Dire adieu à la «Liberté 55»

Mounir8

Al 3AZ Oula KHOZ
Les Québécois quittent trop tôt le marché du travail, provoquant des manques à gagner pour l'État, mais aussi pour eux-mêmes, révèle une récente étude du Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO).

Avec le vieillissement de la population, il deviendra difficile de maintenir la croissance économique et préserver les services sociaux dans leurs formes actuelles, préviennent les auteurs de l’étude La longévité: une richesse, Claude Castonguay et Mathieu Laberge.

De fait, 700 000 emplois devront être comblés d’ici 2012. Or, les nouveaux travailleurs ne pourront pas à eux seuls pallier les départs à la retraite.

La situation préoccupe le gouvernement Charest. Dans le cadre de la Rencontre économique 2010 tenue la semaine dernière à Lévis, le premier ministre a affirmé que des mesures seront mises en place pour favoriser la rétention des travailleurs au seuil de leur retraite.

«Il ne s'agit pas d'être coercitif, mais plutôt de créer un environnement où les Québécois, qui arrivent à l'âge ou ils pourraient faire le choix d'aller à la retraite, fassent plutôt le choix de rester dans le milieu du travail», a dit Jean Charest.

Il rejoint sur ce plan Claude Castonguay qui, dans le rapport, préconise des modifications au régime fiscal et aux régimes de retraite dans l’espoir rendre plus avantageux le travail à la retraite.

C’est tout un travail de persuasion que doit amorcer le gouvernement, le Québec comptant parmi les provinces où les travailleurs tirent leur révérence le plus jeune.

Selon données compilées par Statistique Canada en 2008, 39,7% des Québécois âgés de 60 à 64 ans sont toujours sur le marché du travail, contre 51,4% en Ontario. La moyenne canadienne s’établit à 48,1%.

Les ministres Sam Hamad et Raymond Bachand ont reçu du premier ministre le mandat de proposer des mesures pour augmenter le nombre de travailleurs actifs au-dessus de 55 ans.

Sam Hamad assure que la stratégie du gouvernement sera dévoilée le plus rapidement possible. Mais dans l'entourage du ministre des Finances, on indique qu'elle ne sera pas prête pour le budget à la fin mars.
 
Effectivement les prévisions estiment des départs massifs à la retraire, et on assiste à des départs ces dernières années dans différents secteurs.
Il y a aussi un départ précoce, vu que la plupart des gens accumulent plus de 30 ans de travail en attaignant l'age de 55-60 ans. J,ai 3 collègues , une est partie le mois de Décembre dernier et 2 l'été prochain et tous moins de 58 ans, vu que le calcul de leur retraite est bénéfique à cet age et ne voient aucun bénéfice de continuer jusqu'à l'age de 65 ans.
Par contre la fameuse réunion du parti libéral à Lévis est d'après ce que j'ai lu est hative et propose une retenue de personnes agées à plus travailler même jusqu'à l'age de 75 ans, Vive le libéralisme / matérialisme. y en a même qui partent à la retraite et juste après on les recrute par contrat , ca me rapelle une certaine politique de Oualaalou au Maroc et le fameux dossier DVD (Départ volontaire).
à Lévis on parlait de rendre les québecois plus HEUREUX, j'ai hate de savoir comment sachant que la majorité des retraités veulent passer au moins 6 mois dans les pays du Sud et éviter le stress du travail ou la vie pendant l'hiver Québecois.
 
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