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À peine le printemps commencé, voilà qu'on passe déjà à l'heure d'été ce dimanche 25 mars. Quels sont les avantages et les inconvénients ? Doit-on avancer ou reculer les montres ?
La faute au pétrole !
C'est durant la première crise pétrolière en 1973 que l'idée a germé d'abord en Angleterre ensuite en France et enfin au Benelux en 1977. Le but était de réaliser des économies d'énergie.
Les débuts furent chaotiques avec une année « on le fait » une année « peut être » et puis une année « finalement non », l'Allemagne a même été plus loin en instaurant entre mai et juin une « Hochsommerzeit » où le décalage était de deux heures.
Les réglementations européenne et belge ont imposé l'heure d'été et d'hiver, avec un dernier fait d'armes par le biais d'un arrêté royal du 19 décembre 2001.
Quelles économies ?
Si l'on en croit l'ADEME (agence française de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) le passage à l'heure d'été permettrait l'économie de pas moins de 440GWh soit 44 000 tonnes de CO2. Ces chiffres datent de 2009.
« Nous ne faisons pas des études annuellement, parce qu'il n'y a pas d'enjeu stratégique autour de tout ça ni en terme de gain d'énergie ni en terme de questionnement de la part de la société », explique Eric Vidalenc, ingénieur au service économie et prospective de l'ADEME.
L'économie d'énergie attendue en 2030 se situera autour de 300 GWh contre 440 GWh réalisés en 2009, dernier relevé annuel disponible.
« D'une manière générale, c'est bien accepté par la société, même si les impacts en termes d'économie d'énergie ne sont pas considérables », souligne Eric Vidalenc, de l'Ademe.
Le poste gagnant est principalement l'éclairage mais que son impact sur la consommation d'énergie va aller décroissant au fil des années, en raison de la mise en place d'autres mesures d'efficacité énergétique, comme les lampes basse consommation par exemple.
Bon pour le tourisme
Chaque année le débat fait rage sur l'efficacité ou la dangerosité de du changement d'heure. Un rapport de la commission européen tire cette conclusion : « Les informations mises à la disposition de la Commission pour la préparation du présent rapport permettent de conclure que l'analyse présentée dans la proposition de la directive reste valable : outre le fait qu'elle favorise la pratique de toutes sortes de loisir le soir et qu'elle génère quelques économies d'énergie, il y a peu d'impacts de l'heure d'été ».
Mauvais pour la santé
Le passage à l'heure d'été a des impacts négatifs prouvés, le nombre d'accident de travail et de la route est accru dans les jours qui suivent le changement et ceci est dû à la fatigue. D'après plusieurs études scientifiques, un changement d'heure serait plus perturbant pour le rythme biologique que le décalage horaire lié à un voyage !
« Le passage à l'heure d'été est responsable d'un léger décalage horaire qui peut entraîner une perturbation de courte durée de l'horloge biologique, surtout chez les enfants, les personnes âgées, les personnes ayant des troubles du sommeil et celles atteintes par une ou plusieurs pathologies ou présentant une fragilité psychologique », peut-on lire sur le site passionsante.be
On avance ou on recule les montres ?
À tous les coups la question revient sur le tapis. L'heure n'est pas à la rigolade dans ces cas-là. Voici une petite astuce.
suite ici
http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2012-03-23/ce-dimanche-a-2h00-il-sera-3h00-904522.php#reactW
La faute au pétrole !
C'est durant la première crise pétrolière en 1973 que l'idée a germé d'abord en Angleterre ensuite en France et enfin au Benelux en 1977. Le but était de réaliser des économies d'énergie.
Les débuts furent chaotiques avec une année « on le fait » une année « peut être » et puis une année « finalement non », l'Allemagne a même été plus loin en instaurant entre mai et juin une « Hochsommerzeit » où le décalage était de deux heures.
Les réglementations européenne et belge ont imposé l'heure d'été et d'hiver, avec un dernier fait d'armes par le biais d'un arrêté royal du 19 décembre 2001.
Quelles économies ?
Si l'on en croit l'ADEME (agence française de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) le passage à l'heure d'été permettrait l'économie de pas moins de 440GWh soit 44 000 tonnes de CO2. Ces chiffres datent de 2009.
« Nous ne faisons pas des études annuellement, parce qu'il n'y a pas d'enjeu stratégique autour de tout ça ni en terme de gain d'énergie ni en terme de questionnement de la part de la société », explique Eric Vidalenc, ingénieur au service économie et prospective de l'ADEME.
L'économie d'énergie attendue en 2030 se situera autour de 300 GWh contre 440 GWh réalisés en 2009, dernier relevé annuel disponible.
« D'une manière générale, c'est bien accepté par la société, même si les impacts en termes d'économie d'énergie ne sont pas considérables », souligne Eric Vidalenc, de l'Ademe.
Le poste gagnant est principalement l'éclairage mais que son impact sur la consommation d'énergie va aller décroissant au fil des années, en raison de la mise en place d'autres mesures d'efficacité énergétique, comme les lampes basse consommation par exemple.
Bon pour le tourisme
Chaque année le débat fait rage sur l'efficacité ou la dangerosité de du changement d'heure. Un rapport de la commission européen tire cette conclusion : « Les informations mises à la disposition de la Commission pour la préparation du présent rapport permettent de conclure que l'analyse présentée dans la proposition de la directive reste valable : outre le fait qu'elle favorise la pratique de toutes sortes de loisir le soir et qu'elle génère quelques économies d'énergie, il y a peu d'impacts de l'heure d'été ».
Mauvais pour la santé
Le passage à l'heure d'été a des impacts négatifs prouvés, le nombre d'accident de travail et de la route est accru dans les jours qui suivent le changement et ceci est dû à la fatigue. D'après plusieurs études scientifiques, un changement d'heure serait plus perturbant pour le rythme biologique que le décalage horaire lié à un voyage !
« Le passage à l'heure d'été est responsable d'un léger décalage horaire qui peut entraîner une perturbation de courte durée de l'horloge biologique, surtout chez les enfants, les personnes âgées, les personnes ayant des troubles du sommeil et celles atteintes par une ou plusieurs pathologies ou présentant une fragilité psychologique », peut-on lire sur le site passionsante.be
On avance ou on recule les montres ?
À tous les coups la question revient sur le tapis. L'heure n'est pas à la rigolade dans ces cas-là. Voici une petite astuce.
suite ici
http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2012-03-23/ce-dimanche-a-2h00-il-sera-3h00-904522.php#reactW
