. En effet, le Prophète (saw) avait dit : "Tu es celui (Abou Dhar) qui marche seul, qui mourra seul et qui sera ressuscité seul ". Que la Miséricorde d’Allah soit sur toi O Abou Dhar.
 
Salam aleykoum wa rahmatoullahi wa barakatouh
barakAllahou fikoum oukhti pour l'initiative et le rappel
Alhamdoulillah
voici ,
Khadîdjah bint Khuwaylid, , 1 des Mères des croyants (radhyallâhou'anhum) est née en 68 avant l'Hégire, de Khuwaylid bin Asad et de Faatimah bint Za'idah.

Elle avait développé par son éducation des traits de caractères dignes d'éloges et était connue et appréciée pour son intelligence, sa pudeur et sa sagesse, au point que l'on commença à l'appeler "Tâhirah" (la pure).
C'était une femme d'affaire accomplie, qui avait bâti sa fortune par l'intermédiaire de quelques hommes qui faisaient du commerce pour son compte.
Elle fut d'abord mariée à Abu Hâlah bin Zurarah des Banu Tameem et fut mère de deux garçons, dont l'un mourut à la bataille d'al-Jamal, en combattant aux côtés d'Ali (radhiyallâhou'anhou).
Elle entendit parler de l'honnêteté et de la générosité du Messager de Dieu (sallallâhou'alayhi wa sallam).
Un jour, Abou Tâlib dit à son neveu : "Je suis un homme sans fortune, les temps sont devenus durs pour nous, nous avons été tourmentés par ces années de misère, et nous n'avons ni possessions matérielles ni marchandises. Cette femme, Khadîdjah, envoie des hommes de ton peuple pour faire des affaires avec sa fortune et ils en gagnent un bénéfice. Alors si elle vient vers toi, montre-lui ton honnêteté."
Khadîdja le fit chercher et lui proposa de se rendre avec sa fortune à ash-Shaam (région de la Syrie) pour faire du commerce. En contrepartie, elle lui donnerait plus qu'elle donnait aux autres hommes qui travaillaient pour elle. Elle enverrait aussi avec lui un de ses jeunes serviteurs du nom de Maysara. Le Messager de Dieu (sallallâhou 'alayhi wa sallam) accepta et partit avec sa fortune et son serviteur, Maysara, jusqu'à ce qu'il atteignit as-Shaam. Là il vendit les articles avec lesquels il était parti et acheta ce qu'il désirait acheter pour le compte de Khadîdja. Accompagné de Maysara, il embarqua pour Makkah avec une caravane. Les transactions qu'il fit rapporta deux fois plus de profit que le profit habituel… et le salaire qu'il reçut de la part de Khadîdja fut le double du salaire qu'elle donnait d'habitude.
Lorsque Maysara rapporta à Khadîdja ce qu'il avait vu du caractère de Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam), elle le fit chercher. Elle lui dit :
"Ô cousin, vraiment, je t'apprécie en raison des liens familiaux qui nous unissent, de l'incontestable noblesse de tes origines, de ton honnêteté et de ta sincérité, mais aussi pour l'intégrité de ton caractère et la véracité de tes propos."
Et elle lui proposa le mariage.
Le Messager de Dieu (sallallâhou 'alayhi wa sallam) en fit part à ses oncles. Hamza vint avec lui et ils appelèrent Khuwaylid qui dit (en ce sens) : "Il est fort, rien ne peut l'atteindre." (Il exprima de la sorte son approbation pour le mariage…)
Ainsi, le Messager de Dieu (sallallâhou 'alayhi wa sallam) l'épousa et lui donna une dot de 20 chameaux.
Elle était âgée de 40 ans quand elle l'épousa, et il en avait 25. Elle fut sa première épouse. Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) ne prit aucune autre femme tant qu'elle fut en vie.
Elle lui donna 6 enfants: Al-Qaasim, 'Abdullah (surnommé Tayyib (le bon) et Tâhir (le pur)), Zaynab, Ruqqayyah, Oum Koulthoum, et Fâtimah.
Quand le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) reçut la mission prophétique, elle fut la première à croire en Dieu et en son Messager Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam); elle fut la première à croire en ce que Son Seigneur lui envoya et le soutint dans sa mission.
A chaque fois que le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) était confronté à des propos détestables de la part des polythéistes qui ne croyaient pas en son message, Dieu le consolait à travers Khadîdja. Celle-ci atténuait ainsi la tristesse que provoquait chez le Messager l'attitude (de refus et de rejet) dont il était témoin de la part des gens.
->
 
suite)
Selon Aicha (radhyallâhou'anha), la Mère des Croyants, le commencement de l'Inspiration Divine ("Wahiy") à l'Envoyé de Dieu (sallallâhou 'alayhi wa sallam) prit la forme de rêves pieux, qui se révélaient véridiques comme la clarté du jour… Ensuite, l'amour de la solitude lui fut donnée.
Il se retirait, seul, dans la grotte de Hîra, où il adorait Dieu Unique continuellement pendant plusieurs jours, jusqu'à ce qu'il désirait voir sa famille. Il prenait avec lui des provisions pour son séjour. Puis, il revenait vers sa femme Khadîdja pour en reprendre de la même façon, quand soudainement la Vérité descendit à lui alors qu'il se trouvait dans la grotte.
L'ange vint à lui et lui demanda de lire. Le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) répondit "Je ne sais pas lire." Le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) ajouta (dans sa narration de l'événement à Aïcha) : l'ange m'attrapa avec force et me serra si fort que je ne pouvais plus le supporter.
Il me relâcha alors et me demanda à nouveau de lire et je répondis : "Je ne sais pas lire." Sur quoi il m'attrapa à nouveau et me serra une seconde fois jusqu'à ce que je ne puisse plus le supporter. Il me relâcha alors et me demanda à nouveau de lire mais à nouveau je répondis : "Je ne sais pas lire." Sur quoi il m'attrapa pour la troisième fois et me serra et me relâcha et dit : "Lis ! Au nom de Dieu, qui a créé tout ce qui existe, qui a créé l'homme à partir d'un caillot de sang, Lis ! Et ton Seigneur est le plus généreux".
Puis le Messager de Dieu (sallallâhou 'alayhi wa sallam) repartit (chez lui) avec la Révélation et le cœur battant très vite. Il vint à Khadîdja bint Khuwaylid et dit :"Couvre-moi ! Couvre-moi !" Elle le couvrit jusqu'à ce que sa peur se dissipa, après quoi il lui raconta tout ce qui s'était passé et dit : "J'ai peur que quelque chose ne m'arrive !" Khadîdja répondit :
"Jamais ! Par Dieu, Dieu ne permettra jamais que tu sois dans une situation de honte ! Tu gardes de bonnes relations avec tes parents et amis, tu aides les pauvres et les miséreux, tu sers généreusement tes invités, et assiste ceux qui sont victimes d'une calamité."
Khadîdja l'accompagne alors chez son cousin Waraqah bin Nawfal bin Asad bin 'Abdul-'Uzza, qui, pendant la période pré-islamique, s'était converti au christianisme et s'était attaché à l'apprentissage de l'hébreu… Il écrivait l'Evangile en hébreu autant que Dieu le permettait. C'était un vieil homme et il avait pratiquement perdu la vue.
Khadeejah dit à Waraqah : "Ecoute l'histoire de ton neveu, Ô mon cousin !" Waraqah demanda : "Ô mon neveu ! Qu'as-tu vu ?"
L'Envoyé de Dieu (sallallâhou 'alayhi wa sallam) décrivit tout ce qu'il avait vu. Waraqah dit : "C'est celui (l'ange Gabriel) qui garde les secrets, qui a été envoyé par Dieu à Moïse. Comme j'aurai aimé être encore jeune et pouvoir vivre jusqu'au moment où ton peuple te chassera."
L'Envoyé de Dieu (sallallâhou 'alayhi wa sallam) demanda : "Vont-ils me chasser ?"
Waraqah lui répondit par l'affirmative et dit : "Quiconque est venu avec quelque chose de semblable à ce que tu as rapporté a toujours été traité avec hostilité et si je devais rester en vie jusqu'au jour où tu seras chassé alors je te soutiendrai fortement. "
Mais après quelques jours, Waraqah mourut, et la Révélation Divine s'arrêta également pendant un certain temps. (…) (Boukhâri)
Le Messager de Dieu (sallallâhou 'alayhi wa sallam) et Khadîdja (radhyallâhou'anha) continuèrent à prier en secret aussi longtemps que Dieu le voulut.
Afeef al-Kanadee rapporte : "Je vins à Makkah pendant les jours d'Ignorance et je voulais vendre pour le compte de ma famille des vêtements et du parfum. J'allai chez al-Abbaas b.'Abdul-Muttalib." Il dit : "Pendant que j'étais dans sa maison, je regardais la Ka'bah. Alors un jeune homme leva sa tête vers le ciel et se tourna, debout, en direction de la Ka'bah. Un adolescent vint et se mit à sa droite. Il ne s'écoula pas beaucoup de temps jusqu'à ce qu'une femme vint et se mit derrière eux. Alors le jeune homme se courba, puis l'adolescent et la femme se courbèrent. Le jeune homme leva sa tête et l'adolescent et la femme la levèrent. Alors le jeune homme se prosterna et l'adolescent et la femme se prosternèrent. " Il continue: "Alors, je dis : "Ô Abbaas ! Vraiment, je vois un grand homme " Abbâs répondit: "Une question importante : Sais-tu quel est ce jeune homme ? " Je dis : "Non." Il dit : "C'est Mouhammad bin Abdoullah bin Abdoul-Mouttalib, mon neveu. Sais-tu quelle est cette femme ?". Je dis : "Je ne sais pas ". Il répliqua: "C'est Khadîdja bint Khouwaylid, la femme de mon neveu… Mon neveu, que tu as vu, nous a rapporté que son Seigneur est le Seigneur des Cieux et de la Terre et qu'il lui a ordonné cette religion qu'il suit. Je jure par Dieu que je ne connais personne d'autre sur Terre qui suit cette religion à part eux. " Afeef dit : "Je voulais être le quatrième (à leurs côtés)… "
->
 
suite)
Le Messager de Dieu (sallallâhou 'alayhi wa sallam) honorait Khadîdja (radhyallâhou'anha) et l'aimait. Il n'était jamais en désaccord avec elle, et ce, avant même de recevoir la Révélation.
Il pensait beaucoup à elle après sa mort et ne se lassait pas de prier pour elle; au point qu'Aisha (radhyallâhou'anha), la Mère des Croyants, en fut jalouse et dit au Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam): "Véritablement Dieu t'a donné mieux que cette vieille femme."
Le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) se mit en colère et dit :
"Non, par Dieu, je jure que Dieu ne m'a jamais rien donné de meilleur qu'elle. Elle fut la femme qui crut en moi quand personne d'autre ne me croyait. Elle a affirmé que je disais vrai quand tout le monde m'accusait de mentir. Elle me soutint avec son argent quand tout le monde m'infligeait des privations. Et Dieu m'apporta à travers elle des enfants, alors qu'aucune autre femme ne m'en a donné. "
En fait, le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) fut si en colère à propos de ce que j'avais dit que son front trembla.
Alors je me suis dis: "Ô Dieu, si le Messager de Dieu (sallallâhou 'alayhi wa sallam) se calme, je ne dirais plus jamais de choses comme ça."
Aicha (radhyallâhou'anha) dit également :"Je n'ai jamais été jalouse d'une autre épouse du Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) comme je l'ai été de Khadîdja (radhyallâhou'anha). Pourtant, je ne l'ai pas vu, mais le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) se souvenait beaucoup d'elle. Parfois, il sacrifiait un mouton, le coupait en morceaux et les envoyait aux amis de Khadîdja (radhyallâhou'anha) et il disait : "Comment puis-je l'oublier ? Elle m'a aussi donné les enfants les plus affectueux."
Aicha (radhyallâhou'anha) dit encore : "Le Messager de Dieu (sallallâhou 'alayhi wa sallam) quittait rarement la maison avant d'avoir parlé de Khadeejah et d'avoir prié pour elle ".
Khadîdja (radhyallâhou'anha), Mère des Croyants, mourut en aidant le Messager de Dieu (sallallâhou 'alayhi wa sallam) à transmettre l'appel de l'islam. Elle quitta ce monde trois années avant l'émigration à Médine, à l'âge de 65 ans. Le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) l'enterra de ses propres mains. Sa mort fut une grande source de tristesse pour le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam).
Qu'Allah soit satisfait d'elle et l'agrée ! Âmine*
 
La valeur du musulman.

Assalaamou alaykoum wa rahmatoullahi wa barakatouh
Louanges à Allah, Celui qui est unique sans associé, Premier sans commencement, Dernier sans fin. Louanges à Allah qui nous a crée d'un même père et d'une même mère, et qui nous a par la suite différenciés.
Louanges à Allah, Celui qui s'est fait connaître à nous par Sa création, et qui en même temps se cache derrière Sa création. Louanges à Allah qui a choisi pour nous la religion de vérité, conforme à la nature humaine, qui ne fait qu'élever celui qui se consacre à elle.

Que la paix et le salut soient sur le Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam), celui qui fut envoyé avec la lumière de la foi pour éclairer l'humanité, et lui montrer la voie. Que la paix et le salut soient sur les gens de sa famille qui ont accepté la vérité (ra), ainsi que sur ses compagnons(ra).

Dans ce qui est connu comme le dernier sermon du Prophète(saw) (en fait les savants disent que ce jour là, il y eut plusieurs discours du Prophète(saw)), et que l'on peut trouver dans toute librairie islamique on trouve, au début du discours du Prophète(saw), une description magnifique de la valeur du musulman. Le Prophète(saw) exhorte les Sahâbas(ra) à considérer tout ce qui touche au musulman comme étant sacré, exactement comme ils considèrent comme sacrés, le jour de Arafat, la plaine de Arafat, le mois de Zoul-Hiddja, etc...
Ces conseils qui valent plus que tout l'or du monde sont bien sûr également pour nous, et j'allais dire surtout pour nous, puisque l'on a beaucoup plus besoin de cela que les Sahâbas(r).
Dans l'histoire de l'humanité, il n'y a pas d'exemple comparable à la fraternité qu'a emmené le Prophète(saw) dans sa communauté.
Allah Taala a uni d'une telle façon les Sahâbas entre eux qu'il nous est même aujourd'hui difficile de réaliser cela tant nous sommes loin de ces qualités.
Ainsi, lorsque les Mouhâdjiriines (ceux qui ont émigré pour protéger leur foi de Makkah Moukarramah vers Madina Mounawwrah) sont arrivés à Madina Mounawwarah, les Ansaars (ceux qui ont accueilli ceux qui ont émigré vers eux) les ont accueilli d'une telle façon, qu'on ne trouve nulle part ailleurs qqch qui soit comparable. Le prophète(saw) a uni les Mouhâdjiriines et les Ansaars en donnant à chaque Mohâdjir(ra) un compagnon parmi les Ansaars(ra). Abou Bakr(ra) a eu comme compagnon Khardja bin Zaid(ra). Omar(ra) a eu comme compagnon Othmaan bin Baalik(ra). Othmaane bin Affâne(ra) a eu Ouwaiz bin Thâbit(ra). Ali(ra) a eu Salmaane Farsi(ra). Abdour Rahmâne bin Auf(ra) a eu Saad bin Rabi(ra).Abou Obeida(ra) a eu Saad bin Maaz(ra). Talha(ra) a eu Kaab bin Mâlik(ra).Moussab bin Omaïr(ra) a eu Ayyoub Ansaari(ra). etc...
Les Ansaars(ra) ont tout partagé avec les Mohâdjiriines(ra) pour l'amour d'Allah, car ils étaient unis dans la foi véritable. Oh Allah, augmente la récompense des Ansaars(ra) qui ont ainsi montré ce que signifie la solidarité.

Où a-t-on un tel exemple d'amour, de respect, de fraternité, de solidarité?
Il semble qu'aujourd'hui, on a choisi la méthode complètement opposée, en choisissant chacun, des frères musulmans pour leur tirer dessus.

Qu'Allah le Tout Puissant, nous pardonne et fasse que notre seul désir soit celui du Prophète(saw), çàd comment les gens vivent dans le bonheur dans cette vie et dans l'autre en s'attachant dans cette vie à la religion véridique.
Wa Allâhou A'lam !
Et Dieu est Plus Savant !
.L'auteur de ce texte est notre regretté frère Salaam. Ne l'oubliez pas dans vos pieuses invocations.
 

suzaan

Lamiaa
Les sahabas

Allah a choisi à cette communauté le meilleur des messagers, lui a révélé le meilleur des livres et Allah a fait de cette communauté la meilleure. Et tout ceci implique qu'Allah ait choisi, comme porteurs de cette religion et comme compagnons du meilleur Messager, les meilleures hommes qui soient après les messagers et les prophètes : Les Sahabas.


Qui considère t-on comme un Sahabi ?


Un Sahabi est, d’après ibn Rajeb :

« Toute personne ayant rencontré le Prophète (Prière et bénédiction d'Allah sur lui) en croyant en lui et qui est mort en étant musulman"[1]*



Ainsi, le fait de dire : " Toute personne qui a vu le Prophète (Prière et bénédiction d'Allah sur lui)est un Sahabi ", ceci est faux puisqu’un Sahabi peut ne jamais avoir vu le Prophète (Prière et bénédiction d'Allah sur lui) comme Ibn oummou Maktoum qui était aveugle.


De même, dire que " Tout musulman qui vécu au temps du Prophète(Prière et bénédiction d'Allah sur lui) est un Sahabi ", ceci est faux également puisqu'il faut impérativement avoir rencontré le Prophète (Prière et bénédiction d'Allah sur lui), en étant croyant et être mort dans la religion de Mouhammad(Prière et bénédiction d'Allah sur lui).


Si depuis sa révélation, la religion a réussit à se perpétuer à travers les générations, et bien elle eut besoin de personnes qui en soient porteuses pour pouvoir ensuite la transmettre de manière sure aux générations qui succédèrent. Mais si la première génération de cette communauté, c'est à dire les compagnons ne furent pas à même de remplir cette tâche, cela signifierait que la religion d'Allah eut été perdue. Et comment alors ceux qui vinrent après eux pourraient-ils avoir reçu une religion qui n'aurait
pas été transmise !!! Il va donc de soit qu'Allah ait fait de ce groupe, qui est en fait le groupe mère, la source d'où l'Islam prit son ampleur et débuta son expansion.



Ainsi les Sahabas apprirent le Coran et la Sounnah du Prophète (Prière et bénédiction d'Allah sur lui),et de la meilleure façon répandirent ses enseignements. D'ailleurs Allah Qui connaît toute chose les loue et vente leur mérite dans plusieurs versets
coraniques :


Allah dit :

"Mouhammad est le Messager d'Allah et ceux qui sont avec lui sont durs avec les mécréants,miséricordieux entre eux. Tu les vois inclinés prosternés recherchant d'Allah grâce et agrément. Leurs visages sont marqués par la trace laissée
par leur prosternation. Telle est leur image dans la Thora. Et l'image que l'on donne d'eux dans l'évangile est celle d'une semence qui sort sa pousse, puis se raffermit, s'épaissit, et ensuite se dresse sur sa tige, à l'émerveillement des semeurs.(Allah) par eux (les croyants) remplit de dépit les mécréants. Allah promet à ceux d'entre eux qui croient et font de bonnes œuvres, un pardon et une énorme récompense" S48 V29

ibn el jawzi a dit : « Et ceci caractérise l'ensemble des Sahabas pour la majorité des savants »[2]


el qourtoubi : a dit concernant "...Il a promis a ceux qui ont cru…"



« C'est à dire qu'Allah a promis à ceux qui sont avec Mouhammad et ce sont eux les croyants dont les œuvres sont pieuses et Allah leur a promis "…un pardon et une immense récompense…" c'est a dire une récompense éternelle : Le Paradis» [3]



El Hafidh ibn Kathir a dit : « Et tous ceux qui sont sur les traces des compagnons rentrent dans le même contexte »[4]


abou ‘aroua ez-zoubayri a dit : « Nous étions chez Malek et il fut fait allusion à un homme qui dénigrait les compagnons du Prophète alors Malek lut ce verset "…Mouhammad est le Messager d'Allah […] par eux (les croyants), (Allah) remplit de dépit les mécréants[…]"


Puis Malek dit : « Celui qui a dans le cœur de la haine (du dépit) envers les compagnons de Mouhammad est concerné par ce verset[5] »
 

suzaan

Lamiaa
Allah dit :

"...On ne peut comparer cependant celui d'entre vous qui a donné ses biens et qui
a combattu avant la conquête de la Mecque, ces derniers sont élus hauts en hiérarchie que ceux qui ont donné leurs biens et combattu après. Or à chacun Allah a promis la plus belle récompense (el Houssna) et Allah est Grand Connaisseur de ce que vous faites" S57 V10

D’après ibn jarir (el Houssna) c'est en fait le Paradis comme ce fut rapporté du Prophète (Prière et bénédiction d'Allah sur lui)
(Marfou') et des compagnons (Maouqouf)[6]

ibn hazm prit pour argument (...or, à chacun Allah a promis el Houssna) pour affirmer que tous les Sahabas sans exception sont promis au Paradis[7]

Allah dit également :

"Les tous premiers croyants parmi les émigrés et les auxiliaires et ceux qui
les ont suivis dans le beau comportement, Allah les a agrée et ils L'agréent. Il a préparé pour eux des jardins sous lesquels coulent des ruisseaux et ils y demeureront eternellement. Voilà l'énorme succès " S9 V100

el hafidh ibn kathir a dit : « Allah nous a certes informé qu'Il était satisfait des premiers parmi les Mouhajirines (Mecquois) et les Ansars (Médinois) et ceux qui les ont suivit dans les bien, alors malheur à celui qui les déteste ou insulte l'un d'entre eux, d'autant plus s'il s'agit du grand véridique, du Calif Abou Bakr ibn abi Kahafa.[...]Que font ces gens-là de leur foi au Coran, lorsqu'ils insultent ceux qu'Allah a agréés !!! Alors que les gens de la Sounnah agréent ceux qu'Allah et Son Messager ont agréés et insultent ceux qu'Allah et Son Messager insultent, prennent pour amis ceux qu'Allah et Son Messager prennent pour amis et pour ennemis ceux qu'Allah et Son Messager prennent pour ennemis. Et les gens de la Sounnah suivent et n'innovent pas et voilà pourquoi ils forment le parti vainqueur d'Allah et sont Ses adorateurs croyants»[8]

Allah dit :

"Allah a très certainement agréé les croyants quand ils t'ont prêté le serment d'allégeance sous l'arbre. Il a su ce qu'il y avait dans leur cœur et a fait descendre sur eux la quiétude, et Il les a récompensés par une victoire proche" S48 V18

ibn hazm a dit : « Allah nous a informé qu'Il savait ce qu'il y avait dans leur cœur, et qu'Il avait fait descendre la paix sur eux, il n'appartient donc à personne de douter des compagnons»[9]



Allah dit :


"Dis: " Louange à Allah et paix sur Ses serviteurs qu'Il a élus ! "Lequel est meilleur ?
Allah ou bien ce qu'ils Lui associent" S27 V59


ibn ‘abdel bar a dit : « Es Saoudi rapporte d'Abou Malek d'après ibn Abassi au sujet de ce verset : « Ceux sont les compagnons de Mouhammad » Tels furent les propos de es Saoudi, de Hassan el Bassri, ibn 'Ouyina et ath-Thawri »[10]


Allah dit aussi:


"… le jour où Allah épargnera l'ignominie au Prophète et à ceux qui croient avec lui …" S66 V8



Cheikh el islam ibn Taymiya a dit : « En somme tout ce qui est dans le Coran comme interpellation aux croyants, aux pieux, aux bienfaisants, ainsi que les louanges qui leur sont faites et bien ce sont eux (c'est à dire les compagnons). Ce sont eux les premiers de cette communauté et les meilleurs de cette communauté à être visés par ces versets »[11]



Références:

« Ousoul I'tiqad Ahl es Sounnah wal Jama'a » de al Imam el Lâlaka-y

Oummou Yassir


[1] Ibn Rajeb dans « El Issaba » Vol.1 p.10* Et ibn Hajar et d’autres ont ajouté : « …même s’il a apostasié, puis est revenu dans l’Islam »
[2] Dans son Tafsir Vol.7 p.173
[3] Dans son Tafsir Vol.7 p.173
[4] Dans son Tafir S48 V29
[5] Rapporté par Abou Nou’aim Vol.2 p.327 ainsi que ibn el Jawzi dans son Tafsir Vol.7 p. 175
[6] Cf. Tafsir d’ibn Jarir
[7] « El Mouhalla » Chp.4 p.148-149
[8] Dans son Tafsir Vol.2 p.148
[9]« El Mouhalla » Chp.4 p.148
[10] « El Isti’ab » 1/ p13
[11] « Minhaj es Sounnah » Vol.2 p.49-50
 
Assalaamou alaykoum wa rahmatoullahi wa barakatouh
Louanges à Allah, Celui qui est unique sans associé, Premier sans commencement, Dernier sans fin. Louanges à Allah qui nous a crée d'un même père et d'une même mère, et qui nous a par la suite différenciés.
Louanges à Allah, Celui qui s'est fait connaître à nous par Sa création, et qui en même temps se cache derrière Sa création. Louanges à Allah qui a choisi pour nous la religion de vérité, conforme à la nature humaine, qui ne fait qu'élever celui qui se consacre à elle.

Que la paix et le salut soient sur le Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam), celui qui fut envoyé avec la lumière de la foi pour éclairer l'humanité, et lui montrer la voie. Que la paix et le salut soient sur les gens de sa famille qui ont accepté la vérité (ra), ainsi que sur ses compagnons(ra).

L’histoire de la Kaâba.
La mosquée sacrée se trouve à La Mecque, une ville de la péninsule arabique à 330 mètres au-dessus de la mer. La date de sa fondation remonte à l’époque d’Ibrahima al-Khalil (psl). C’est dans cette ville que naquit le Prophète de l’Islam, Muhammad (bénédiction et salut soient sur lui). C’est aussi le berceau de la Révélation qui en accueillit la première partie. C’est de là encore que jaillit la lumière de l’Islam et c’est là que se trouve la Mosquée Sacrée, la première installée sur terre pour les hommes en vertu des propos du Très Haut : « La première Maison qui ait été édifiée pour les gens, c' est bien celle de Bakka (la Mecque) bénie et une bonne direction pour l' univers. » (Coran, 3 : 96). Il a été rapporté de façon sûre d’après Abou Dharr qu’il a dit : « J’ai interrogé le messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) à propos de la première mosquée installée sur terre ? - Il a dit : la mosquée sacrée - et puis je lui ai dit : « Laquelle ensuite ? » - Il dit : « La mosquée al-Aqsa » - Je lui ai dit : « Combien de temps s’est écoulé entre les deux ? » - Il a dit : « 40 ans ».

La Kaaba vers laquelle les Musulmans de l’Ouest et de l’Est se dirigent dans leurs prières, se trouve au centre de la mosquée sacrée approximativement. Elle a une hauteur de 15 mètres et revêt la forme d’un grand cube presque carré. Elle a été construite par Ibrahim al-Khalil (psl) sur l’ordre d’Allah le Très Haut. Allah le Puissant et Majestueux dit : «Et quand Nous indiquâmes pour Abraham le lieu de la Maison (La Ka`ba) (en lui disant): "Ne M' associe rien; et purifie Ma Maison pour ceux qui tournent autour, pour ceux qui s' y tiennent debout et pour ceux qui s' y inclinent et se prosternent". » (Coran, 22 :26). Le terme « bawwa’na » signifie : nous l’avons orienté vers et l’avons mis à sa disposition et lui avons donné l’autorisation de construire (Voir le tafsir d’Ibn Kathir). A ce propos le Très Haut dit : « Et quand Abraham et Ismaël élevaient les assises de la Maison: "Ô notre Seigneur, accepte ceci de notre part! Car c' est Toi l' Audient, l' Omniscient. » (Coran, 2: 127).

Wahb ibn Mounabbih dit : « Abraham (psl) le construisit d’abord. Et puis les Amaliqa la reconstruisent puis Djourhoum puis Qousay ibn Kilalb. Quant à la reconstruction effectuée par les Qouraysh, elle est très connue. En effet, ceux-ci se mirent à la reconstruire grâce à des pierres ramassées dans la vallée que les Qouraysh transportèrent sur leurs épaules ; ils la surélevèrent jusqu’à une hauteur de 20 mètres. Cinq années s’écoulèrent entre cette reconstitution de la Kaaba et le début de la Révélation divine faite à Muhammad (bénédiction et salut soient sur lui). Et quinze années s’écoulèrent entre ladite reconstruction et la sortie de Muhammad (bénédiction et salut soient sur lui). Abd Razzaq l’a rapporté d’après Mu’ammar d’après Abd Allah ibn Outhmane d’après Abi Toufayl. Il a rapporté encore d’après Mu’ammar d’après Zuhri (ceci) : « Quand ils la construisirent et atteignirent l’emplacement de l’angle, les Qourayshites se disputèrent au sujet de la désignation de la tribu qui devait la mettre à sa place. Au cours de la dispute, ils se dirent : allons désigner comme arbitre le premier venu qui entrera de ce passage-là. Cette proposition fut acceptée par tous. Et le premier venu était le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui)qui, à l’époque, était un jeune garçon qui portait un habit de Namira. Ils en firent leur arbitre et il donna l’ordre de mettre la pierre sur un morceau de tissu et demanda à chaque chef de tribu de tenir une extrémité du tissu et leur demanda de lever le morceau portant la pierre. Et puis il s’en saisit et le mit à sa place. » Voir Tarikhou Makka d’al-Azraqui (1/161-164).

suite
 
Mouslim a rapporté d’après Aïcha (ra) qu’elle a dit : « J’ai interrogé le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) pour savoir si l’enclos situé derrière la Maison en faisait partie et il m’a dit : oui. Et je lui ai dit : pourquoi ils ne l’intégrèrent-ils pas dans la maison ? - Il a dit : tes contribules se retrouvèrent à court de provisions - Je lui ai dit : Et pourquoi ont-ils surélevé la porte ? - Il dit : c’était pour pouvoir laisser entre celui qui leur plaisait et en interdire l’accès à celui qui leur déplaisait. N’eût-été la récente conversion de ton peuple qui leur inspirerait la réprobation (de toute modification de l’édifice), j’envisagerais l’intégration de l’enclos dans la Maison et ramènerais sa porte au ras du sol.
Avant l’Islam (en l’an de la naissance du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui), la Ka’aba fut l’objet d’une invasion de la part d’Abraha, l’abyssien. Cela eut lieu après la construction par lui d’al-Qoulays, l’église dont il voulut faire la destination du pèlerinage arabe. Il partit à la tête d’une armée comprenant un éléphant. Quand ils arrivèrent à La Mecque, Allah leur envoya des oiseaux par volées dont chacun portait trois pierres ; une au bec et deux dans les pattes. Ces pierres avaient la taille de la graine de moutarde et elles n’atteignaient personne sans la tuer. C’est ainsi que l’armée périt ainsi que ses dirigeants grâce à l’ordre d’Allah, le Puissant et Majestueux. Allah a mentionné cet événement dans Son Livre en ces termes : «N' as- tu pas vu comment ton Seigneur a agi envers les gens de l' Éléphant? N' a- t- Il pas rendu leur ruse complètement vaine? et envoyé sur eux des oiseaux par volées qui leur lançaient des pierres d' argile? Et Il les a rendus semblables à une paille mâchée. » (Coran, 105). Voir as-Sira an-Nabawiyya d’Ibn Hisham, 1/44-58).

Il n’ y avait aucun mur autour de la Ka’aba jusqu’au moment où le besoin s’en fit sentir.dans Mu’djam al-Bouldan (5/146) Yaqout al-Hamawi dit: « Omar (P.A.a) fut le premier à avoir édifié un mur autour de la Ka’aba.En effet, aucun mur n’existait sur place à l’époque du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) et sous le règne d’Abou Bakr.Par la suite, les gens rapprochèrent leurs maisons de la Ka’aba de façon à l’étouffer.C’est alors qu’Omar dit: « La Ka’aba est la maison d’Allah.Or une maison a beesoin d’une cour , et c’est vous qui l’avez envahie et pas elle. » Et puis il acheta les maisons concernées et les fit détruire et intégra l’espace ainsi dégagé à la mosquée.Il détruisit les maisons de ceux parmi les voisins de la Ka’aba qui refusèrent la vente de leurs maisons et il leur en déposa le prix quelque part et ils finirent par venir le récupérer.Il dota la mosquée d’un mur plus court que la taille (d’un homme moyen) et c’est ce mur qui supportait les lampes.

Plus tard, Outhmane paya un prix très cher pour acheter d’autres maisons (pour agrandir la mosquée) On dit qu’il fut le premier à doter la mosquée de galleries dans le cadre de son agrandissement.

Ibn Zoubayr consolida l’édifice, le dota de colonnes , en augmonta les portes et le décora.

Abd al-Malik ibn Marwan suréleva les murs de la mosquée et amena des colonnes (sawani) par voie maritime de l’Egypte à Djeddah.De là à La Mecque, les colonnes furent transportées sur des roues. En outre, Abd al-Malik donna à al-Hadjdjadj ibn Youssouf l’ordre d’habiller la Ka’aba.Quand al-Walid ibn Abd al-Malik prit le pouvoir, il embellit la Ka’aba davantage et dépensa beaucoup pour aménager son goutier et consolider son plafond.

Al-Mahdi ibn Mansour, à son tour, améliora encore la mosquée et la décora davantage et ainsi de suite..
 
suite
La mosquée abrite des vestiges religieux tels la station d’Abraham, c’est-à- dire la pierre sur laquelle il se mettait debout pendant qu’il construisait la Ka’aba, et le puits Zamzam qui est une source d’eau qu’Allah fit jaillir pour Hadjar et son fils Islamel (psl) lorsque ce dernier éprouva de la soif.

L’on ne doit pas oublier la Pierre noire et l’angle yéménite qui constituent des perles (yaqoute) du paradis.

A ce propos, at-Tirmidhi et Ahmad ont rapporté d’après Abd Allah ibn Amr qu’il a dit: « J’ai entendu le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) dire: « L’angle et la station sont des perles du paradis dont Allah a supprimé l’eclat;s’Il ne l’avait pas fait, ils auraient éclairé l’espace entre l’Est et l’Ouest. »(Sounan at-Tirmidhi,804)

A côté de la mosquée sacrée, se dressent les monts as-Safa et al-Marwa.


L’une des spécificités de la mosquée est que c’est la seule mosquée sur terre vers laquelle on se déplace dans le cadre du pèlerinage.A ce propos, le Très Haut dit: « As-Safâ et Al-Marwa sont vraiment parmi les lieux sacrés d' Allah. Donc, quiconque fait pèlerinage à la Maison ou fait la `Oumra ne commet pas de péché en faisant le va-et-vient entre ces deux monts. Et quiconque fait de son propre gré une bonne œuvre, alors Allah est Reconnaissant, Omniscient. » (Coran,2:158).Une autre de ses spécificités est qu’Allah l’a rendue sûre et fait que la prière qui y est effectuée vaut 1000prières ailleurs.
A ce propos, le Très Haut dit: « (Et rappelle- toi) quand nous fîmes de la Maison un lieu de visite et un asile pour les gens - Adoptez donc pour lieu de prière, ce lieu où Abraham se tint debout - Et Nous confiâmes à Abraham et à Ismaël ceci: "Purifiez Ma Maison pour ceux qui tournent autour, y font retraite pieuse, s' y inclinent et s' y prosternent. » (Coran,2:125) et :
«. Là sont des signes évidents, parmi lesquels l'endroit où Abraham s'est tenu debout; et quiconque y entre est en sécurité. Et c'est un devoir envers Allah pour les gens qui ont les moyens, d'aller faire le pèlerinage de la Maison. Et quiconque ne croit pas... Allah Se passe largement des mondes . » (Coran,3:97)

Voir Akhbarou Makka d’al-Azraqui et Akhbarou Makka d’al-Fakihi.
C’est Allah le Tout Puissant qui nous assiste et nous guide dans le droit chemin.


de Sheikh Muhammed Salih Al-Munajjid
 
merci cher frere berger, c'est tré interssant
baraka Allahou fik

Salam aleykoum wa rahmatoullahi wa barakatouh
« al Hamdou lillâh, wa-llâhou Akbar, wa Lâ ilâha illa-llah »
Wa fik albaraka oukhti (moi, suis une soeur)

> Un retour aux principes fondamentaux

Le TAWHID est la science la plus noble qui puisse être étudiée, en effet elle traite de l’unicité d’Allah, c’est à dire, tout ce qui Lui revient de droit par excellence et en toute exclusivité. Certains d’entre vous se disent sûrement, «On nous a assez rabâché le Tawhid, on en veut plus ». Mais si le Tawhid est tellement négligé c’est parce qu’on en ignore l’importance.
En fait le Tawhid est d’une importance telle, que le Prophète (Prière et Bénédiction d'Allah sur lui) passa les 23 années de son mission à enseigner, expliquer, et faire appliquer le Tawhid. Le Tawhid est assez important pour qu’Allah nous ordonne d’en avoir la science et d’en comprendre la signification :* La ilaha illa Allah *
Qu’Allah l’Unique nous guide sur le droit chemin. Amin.
Wa Allâhou A'lam !
 

soheyla

Why not !!!
salam ALLAH

une autre histoire d'une femme exemplaire ... mashallah :rouge:


Barakah, Umm Ayman

Nous ne connaissons pas précisément les circonstances qui ont fait que la jeune fille abyssine se retrouva esclave à vendre à la Mecque. Nous ne savons rien de ses racines, de sa mère, de son père ou de ses ancêtres.

Ils furent très nombreux comme elle, filles et garçons, arabes et non-arabes, capturés puis mis en vente sur le marché aux esclaves de la ville. Un terrible sort attendit certains d’entre eux qui se retrouvèrent aux mains de maîtres ou de maîtresses cruels qui les firent travailler comme des bêtes de somme et les traitèrent avec une dureté extrême.


Dans cet environnement hostile, rares furent ceux qui eurent plus de chance et qui rejoignirent les foyers de gens gentils et attentionnés.

Barakah- que Dieu l’agrée - la jeune fille abyssine, fit partie des plus chanceux. Elle fut achetée par le généreux et aimable `Abdullah, le fils d’Abd al-Muttalib. Elle devint l’unique servante de son foyer et lorsqu’il se maria avec la Dame Amina, elle s’occupa d’elle également.

Deux semaines après leurs noces, selon Barakah - qu’Allah l’agrée - le père d’Abdullah vint chez eux et ordonna à son fils de se joindre à une caravane marchande en partance pour la Syrie. Amina en fut profondément attristée et s’écria :
" Que c’est étrange ! Que c’est étrange ! Comment mon mari peut-il partir pour un voyage marchand pour la Syrie alors que je suis encore une jeune mariée et que mes mains portent encore les traces de henné ? "

Le départ d’Abdullah fut déchirant. L’angoisse d’Amina fut si forte qu’elle s’évanouit. Barakah- qu’Allah l’agrée - raconte : " Lorsque je vis qu’Amina était inconsciente, je me mis à hurler de tristesse et de douleur : " O maîtresse ! " Amina ouvrit les yeux et me regarda ; les larmes coulaient abondamment sur son visage. Tout en réprimant un soupir, elle me dit : " Aide-moi à me coucher, Barakah. "

" Amina resta longtemps clouée au lit . Elle ne parla à personne. Elle ne regarda aucun de ceux qui lui rendirent visite, excepté `Abd Al-Muttalib, ce noble et brave vieil homme. " Deux mois après le départ d’Abdullah, Amina m’appela à l’aube un matin et me dit, son visage rayonnant de bonheur :

" O Barakah ! J’ai vu quelque chose d’étrange en rêve. "
" Quelque chose de bon, maîtresse " lui dis-je
" J’ai vu des lumières venant de mon ventre éclairant les montagnes, les collines et les vallées autour de la Mecque. "
" Etes-vous enceinte, maîtresse ? "
" Oui Barakah, " répondit-elle " Mais je ne ressens aucune des gênes que ressentent les autres femmes. "
" Vous allez donner naissance à un enfant béni qui apportera le bien ", lui dis-je.

Aussi longtemps que `Abdullah demeura absent, Amina fut triste et mélancolique. Barakah - qu’Allah l’agrée - resta à ses côtés et essaya de la réconforter et de l’égayer en lui parlant et en lui racontant toutes sortes d’histoires.

Cependant, Amina fut encore plus chagrinée lorsque `Abd Al-Muttalib vint lui dire qu’elle devait quitter sa maison et aller dans les montagnes comme l’avaient fait tous les mecquois et ceci, dans la crainte d’une attaque imminente du roi du Yémen, un dénommé Abraha. Amina lui répondit qu’elle était bien trop affligée et faible pour partir pour les montagnes. Elle insista sur le fait qu’Abraha ne pourrait jamais entrer à la Mecque et détruire la Ka`bah car celle-ci était protégée par le Seigneur - Exalté soit-Il. Abd Al-Muttalib devint très agité alors qu’il n’y avait, sur le visage d’Amina, pas le moindre signe de crainte. Sa certitude que la Ka`bah ne serait pas touchée était fondée. L’armée d’Abraha conduite par un éléphant en avant-garde fut détruite avant qu’elle puisse entrer à la Mecque

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soheyla

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Jour et nuit, Barakah - qu’Allah l’agrée - veilla sur sa maîtresse. Elle raconte : " Je dormais au pied de son lit et j’entendais ses gémissements la nuit lorsqu’elle appelait son mari absent. Ses souirs me réveillaient et je tentais de la réconforter et de lui donner du courage. "

La première partie de la caravane qui se rendit en Syrie rentra et fut joyeusement accueillie par les les familles des commerçants de la Mecque. Barakah - qu’Allah l’agrée - se rendit secrètement à la demeure d’Abd Al-Muttalib pour avoir des nouvelles d’Abdullah mais il ne put lui en donner aucune. Elle retourna auprès d’Amina sans rien lui dire de ce qu’elle vit ou de ce qu’elle entendit de peur de l’attrister davantage. Finalement, la caravane toute entière rentra mais toujours aucune nouvelle d’Abdullah.

Plus tard, Barakah - qu’Allah l’agrée - se trouva chez `Abd Al-Muttalib lorsque la nouvelle du décès d’Abdullah vint de Yathrib. Elle raconte : "Quand j’entendis la nouvelle, je me mis à hurler. Je ne sais pas ce que je fis après cela à part courir chez Amina et me lamenter sur le sort de l’absent qui ne rentrerait plus jamais, me lamenter sur le bien-aimé que nous attendîmes si longtemps, sur le plus beau jeune homme de la Mecque, sur Abdullah, la fierté des Quraysh. "

" Quand Amina entendit la douloureuse nouvelle, elle s’évanouit et je demeurai à son chevet tandis qu’elle oscilla entre la vie et la mort. Il n’y avait personne d’autre que moi dans la maison d’Amina. Je la soignais et veillais sur elle de jour comme de nuit jusqu’à qu’elle donne naissance à son enfant, " Muhammad ", - que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur lui - , une nuit où les cieux resplendirent de la Lumière de Dieu. "

Lorsque Muhammad - que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur lui - naquit, Barakah- que Dieu l’agrée - fut la première à le tenir dans ses bras. Son grand-père vint et l’emmena à la Ka`bah. La Mecque toute entière célébra sa naissance.

Barakah - qu’Allah l’agrée - demeura auprès d’Amina tandis que Muhammad - sur lui la grâce et la paix - fut envoyé à la campagne, sous l’atmosphère vivifiante du désert, confié aux bons soins de la dame Halimah. Au bout de cinq ans révolus, il fut ramené à la Mecque et sa mère le reçut avec tendresse et amour. Barakah - qu’Allah l’agrée - l’accueillit avec une grande joie, une impatience comblée et beaucoup d’admiration.

Lorsque Muhammad - sur lui la grâce et la paix - eut atteint 6 ans, sa mère décida de se rendre sur la tombe de son mari, Abdullah, à Yathrib. A la fois Barakah - qu’Allah l’agrée - et Abd-al-Muttalib tentèrent de l’en dissuader. Toutefois Amina était déterminée. Un matin, ils se mirent en route - Amina, Baraka h- qu’Allah l’agrée - et Muhammad - sur lui la grâce et la paix - , tous trois installés sur un palanquin monté sur un grand chameau faisant partie d’une imposante caravane en partance pour la Syrie. Afin de protéger le tendre enfant de toute tristesse et de toute inquiétude, Amina dissimula à Muhammad - sur lui la grâce et la paix - le fait qu’ils faisaient ce voyage pour voir la tombe de son père Abdullah.

La caravane se déplaça à vive allure. Barakah - qu’Allah l’agrée - tenta de consoler Amina dans l’intérêt de son fils. La plupart du temps durant le voyage, l’enfant dormait avec ses bras autour du cou de Barakah.

La caravane mit dix jours à atteindre Yathrib. Le jeune Muhammad - sur lui la grâce et la paix - fut confié à ses oncles maternels du clan des Banu Najjar le temps qu’Amina puisse se rendre sur la tombe d’Abdullah. Chaque jour durant quelques semaines, elle se recueillit ainsi sur la tombe de son défunt mari. Elle était inconsolable, consumée de tristesse.

Sur le chemin de retour vers la Mecque, Amina tomba sérieusement malade. A mi-chemin entre Yathrib et la Mecque, à un endroit appelé Al-Abwa, ils s’arrêtèrent. La santé d’Amina se détériora rapidement. Une nuit très sombre, une très forte fièvre la gagna. Elle appela Barakah d’une voix étouffée.


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soheyla

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Barakah - qu’Allah l’agrée - raconte : " Elle murmura à mon oreille : ’ Ô Barakah, je vais bientôt quitter ce monde. Je te confie mon fils Muhammad. Il a perdu son père alors qu’il était encore dans mon ventre. Le voici qui perd sa mère sous ses propres yeux. Sois une mère pour lui, Barakah, et ne le quitte jamais. ’

" Mon cœur se brisa à ces mots et je ne pus contenir mes sanglots et mes gémissements. L’enfant fut affligé par mes cris et se mit à pleurer. Il se jeta dans les bras de sa mère et se cramponna à son cou. Elle rendit son dernier soupir puis fut silencieuse à jamais. "

Barakah- qu’Allah l’agrée - pleura. Elle pleura amèrement. Elle creusa de ses propres mains une tombe dans le sable. Elle y enterra Amina et la mouilla de toutes les larmes que son cœur pouvait encore contenir.

Barakah retourna à la Mecque avec l’enfant désormais orphelin et le plaça sous la protection de son grand-père. Elle demeura à ses côtés dans cette demeure afin de s’occuper de lui. Lorsque `Abd Al-Muttalib mourut deux ans plus tard, elle se rendit avec l’enfant à la maison de son oncle Abû Tâlib et continua à veiller au moindre de ses besoins jusqu’à qu’il atteigne l’âge adulte et qu’il épouse la dame Khadîjah - qu’Allah l’agrée.

Barakah demeura ensuite avec Muhammad - sur lui la grâce et la paix - et Khadîjah - qu’Allah l’agrée - dans une maison appartenant à Khadîjah. " Je ne l’ai jamais quitté et il ne m’a jamais quittée, " a-t-elle dit.

Un jour, Muhammad - que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui - l’appela ainsi : " Ya Ummah ! " (il l’appelait toujours ’Mère’). " Je suis maintenant un homme marié et tu es toujours célibataire. Que dirais-tu d’une personne qui viendrait te demander en mariage ? " Barakah regarda Muhammad et lui dit : " Je ne te quitterai jamais. Est-ce qu’une mère abandonne son enfant ? " Muhammad sourit et embrassa sa tête. Il regarda sa femme Khadija et lui dit : " C’est Barakah. C’est ma mère après ma véritable mère. Elle est tout ce qui reste de ma famille. "

Barakah regarda la dame Khadija qui lui dit : "Barakah, tu as sacrifié ta jeunesse pour le bonheur de Muhammad. Maintenant il veut rembourser une partie de la dette qu’il a envers toi. Pour moi et pour lui, accepte de te marier avant que tu ne sois trop âgée. "

" Qui dois-je épouser, ma Dame ? " demanda Barakah.
" Ubayd ibn Zayd de la tribu de Khadraj de Yathrib. Il est venu pour demander ta main. Je t’en prie, ne refuse pas. "

Barakah - qu’Allah l’agrée - accepta. Elle épousa Ubayd ibn Zayd et alla avec lui à Yathrib. Là elle donna naissance à un fils qu’elle appela Ayman et depuis lors les gens l’appelèrent " Umm Ayman " (la mère de Ayman).

Son mariage toutefois ne dura pas très longtemps. Son mari mourut et elle retourna à nouveau à la Mecque pour vivre avec son ’fils’ Muhammad dans la maison de la dame Khadija. A cette époque vivaient sous ce même toit Ali Ibn Abî Tâlib, Hind (la fille de Khadija de son premier mariage), et Zayd ibn Harithah - qu’Allah les agrée.

Zayd - qu’Allah l’agrée - était un arabe de la tribu de Kalb qui fut capturé étant enfant et amené à la Mecque pour être vendu au marché d’esclaves. Il fut acheté par le neveu de Khadîjah et mis au service de celle-ci. Dans le foyer de Khadîjah, le jeune homme s’attacha à Muhammad - sur lui la grâce et la paix - et se mit à son service. Leur relation était semblable à une relation père fils. A tel point que lorsque le père de Zayd vint à la Mecque à sa recherche, Zayd eut le choix donné par Muhammad - sur lui la grâce et la paix - entre suivre son père ou rester avec lui. La réponse de Zayd à son père fut la suivante :

" Je ne quitterai jamais cet homme. Il m’a traité avec noblesse, comme un père traiterait son fils. Pas un seul jour, je me suis senti esclave. Il s’est bien occupé de moi. Il est gentil et aimable avec moi. Il fait tout ce qui est en son pouvoir pour me rendre heureux. Il est le plus noble des hommes et la meilleure des créatures. Comment pourrais-je le quitter et partir avec toi ? ... Je ne le quitterai jamais. "

Plus tard, en public, Muhammad - sur lui la grâce et la paix - proclama la liberté de Zayd - qu’Allah l’agrée. Toutefois , Zayd continua de vivre avec lui comme un membre de son foyer et resta à son service.

Quand Muhammad - sur lui la grâce et la paix - fut béni par la mission Propétique, Barakah et Zayd - qu’Allah les agrée - furent parmi les premiers à croire au message qu’il proclamait. Ils subirent avec les premiers musulmans la persécution que leur infligèrent les Quraysh.


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soheyla

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Barakah et Zayd rendirent de précieux services à la mission du Prophète. Ils agirent à la manière d’un service secret s’exposant à la punition et à la persécution des Qurayshites, risquant leurs vies pour obtenir des informations sur les plans et les conspirations des mécréants.

Une nuit, les mécréants bloquèrent les routes conduisant à la maison d’Al-Arqam où le Prophète - sur lui la grâce et la paix - rassemblait ses Compagnons régulièrement pour leur apprendre les enseignements de l’Islam. Barakah fut chargée de transmettre au Prophète une information urgente de la part de Khadija. Elle risqua sa vie en essayant d’atteindre la maison d’Al-Arqam. Lorsqu’elle arriva et transmit le message au prophète, il sourit et lui dit : " Tu es bénie, Umm Ayman. Sûrement tu as une place au Paradis. " Une fois Umm Ayman partie, le Prophète regarda ses Compagnons et demanda : " Si quelqu’un parmi vous désire épouser une femme des gens du paradis, qu’il épouse Umm Ayman. "

Tous les Compagnons demeurèrent silencieux et ne dirent mot. Umm Ayman n’était ni belle ni attirante. Elle avait à l’époque environ cinquante ans et paraissait plutôt fragile. Zayd ibn al-Harithah - qu’Allah l’agrée - s’avança cependant et dit : " Messager de Dieu, je me marierai avec Umm Ayman. Par Dieu, elle est mieux qu’une femme gracieuse et belle. "

Zayd et Umm Ayman se marièrent et furent bénis par la naissance d’un fils qu’ils nommèrent Usâma. Le Prophète - que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui - aimait Usâma comme son propre fils. Il jouait souvent avec lui, l’embrassait et le nourrissait lui-même. Les musulmans disaient : " Il est le fils bien-aimé du bien-aimé". Dès le plus jeune âge, Usâma - qu’Allah l’agrée - se distingua au service de l’Islam et plus tard le Prophète lui confia de lourdes responsabilités.

Lorsque le Prophète émigra vers Yathrib, qui serait connue plus tard sous le nom de Médine, il laissa Umm Ayman à La Mecque pour s’occuper de certaines de ses affaires en son foyer. Finalement, elle émigra vers Médine par ses propres moyens. Elle fit le long et pénible voyage à travers le désert et le terrain montagneux à pied. La chaleur était accablante et les tempêtes de sable lui cachaient la route mais elle persista, portée par son amour profond et son attachement pour le Prophète - que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui. Lorsqu’elle arriva à Médine, ses pieds étaient endoloris et enflés et son visage était couvert de sable et de poussière.

" Ya Umm Ayman ! Ya Ummi ! ( O Umm Ayman ! O ma mère ! ) Il y a pour toi une place au Paradis ! " s’exclama le Prophète lorsqu’il la vit. Il essuya son visage et ses yeux, lui massa les pieds et lui frictionna les épaules de ses douces mains.

A Médine, Umm Ayman - qu’Allah l’agrée - joua un rôle prépondérant dans les affaires des musulmans. A Uhud, elle distribua de l’eau aux assoiffés et s’occupa des blessés. Elle accompagna le Prophète - sur lui la grâce et la paix - à certaines expéditions, à Khaybar et Hunayn par exemple.

Son fils Ayman - qu’Allah l’agrée - un Compagnon dévoué du Prophète tomba martyr à Hunayn dans la huitième année après l’hégire. Le mari de Barakah, Zayd, fut tué à la batailla de Mu’tah en Syrie après une vie de bons et loyaux services rendus au Prophète et à l’Islam. Barakah à cette époque avait environ soixante-dix ans et demeurait la plupart du temps chez elle. Le Prophète - sur lui la grâce et la paix - accompagné d’Abû Bakr et `Umar - qu’Allah les agrée - lui rendait souvent visite et lui demandait : " Yâ Ummi ! (Ô Mère !) Vas-tu bien ? " et elle lui répondait : " Je vais bien, Ô Messager de Dieu aussi longtemps que l’Islam se porte bien. "


Après que le Prophète - que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui - mourut, on vit souvent Barakah - qu’Allah l’agrée - les yeux en larmes. On lui demanda un jour : "Pourquoi pleures-tu ?". Elle répondit : "Par Dieu, je savais que le Messager de Dieu mourrait un jour mais je pleure maintenant parce qu’il a été mis un terme à la Révélation. "

Barakah - qu’Allah l’agrée - était unique dans le sens où elle fut la seule à être aussi proche du Prophète tout au long de sa vie, de sa naissance à sa mort. Sa vie fut entièrement consacrée au service du foyer du Prophète. Elle demeura profondément attachée à la personne du noble, gentil et attentionné Prophète - sur lui la grâce et la paix. Par dessus tout, sa dévotion à l’Islam fut forte et inébranlable.

Elle mourut durant le Califat de `Uthman, qu’Allah l’agrée. Ses racines étaient inconnues mais sa place au Paradis, elle, est assurée.


fin .....
 
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