Avant le dîner du Crif, Sarkozy reçoit l'ex-otage Shalit

nguyenn

le chinois
Nicolas Sarkozy a reçu mercredi l'ex-otage franco-israélien Gilad Shalit et son père Noam, qui participera avec son épouse dans la soirée au dîner du Crif, le rendez-vous annuel de la communauté juive, dont le chef de l'Etat sera de nouveau l'invité d'honneur
Le président aura également l'occasion, lors de cette soirée à laquelle il participe tous les ans, de croiser le candidat PS à la présidentielle, François Hollande, à moins de 80 jours du premier tour.

Le socialiste assistera au discours de M. Sarkozy, le troisième que ce dernier prononce devant le Crif depuis 2007. En 2009 et en 2010, c'est le Premier ministre François Fillon qui s'était exprimé.
Gilad Shalit, qui a été otage pendant cinq ans et demi à Gaza avant d'être libéré le 18 octobre 2011 en échange d'un millier de prisonniers palestiniens, a été reçu en milieu de journée par M. Sarkozy.
Son père l'accompagnait à l'Elysée, ainsi que l'ambassadeur de France en Israël, Christophe Bigot.
Noam Shalit et son épouse Aviva participeront au dîner du Crif, mais pas leur fils, "son état de santé ne le permettant pas", selon des proches de la famille.

Raccompagné jusque sur le perron de l'Elysée par le président après leur entretien, le jeune homme de 25 ans est apparu fragile et timide. Il s'est engouffré dans une voiture, laissant son père parler à la presse.
"Nous avons remercié le président Nicolas Sarkozy et l'équipe de l'Elysée pour leurs efforts et leur engagement" en vue de la libération de Gilad, "nous sommes très émus", a affirmé M. Shalit.
Nicolas Sarkozy s'est activement impliqué pour tenter de faire libérer le jeune otage, recevant notamment ses parents à plusieurs reprises.

Avant le discours du chef de l'Etat devant le Conseil représentatif des institutions juives de France, son président Richard Prasquier prendra la parole. Il a indiqué à l'AFP qu'il aborderait "les thèmes préoccupants que sont l'apparition du populisme en Europe, la montée des nationalismes, de la xénophobie et la persistance d'un antisémitisme important".
"Le nombre d'actes antisémites a baissé mais ils sont plus violents, tant en paroles que physiquement", a-t-il souligné, alors que 389 actes antisémites ont été relevés en 2011 en France contre 466 l'année précédente.
Le président du Crif évoquera "la place citoyenne" des Juifs dans la société française (dont le nombre est estimé entre 5 et 600.000) et leur "attachement à la France".

A moins de trois mois de la présidentielle, le responsable communautaire prendra soin de répéter qu'il n'y a "pas de vote juif" en France. En revanche, en Israël - où M. Sarkozy est généralement perçu comme un "ami", même si certaines de ses positions, notamment son soutien à l'adhésion de la Palestine à l'Unesco en octobre dernier, ont été critiquées - la communauté franco-israélienne (400.000 personnes environ) avait voté à plus de 85% pour lui en 2007.
 

nguyenn

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"Je ne donnerai aucune consigne de vote. S'il y a une sensibilité juive, elle doit s'écarter des extrêmes", a ajouté M. Prasquier pour qui il y a "des lignes jaunes" à ne pas franchir. "Il y a des partis qui se sont mis au premier rang pour la délégitimisation d'Israël, ou pour son boycottage. C'est illégal et injuste", a-t-il affirmé.
La crise en Europe, les "Printemps arabes", le Proche-Orient seront également largement évoqués. M. Prasquier rendra hommage à "l'énergie" du chef de l'Etat sur la scène européenne et à sa "lucidité" au sujet de l'Iran.

http://www.leparisien.fr/flash-actu...coit-l-ex-otage-shalit-08-02-2012-1851798.php
 
Je regardais cette info en direct à l'instant, bravo pour ta réactivité ;)
Je trouves tout de même scandaleux de recevoir une personne étrangère ayant porté allégeance à une armée étrangère et se revendiquant de cette appartenance, le tout en grande pompe et sur un tapis rouge dans la plus grand institution de l'état...à un moment ou le ministre de l’intérieure Claude Néant ne cesse de faire de la sur-enchère concernant les valeurs et l'identité Française...

C'est totalement absurde...du grand foutage de gueule...à quand la prochaine déclaration solennelle de Monsieur NEANT?
 
La binationalité (double nationalité) est une invention perverse.

Des algériens, à une époque pas tellement éloignée, ne rentraient plus au pays (d'origine) pour ne pas être enrôlés. Puis il y a eu des arrangements entre les deux pays.

Sur ce forum j'insiste régulièrement pour rappeler, par exemple, qu'un(e) Ministre d'un gouvernement Fillon ne peut être algérien(ne) ou marocain(e) ou....

De même dans certain(s?) gouvernement(s?) étranger(s?) il y a des personnes ayant également la nationalité française.

Aujourd'hui en France, de nombreux soldats ont aussi une deuxième nationalité....et pas nécessairement de leur fait. :)

P.S. Le Premier Ministre belge est.... aussi italien.
 
comme nous avons des soldats prêts à intervenir en Syrie, le président voulait en tête à tête se faire confirmer par l'ex prisonnier, qu'il était bien à l'intérieur d'un redoutable Merkava et que c'est un missile anti char qui a perforé et fondu le blindage stoppanr le tank et oblugeant Shalit , seul survivant à sortir à moitié carbonisé.

nos policiers équipés de gilet pare-balle qui n'arrête pas le calibre de la klach , des militaires en Afghanistan qui en pleine bataille se retrouvent sans munitions avec des blessés qui doivent attendre plus de douze heurs un avion américain pour les évacuer...
 
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