Comment dilapider le fond public algérien en 5 lecons - 3/4

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Les députés ne se contentent pas d’une forte hausse de leur rémunération. Ils veulent également bénéficier d’un passeport diplomatique au cours de ses déplacements officiels avec la qualité de "personnalité extrêmement importante" qui aura droit d'assister à toutes les activités et les manifestations officielles organisées dans sa circonscription électorale et la wilaya et bénéficie du premier rang dans le protocole.
Les députés taillent à leur mesure le projet de loi, proposant également de bénéficier d’un congé spécial à la fin de leur mandat au cours duquel ils vont garder toutes les indemnités qu’ils percevaient en tant que parlementaires retraités. Concernant la retraite, le projet de loi stipule la prise en compte « des années d’activités dans les administrations publiques et dans les entreprises publiques ou privées (…)
La pire des corruptions..Il y a une autre corruption dont personne ne parle et qui fait ravage dans beaucoup de pays et particulièrement dans en Algérie Dans cette corruption, on ne donne pas de l’argent, mais on donne à des personnes des postes de responsabilités, non sur la base de leurs compétences, mais uniquement en guise de remerciement pour leur silence et services rendus…
Dans tous les pays où l’usage de la démocratie est absent, comme c'est le cas en Algérie, ne fait pas partie de la culture des responsables et des citoyens, la compétence est souvent le dernier critère pris en compte pour distribuer les postes de responsabilités allant de la direction d’une petite école jusqu’aux plus hauts postes de responsabilités dans les sillages du gouvernement et de l'état.
Quand la culture démocratique et la conscience professionnelle privilégiant l’intérêt général, font défaut, un haut responsable, pour pouvoir gérer tranquillement ses affaires et pour avoir la paix dans l’exercice de ces fonctions, se fera entourer uniquement par des aides dociles qui exécutent les ordres sans discuter. Très souvent, les compétences surtout si elles sont très critiques, sont cataloguées de «têtes dures» et les têtes dures n'en existent pas en Algérie devant l'effet de la rente pétrolière et s'ils en existaient quelques unes, elles sont systématiquement écartées et complètement ignorées.
Ces responsables entourés de leurs bras droits très dociles vont ainsi faire ce qu’ils veulent et même élaborer des projets tronqués ou complètement aberrants ignorant toutes les critiques ou oppositions. Ce n’est pas tout, dés que l’occasion se présente, ces hauts responsables et pour remercier leurs dociles et serviables bras droits, les nommeront pour d’autres postes de responsabilités à la tête d’un grand établissement ou à la tête d’un secteur ministériel. Ces mêmes serviteurs dociles une fois eux-mêmes devenus hauts responsables, vont faire la même chose que leur « piston », se faire entourer que par des dociles et ainsi de suite…
L'Algérie ne dispose pas de remède à ses maux..Il n’y a qu’un seul remède à ce type de corruption, c’est l’application stricte et sans réserves de la Démocratie qui garantie : le respect de l’opposition, la valorisation des compétences même quand elles sont des têtes dures, l’abolition de l’abus de pouvoir, le renforcement du rôle des instances et des commissions dirigeantes des établissements, la démocratisation au maximum du processus de désignation aux hautes responsabilités, le développement d’une culture de la démocratie dès le jeune âge, la reconnaissance, le développement et l’amélioration du travail des syndicats qui doivent jouer le rôle de partenaires sociaux pour aider les responsables et aussi le rôle de garde-fou pour stopper les abus…En citant ces aspect, je fais allusion aux garanties pratiques que nous réserve, à nous Marocains, notre constitution 2011 Mais en Algérie cette sorte de démocratie ne peut exister devant le pouvoir de rentes et devant l'arrogance du pouvoir en place, tant qu'il existe encore à la tête de l’État la vieille génération issue de l'Algérie Française.
Et pourtant, faut-il encore nuire au Maroc?.,Concernant nos relations avec l'Algérie..Quand le mensonge algérien prend l’ascenseur, la vérité Marocaine prend l'escalier, elle fait plus de temps, mais elle finit par arriver..(!) L'Algérie mobilise sa diplomatie et ses ressources pétrolières pour son agenda anti-marocain- Manne pétrolière, manœuvres diplomatiques, hébergement et encadrement des séparatistes. Pour l'Algérie officielle, tous les moyens sont bons pour nuire au Maroc et son intégrité territoriale quitte à payer le prix, combien insoutenable, d'une double précarité politique et socio-économique.
Le constat est profondément regrettable : Quarante ans de folles gesticulations au service d'un "projet" séparatiste fantoche au sud du Maroc auraient coûté 250 milliards de dollars à l'oligarchie militaro-politique au pouvoir, d'après les estimations d'experts algériens.
C'est le chroniquer du journal Algéria Times qui, citant des sources bien informées, avance les budgets colossaux mis à la disposition d'une poignée de représentants des séparatistes, lobbys et médias, au grand dam du peuple algérien éloigné de toute décision le concernant.
Le dernier acte de cette animosité effrénée contre notre Royaume Chérifien a été l'annonce l'été dernier, de l'ouverture d'une université pour les soi-disant cadres du polisario, à l'initiative d'un obscur comité de solidarité avec "le peuple sahraoui", qui n'a d'existence que dans l'imaginaire des officiels algériens.
C'est là une position psycho-statique pour le régime en place qui se présente en défenseur zélé des "causes justes des peuples opprimés", alors qu'il dénie par tous les moyens aux populations kabyle et mozabite leur droit à l'autodétermination linguistique, culturelle et politique, principe qu'il prétend défendre au Sahara Marocain. A longueur d'années d'ailleurs, l'Algérie ne cesse de financer les campagnes hostiles au Maroc et d'acheter voix et prises de position dans le seul dessein de servir de vieilles visées hégémoniques.
De l'avis de tout observateur crédible, pareilles campagnes d'acharnement, et leur corolaire de pétrodollars et de jeu d'influence, de leadership, surtout en Afrique du nord, ne peuvent être interprétées en dehors des problèmes et crises internes de l'Etat Algérien.
Cette analyse est d'autant plus vraie que le pouvoir algérien cherche désespérément depuis des décennies, et avant même le départ de l'occupant espagnol, à maintenir un climat de guerre avec notre pays, le Royaume du Maroc, désigné par des experts étrangers de la chose, en poids lourd du Maghreb, et à forcer le passage vers l'Atlantique.
"Les problèmes intérieurs de l'Algérie ont tendance à prendre de l'ampleur eu égard à sa totale dépendance de la rente des hydrocarbures en baisse heureusement ces jours-ci,, une source énergétique limitée dans le temps", ont fait observé les experts de l'OPEP.
Voilà justement pourquoi les Algériens se demandent avec amertume, je cite: "Pourquoi nos dirigeants ou bien la bande qui gouverne n'arrivent pas encore à comprendre que la véritable bataille est celle du développement économique, la lutte contre la pauvreté et la marginalisation ? fin de citation". En guise de réponse et comme pour mettre le doigt sur l'origine du mal, le journaliste Algérien de l'Algérien Times écrit que les révolutions du peuple algérien demeurent inachevées puisqu'il n'a pas encore récupéré la véritable souveraineté à cause de l'acharnement des nouveaux colonisateurs à se maintenir au pouvoir.
Résumé en quelques mots..De fait, l'Algérie n'a d'autre priorité sur son agenda que le Maroc et son Sahara, bien qu'elle revendique, sans gêne, le statut d'observateur et proclame toujours, à qui veut l'entendre qu'elle n'est pas partie-prenante dans le conflit.
L'oligarchie militaro-politique au pouvoir en Algérie, et avec elle les lobbys et ONG à la solde de la thèse séparatiste en contrepartie de milliards de pétrodollars sonnants et trébuchants, ont essuyé un cinglant camouflet après le refus du Conseil de sécurité, mais aussi du Conseil de l'Europe, d'adhérer à l'idée d'un élargissement du mandat de la Minurso aux droits de l'Homme? Le fait pour lequel, les diplomates algériens se sont donc tournés vers le Conseil des droits de l'Homme à Genève où le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Laamamra a fait spécialement le déplacement pour réclamer, en tant que pays observateur,disait-il, le suivi des "recommandations de l'ONU y afférentes contre attaqué, sans pitié, par nos faucons diplomates en place".
Thèse rejetée également par la communauté internationale, preuve en date, la tenue du 2ème sommet international sur les droits de l'homme tenu récemment à Marrakech, au cours duquel le Maroc s'est engagé à promouvoir les droits de l'hommes dans le sphère de l'entreprise, dépassant ainsi, ce que réclame l'Algérie pour le Sahara Marocain. Et sans surprise, le président du conseil n'y est pas allé par quatre chemins en rappelant à la délégation algérienne la résolution pertinente du conseil de sécurité, seul organe compétent à délibérer sur cette question. D'autant plus la tenue prévue à la mi-décembre en cours à Marrakech (la ville Marocaine des rencontres internationales) du sommet international de lutte contre le terrorisme à l'échelle internationale.

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