fredke
Capitaine Haddock
Ben voila, devant tant de disputes, de mesquineries, de disputes interminables sur des questions de jambon dans le pain ou de tissus sur la tête, je me dis que Dieu, dans tout ça, il n'en n'à rien à foutre de la religion qu'on a choisi tant qu'on l'aime à notre manière. Alors j'ai écrit en vitesse un petit poème. C'est pas du Verlaine mais ça exprime ce que je pense. Moi, plus je m'éloigne des religions et plus je crois en Dieu. Chacun son truc...
Trois fils unis qui aimaient leur père
Se demandaient ce qu'ils pourraient bien faire
Pour exprimer leur amour filial
Et la force du lien familial
Le premier dit "moi, je sais bien qu'il aime
Les vieux rhums des iles tropicales
Offrons-lui pour les fêtes pascales
Une bouteille de Mathusalem"
Le deuxième s'écria "pas question
Que nous le molestions
Avec un tel présent!
Ce qu'il lui faut, c'est un diamant!
Notre père, fit le troisième,
Méprise le bonheur matériel
Au profit des plaisirs sensoriels
Écrivons-lui un requiem
Bouteille de rhum ou pierre précieuse?
Musiques aux sonorités délicieuses?
Chacun des trois frères n'en démordaient pas
Certains de la justesse de leur choix.
Et ne pouvant se mettre d'accord
Ils se battirent tous les trois à mort
Et le père, qui aimait le rhum
La musique sacrée et le décorum
Se retrouva solitaire
Sans plus personne pour lui être aimable
Il n'y a pas qu'une manière d'aimer son père
Chacun à la sienne mais toutes sont remarquables.
Trois fils unis qui aimaient leur père
Se demandaient ce qu'ils pourraient bien faire
Pour exprimer leur amour filial
Et la force du lien familial
Le premier dit "moi, je sais bien qu'il aime
Les vieux rhums des iles tropicales
Offrons-lui pour les fêtes pascales
Une bouteille de Mathusalem"
Le deuxième s'écria "pas question
Que nous le molestions
Avec un tel présent!
Ce qu'il lui faut, c'est un diamant!
Notre père, fit le troisième,
Méprise le bonheur matériel
Au profit des plaisirs sensoriels
Écrivons-lui un requiem
Bouteille de rhum ou pierre précieuse?
Musiques aux sonorités délicieuses?
Chacun des trois frères n'en démordaient pas
Certains de la justesse de leur choix.
Et ne pouvant se mettre d'accord
Ils se battirent tous les trois à mort
Et le père, qui aimait le rhum
La musique sacrée et le décorum
Se retrouva solitaire
Sans plus personne pour lui être aimable
Il n'y a pas qu'une manière d'aimer son père
Chacun à la sienne mais toutes sont remarquables.