19% des jeunes diplômés sont directement touchés par le chômage sur le territoire national. Décryptage d’une situation alarmante.
"Le chômage déclenche la peur et le gouvernement ne trouve pas de solution", titre le quotidien Al Massae ce mardi.
Selon JeanFrançois Dauphin, responsable de la division des pays francophones de la région MoyenOrient et Asie centrale au Fonds monétaire international, "l’économie marocaine est certes riche de plusieurs atouts et va dans la bonne direction, mais il reste de nombreux défis à relever : le taux de chômage par exemple qui reste très élevé chez jeunes", poursuit le quotidien arabophone. Ces dernières années ont donné lieu à un défilé quasi quotidien de diplômés chômeurs devant le parlement de Rabat. Selon Bank Al Maghrib, la population de chômeurs est passée de 9.2% en 2013 à 9.9% en 2014. Et d’après le HCP, le Maroc comptait 1,16 million de chômeurs en 2014.
À en croire les derniers chiffres de l’année 2014 révélés par le Centre marocain de conjoncture (CMC), 20% des jeunes âgés de 15 à 24 ans sont concernés par le chômage. Les plus touchés par le manque de travail sont sans surprises les jeunes diplômés et les femmes. Autre chiffre ahurissant, 19% des chômeurs sont issus d’universités publiques.
Selon le quotidien L’Économiste qui a relayé les dernières statistiques du CMC, depuis 2009, de plus en plus de grèves contre le chômage ont été évitées. Elles étaient 673 en 2009, 800 en 2012 et 1462 en 2014. Les grèves déclenchées se sont maintenues entre 231 et 289 sur cette même période, avec un pic de 418 grèves en 2010. Aussi, 32.000 emplois ont été perdus l’année dernière, uniquement dans le textile habillement, un secteur qui est censé créer de l’emploi.
À Casablanca, capitale économique du Royaume, le taux de chômage a baissé de moitié entre 2004 et 2013.
À Rabat, il a également fortement reculé selon le CMC.
En revanche, dans d’autres régions, la situation est qualifiée d’alarmante. Dans l’Oriental, on compte 19.6% de taux de chômage en milieu urbain.
À TangerTétouan, ce taux est de 17%. Les solutions pour résorber le chômage sont «parfois difficiles à accepter politiquement», note le CMC, qui invite les pôles de compétitivité dont le rôle est de stimuler la croissance, à faire plus d’efforts. «Une place privilégiée devrait être accordée aux entreprises innovatrices et orientées vers des activités à fort contenu technologique». Sans parler de l’accompagnement des PME qui est essentiel, d’après le CMC. La recette du CMC : mettre en place des pôles de compétitivité à travers l’organisation de filières industrielles. Plus facile à dire qu’à faire.
Un diplômé sur cinq est chômeur au Maroc | H24info
"Le chômage déclenche la peur et le gouvernement ne trouve pas de solution", titre le quotidien Al Massae ce mardi.
Selon JeanFrançois Dauphin, responsable de la division des pays francophones de la région MoyenOrient et Asie centrale au Fonds monétaire international, "l’économie marocaine est certes riche de plusieurs atouts et va dans la bonne direction, mais il reste de nombreux défis à relever : le taux de chômage par exemple qui reste très élevé chez jeunes", poursuit le quotidien arabophone. Ces dernières années ont donné lieu à un défilé quasi quotidien de diplômés chômeurs devant le parlement de Rabat. Selon Bank Al Maghrib, la population de chômeurs est passée de 9.2% en 2013 à 9.9% en 2014. Et d’après le HCP, le Maroc comptait 1,16 million de chômeurs en 2014.
À en croire les derniers chiffres de l’année 2014 révélés par le Centre marocain de conjoncture (CMC), 20% des jeunes âgés de 15 à 24 ans sont concernés par le chômage. Les plus touchés par le manque de travail sont sans surprises les jeunes diplômés et les femmes. Autre chiffre ahurissant, 19% des chômeurs sont issus d’universités publiques.
Selon le quotidien L’Économiste qui a relayé les dernières statistiques du CMC, depuis 2009, de plus en plus de grèves contre le chômage ont été évitées. Elles étaient 673 en 2009, 800 en 2012 et 1462 en 2014. Les grèves déclenchées se sont maintenues entre 231 et 289 sur cette même période, avec un pic de 418 grèves en 2010. Aussi, 32.000 emplois ont été perdus l’année dernière, uniquement dans le textile habillement, un secteur qui est censé créer de l’emploi.
À Casablanca, capitale économique du Royaume, le taux de chômage a baissé de moitié entre 2004 et 2013.
À Rabat, il a également fortement reculé selon le CMC.
En revanche, dans d’autres régions, la situation est qualifiée d’alarmante. Dans l’Oriental, on compte 19.6% de taux de chômage en milieu urbain.
À TangerTétouan, ce taux est de 17%. Les solutions pour résorber le chômage sont «parfois difficiles à accepter politiquement», note le CMC, qui invite les pôles de compétitivité dont le rôle est de stimuler la croissance, à faire plus d’efforts. «Une place privilégiée devrait être accordée aux entreprises innovatrices et orientées vers des activités à fort contenu technologique». Sans parler de l’accompagnement des PME qui est essentiel, d’après le CMC. La recette du CMC : mettre en place des pôles de compétitivité à travers l’organisation de filières industrielles. Plus facile à dire qu’à faire.
Un diplômé sur cinq est chômeur au Maroc | H24info
