Le directeur du "journal" et la fondatrice de "mali" chez la police

Elyssa

...élitiste
VIB
C'est pas parcequ'on sait qu'on n'est pas un pays de droit, qu'il faut se taire, au contaire !!!!!

En plus, il ne faut pas y voir d'attaques ou de patriotisme fanatique !!!! On est entre marocains, ou maghrébins, et on a le droit , même le devoir, de faire notre auto-critique !!

Parfaitement, mais je n'ai vu aucune auto critique...

Les seuls choses qui se sont répètées sur ce fil, ce sont des phrases genre "Je suis dégouté, c'est à vomir, j'irai jamais vivre dans ce pays"...C'est de l'auto-critique cela à votre avis?
 

Difkoum

Anti sioniste et khawa khawa.
Avec des exemples comme ceux de Zineb, on a déja choisi le mauvais chemin pour y arriver... Je crois que cette volonté doit être employée ailleurs...en tout cas, ailleurs qu'à défendre ce genre de personnages...

Et que reproches-tu exactement à ce "genre de personnages". On va finir par y arriver au parti pris :D

Méchants! ils veulent ébranler la foi des gentils qui ayant décider de jeûner interdisent aux autres de manger devant leurs yeux chastes.
Etre obligé dans son propre pays de se cacher pour .... manger. Faudra aussi militer pour mettre tout le monde au pantacourt et à la barbe au hénné.
 

LePireMoche

Bladinaute averti
voici le communiqué en français : ; )

Casablanca, le 05 juin 2010

Violation de domicile et arrestation illégale de Zineb El Rhazoui et Ali Amar

Vendredi 4 juin 2010 à 5h45 du matin, Le chef de la Police Judiciaire, ainsi que le chef de la brigade préfectorale de Casablanca, accompagnés d’environ 15 officiers et agents de la Police Judiciaire marocaine, ont défoncé la porte de l’appartement casablancais de Zineb El Rhazoui, journaliste indépendante et co-fondatrice du Mouvement Alternatif pour les Libertés Individuelles (Mali) qui s’y trouvait en compagnie d’Ali Amar, journaliste indépendant, fondateur et ancien directeur du Journal hebdomadaire (interdit par le pouvoir marocain en janvier 2010), et auteur du livre « Mohammed VI, le grand malentendu » (Calmann-Levy 2009), ouvrage censuré au Maroc. Les dits agents d’autorité ont refusé de décliner leur identité ou de présenter leur carte professionnelle. Ils n’étaient pas non plus munis d’un mandat de perquisition ou d’amener. Zineb El Rhazoui et Ali Amar n’avaient pas reçu de convocation préalable. Dès qu’ils ont franchi le pas de la porte, les policiers ont commencé à photographier les deux journalistes et les recoins de l’appartement et les ont interrogés sur la nature de leur relation, question à laquelle ils ont refusé de répondre. Les deux journalistes qui se trouvaient dans le salon, ont reçu l’ordre de se soumettre à une mise en scène en s’asseyant sur le lit de la chambre à coucher de Zineb El Rhazoui pour y être photographiés ensemble, alors qu’ils étaient en tenue de ville. Devant le refus de ces derniers de s’exécuter, trois agents se sont rués sur Ali Amar et l’ont menotté. Les deux journalistes ont alors été immobilisés par deux agents, alors que d’autres s’affairaient à fouiller de fond en comble l’appartement, sans pour autant donner la moindre explication de ce qui justifie un tel assaut. Les agents ont continué à prendre de multiples photos, notamment du reste d’un dîner dont deux bouteilles de vin rouge vides. Ils ont ensuite démantelé les ordinateurs et les périphériques informatiques des deux journalistes qui venaient de terminer une séance de travail consistant à la rédaction d’articles pour la presse internationale. Les agents ont compulsé leur documentation de travail, ont fouillé leurs sacs, papiers et effets personnels. L’un des officiers a ordonné à un agent d’examiner la vidéothèque de Zineb El Rhazoui pour vérifier s’il s’agit de films pornographiques. L’un des photographes (qui s’est révélé plus tard être un technicien de la police scientifique) s’est rendu dans la salle de bain pour prendre des photos en plan serré d’une pastille de bain effervescente de marque Sephora qu’il a faussement identifiée comme étant un préservatif. Ce n’est qu’après les protestations répétées des deux journalistes que l’un des officiers a finalement donné quelques bribes d’explications. Il a justifié cette violation de domicile par la recherche d’un ordinateur supposément volé et le dépôt d’une plainte à ce sujet contre Ali Amar pour vol et Zineb El Rhazoui pour complicité. Lorsque Ali Amar a fourni la facture d’achat de ce matériel informatique qui attestait de sa propriété, la police a ignoré le document et saisi l’ordinateur. Les agents ont également essayé de saisir l’ordinateur portable de Zineb El Rhazoui et son disque dur avant d’y renoncer face à ses protestations. Ils ont tout de même saisi la carte mémoire de son appareil photo numérique, ainsi que les deux bouteilles de vin vides qui seront considérées comme des pièces à conviction. Avant d’embarquer les deux journalistes à la préfecture de Police de Casablanca pour les soumettre à un interrogatoire qui a duré 12 heures et demie (de 7h à 19h30), Zineb El Rhazoui a demandé à se rendre aux toilettes, les policiers lui ont répondu qu’elle pouvait le faire uniquement si elle laissait la porte grande ouverte. Bien qu’il n’y ait pas eu de violence physique ou verbale dans les locaux de la police judiciaire, de nombreuses questions ont été posées aux deux journalistes sur les aspects relatifs aux mœurs. Le Procès-verbal de Zineb El Rhazoui fait mention de la consommation de vin et indique la présence d’un préservatif chez elle. Dans celui d’Ali Amar, la police a refusé de faire mention de la facture prouvant l’origine légale de l’ordinateur. Zineb El Rhazoui et Ali Amar ont été relâchés vers 19h30. Ali Amar a été verbalement convoqué à se représenter ce jour (samedi 5 juin 2010) à 10h30 à la Préfecture de police de Casablanca.

Zineb El Rhazoui et Ali Amar

Tres bonne initiative il est temps de nettoyer le Maroc y'en a marre.

En plus c'est tout a fait légitime ce que les forces de l'ordre on fait! BRAVO , j'aurai aimé un peu de force de leurs parts mais bon c'est pas grave pour cette fois :D



j'espère que cette pourriture sera expulsé du Maroc. INCHALAH!


Bonne Nouvelle
 
Avec des exemples comme ceux de Zineb, on a déja choisi le mauvais chemin pour y arriver... Je crois que cette volonté doit être employée ailleurs...en tout cas, ailleurs qu'à défendre ce genre de personnages...

je ne comprends pas très bien ton point de vue...."ce genre de personnages" comme tu le dis n'a pas droit au respect de sa liberté, de sa vie privée? ne mérite-t-il pas d'être à l'abri de l'acharnement d'un Etat tout puissant ?

Le cœur du sujet c'est un Etat dont le pouvoir est sans limite, et l'arbitraire en est devenue la ligne de conduite. Un Etat qui recourt à des moyens illégaux et immoraux pour museler ceux qui osent s'opposer à son pouvoir....
 
Et que reproches-tu exactement à ce "genre de personnages". On va finir par y arriver au parti pris :D

Méchants! ils veulent ébranler la foi des gentils qui ayant décider de jeûner interdisent aux autres de manger devant leurs yeux chastes.
Etre obligé dans son propre pays de se cacher pour .... manger. Faudra aussi militer pour mettre tout le monde au pantacourt et à la barbe au hénné.



la spécificité marocaine veut qu'une minorité de mécréant respecte certaines règles, ne pas manger devant ses parents ou sa famille pour ne pas heurter leur sensibilité. comme certains fumeurs qui n'allument pas leur cigarette devant leur père... un mécréant marocain peut avoir des principes et cette nana est bien placée pour le savoir, dérogé à certaines règles il faut s'attendre à un retour, elle va recvoir la monnaie o sarf ( zyada dima men rass l7ma9 ), elle jouie d'une certaine liberté au Maroc dont plusieurs marocaines ne l'ont pas. par pudeur et par respect envers ses semblables, elle peut user de sa notoriété pour défendre des libertés individuelles fondamentales des femmes marocaines qui sont bafouées au fin fond du Maroc profond pour les faire sortir du moyen âge. qu'elles puissent accéder à l'école, accoucher dignement dans des hôpitaux.... (bref: pouvoir un jour manger des fruits exotiques et voir la mer et porter des strings, mon rêve est de voir une 3roubiya porter un string est mourir. ach khassek a l3ryan, string a moulay :D)
 
Bonjour,

Vous avez remarqué qu'il s'agit de leur "propre" version des faits, qui, à mon sens, n'a aucune valeur....

ce n'est pas une première, 3li a livré une autre version des faits pour créer :"le grand malentendu ..." ce qui lui a valut des critères assez sévere même dans dans son propre camp jusqu'à zéta zuni

“Profonde révulsion”
Mais la charge la plus violente contre l’ouvrage de Amar est venue des Etats-Unis où réside Moulay Hicham, cousin germain du roi Mohammed VI et “grand ami” de Ali Amar. Dans un texte adressé à notre rédaction, Moulay Hicham exprime sa “profonde révulsion à l’égard du contenu et du style de cet ouvrage” avant de poursuivre : “Au lieu d’un bilan sérieux et objectif de ces dix années de règne, l’auteur nous donne un tissu de clichés malveillants sur la personne du roi, de son épouse, sur la famille royale, ainsi que sur de nombreuses personnalités politiques, des intellectuels, des artistes, des journalistes et des militants associatifs. L’objectif de M. Amar paraît des plus douteux. Non seulement il n’apporte rien, mais il en rajoute par l’usage d’un vocabulaire injurieux qui cache mal la vacuité du propos”. Le prince critique sévèrement l’ensemble des chapitres du Grand malentendu. Selon lui, aucun sujet n’a eu droit à un traitement équilibré et profond. Moulay Hicham va plus loin en affirmant qu’en somme, “tout se passe comme si l’on était en présence d’un combat singulier opposant le roi à Ali Amar. Le journaliste ayant perdu ainsi tout sens des proportions”.
Pour comprendre les raisons de l’indignation du prince (en plus de sa frustration académique), il faut en fait aller à la dernière page du livre, celle des remerciements. On peut notamment y lire ceci : “…Bien que Marocain et issu de ce milieu, ma compréhension des arcanes du Makhzen ne serait pas ce qu’elle est sans le prince Moulay Hicham et son épouse Malika, qui ont eu l’amitié de me faire partager, pendant toutes ces années, leur connaissance du sujet et leurs souvenirs avec passion”, écrit Ali Amar. Pour Moulay Hicham, ces quelques phrases ne sont pas anodines. “Il (l’auteur) se permet de me citer sans vérifier mes propos. Plus encore, il me cite comme pour suggérer que je suis l’une de ses sources. Je refuse d’être instrumentalisé pour un objectif aussi peu louable”, affirme Moulay Hicham.
 
s'il y a injustice dans cette affaire
et vu le nombre d'injustices qu'il y a au maroc
je placerais celle la dans le bas de la liste
je n'arrive pas a avoir de sympathie pour notre couple d'amoureux
 
si c est vrai cette histoire qu ils se sont fait attraper dans un appart à deux, ça rend d autant moins crédible l initiative de la zineb sur les libertés individuelles du temps où elle pique niquait pendant le ramadan.... Un petit retour du bâton bien mérité... D'autant qu on sait que les autres marocains continuent à se rejoindre sans acte de mariage dans des pièces à deux lol. En tous cas ça m étonnerait pas qu ils en rajoutent pour tenter d attirer un peu de lumière pour passer pour des militants à moindre frais... à l 'indifférence générale de mama frança dont ils copient le modèle laic mais qui a même refusé la carte de séjour à ali amar. Quelle ingratitude :(
 

Difkoum

Anti sioniste et khawa khawa.
si c est vrai cette histoire qu ils se sont fait attraper dans un appart à deux, ça rend d autant moins crédible l initiative de la zineb sur les libertés individuelles du temps où elle pique niquait pendant le ramadan.... Un petit retour du bâton bien mérité...

L'art de s'immiscer jusque dans la vie sexuelle des autres. Certains n'hésiteraient pas à se glisser dans lelit d'autrui pour fair reigner leurs dogmes.

Dans un appart à deux ? hou, les sauvages. Une lapidation s'impose.
 
. à l 'indifférence générale de mama frança dont ils copient le modèle laic mais qui a même refusé la carte de séjour à ali amar. Quelle ingratitude :(

Il est préférable mille fois que le Maroc copie le modèle laïc de la France, que de rester dans la catégorie des dictatures et des régimes policiers qui n'ont d'avenir qu'une sombre poubelle de l'Histoire....On parle des gens comme c'était des criminels, tandis que tout le tort d'Ali Amar est d'avoir dénoncé dans son livre le grand décalage entre l'espérance créée par l'intronisation du roi et la situation actuelle, et l'acharnement contre lui de la part de l'Etat ne fait que confirmer son constat....En tous les cas, c'est une habitude chez nous, dans notre culture de soumission et de siècles et de siècles de silence quant à l'injustice, que de lécher la main du bourreau et de cracher sur la victime.....Hassan II a des milliers de fans sur Facebook, mais qui se rappelle de ses victimes?
 
L'art de s'immiscer jusque dans la vie sexuelle des autres. Certains n'hésiteraient pas à se glisser dans lelit d'autrui pour fair reigner leurs dogmes.

Dans un appart à deux ? hou, les sauvages. Une lapidation s'impose.

Tu n'as pas bien compris mon message ou tu détournes le sens.

A supposer que cette histoire soit vraie personne ne s'immiscait dans la vie sexuelle de Zineb avant. Mais elle n' était pas contente il fallait les media et les lumières il fallait faire croire qu on vit dans un pays sans liberté et ben elle y goûte enfin .... son militantisme aura enfin du goût .... voilà ce que je voulais dire.
 
Il est préférable mille fois que le Maroc copie le modèle laïc de la France, que de rester dans la catégorie des dictatures et des régimes policiers qui n'ont d'avenir qu'une sombre poubelle de l'Histoire....On parle des gens comme c'était des criminels, tandis que tout le tort d'Ali Amar est d'avoir dénoncé dans son livre le grand décalage entre l'espérance créée par l'intronisation du roi et la situation actuelle, et l'acharnement contre lui de la part de l'Etat ne fait que confirmer son constat....En tous les cas, c'est une habitude chez nous, dans notre culture de soumission et de siècles et de siècles de silence quant à l'injustice, que de lécher la main du bourreau et de cracher sur la victime.....Hassan II a des milliers de fans sur Facebook, mais qui se rappelle de ses victimes?

Tu l'as dit toi même hier, la maroc est déjà un pays laic.
 
Il est préférable mille fois que le Maroc copie le modèle laïc de la France, que de rester dans la catégorie des dictatures et des régimes policiers qui n'ont d'avenir qu'une sombre poubelle de l'Histoire....On parle des gens comme c'était des criminels, tandis que tout le tort d'Ali Amar est d'avoir dénoncé dans son livre le grand décalage entre l'espérance créée par l'intronisation du roi et la situation actuelle, et l'acharnement contre lui de la part de l'Etat ne fait que confirmer son constat....En tous les cas, c'est une habitude chez nous, dans notre culture de soumission et de siècles et de siècles de silence quant à l'injustice, que de lécher la main du bourreau et de cracher sur la victime.....Hassan II a des milliers de fans sur Facebook, mais qui se rappelle de ses victimes?

Je suis la première à critiquer ce qui ne va pas dans le pays, je n'ai pas lu le livre de Ali Amar, je me suis contentée des critiques et je sais que le livre a été contesté même par le Journal Hebdomadaire (qui s'est désavoué de l'acte de provocation de Zineb) ainsi que par moulay Hicham.

Tu l'as dit toi même hier, la maroc est déjà un pays laic et on est toujours le soumis d'un autre.
 
Je suis la première à critiquer ce qui ne va pas dans le pays, je n'ai pas lu le livre de Ali Amar, je me suis contentée des critiques et je sais que le livre a été contesté même par le Journal Hebdomadaire (qui s'est désavoué de l'acte de provocation de Zineb) ainsi que par moulay Hicham.

Tu l'as dit toi même hier, la maroc est déjà un pays laic et on est toujours le soumis d'un autre.

Pour le livre d'Ali Ammar, et il le dit lui-même et à très juste titre, que c'est un livre d'analyse et d'information, et quand on est pas d'accord avec un livre, où écrit un autre et on donne sa vision des choses...Mais là, non, chez nous le pouvoir ne sait pas écrire de livre, mais il t'abat, et même quand tu es tombé par terre on continue à te piétiner...

Il faut voir à quel point cet Etat est vicieux: on part d'une plainte de vol d'un ordinateur, on va par perquisitionner dans la maison d'Ali, non, on attends le soir où il passe la nuit chez la fille, et on arrive à 5h du matin avec un préfet de police et 15 flics...c'est un Etat ça? c'est vraiment des pratiques de mafieux...
 

tinky

Moche ou Bekheir hamdullah
voici le communiqué en français :
Casablanca, le 05 juin 2010

Violation de domicile et arrestation illégale de Zineb El Rhazoui et Ali Amar

Vendredi 4 juin 2010 à 5h45 du matin, Le chef de la Police Judiciaire, ainsi que le chef de la brigade préfectorale de Casablanca, accompagnés d’environ 15 officiers et agents de la Police Judiciaire marocaine, ont défoncé la porte de l’appartement casablancais de Zineb El Rhazoui, journaliste indépendante et co-fondatrice du Mouvement Alternatif pour les Libertés Individuelles (Mali) qui s’y trouvait en compagnie d’Ali Amar, journaliste indépendant, fondateur et ancien directeur du Journal hebdomadaire (interdit par le pouvoir marocain en janvier 2010), et auteur du livre « Mohammed VI, le grand malentendu » (Calmann-Levy 2009), ouvrage censuré au Maroc. Les dits agents d’autorité ont refusé de décliner leur identité ou de présenter leur carte professionnelle. Ils n’étaient pas non plus munis d’un mandat de perquisition ou d’amener. Zineb El Rhazoui et Ali Amar n’avaient pas reçu de convocation préalable. Dès qu’ils ont franchi le pas de la porte, les policiers ont commencé à photographier les deux journalistes et les recoins de l’appartement et les ont interrogés sur la nature de leur relation, question à laquelle ils ont refusé de répondre. Les deux journalistes qui se trouvaient dans le salon, ont reçu l’ordre de se soumettre à une mise en scène en s’asseyant sur le lit de la chambre à coucher de Zineb El Rhazoui pour y être photographiés ensemble, alors qu’ils étaient en tenue de ville. Devant le refus de ces derniers de s’exécuter, trois agents se sont rués sur Ali Amar et l’ont menotté. Les deux journalistes ont alors été immobilisés par deux agents, alors que d’autres s’affairaient à fouiller de fond en comble l’appartement, sans pour autant donner la moindre explication de ce qui justifie un tel assaut. Les agents ont continué à prendre de multiples photos, notamment du reste d’un dîner dont deux bouteilles de vin rouge vides. Ils ont ensuite démantelé les ordinateurs et les périphériques informatiques des deux journalistes qui venaient de terminer une séance de travail consistant à la rédaction d’articles pour la presse internationale. Les agents ont compulsé leur documentation de travail, ont fouillé leurs sacs, papiers et effets personnels. L’un des officiers a ordonné à un agent d’examiner la vidéothèque de Zineb El Rhazoui pour vérifier s’il s’agit de films pornographiques. L’un des photographes (qui s’est révélé plus tard être un technicien de la police scientifique) s’est rendu dans la salle de bain pour prendre des photos en plan serré d’une pastille de bain effervescente de marque Sephora qu’il a faussement identifiée comme étant un préservatif. Ce n’est qu’après les protestations répétées des deux journalistes que l’un des officiers a finalement donné quelques bribes d’explications. Il a justifié cette violation de domicile par la recherche d’un ordinateur supposément volé et le dépôt d’une plainte à ce sujet contre Ali Amar pour vol et Zineb El Rhazoui pour complicité. Lorsque Ali Amar a fourni la facture d’achat de ce matériel informatique qui attestait de sa propriété, la police a ignoré le document et saisi l’ordinateur. Les agents ont également essayé de saisir l’ordinateur portable de Zineb El Rhazoui et son disque dur avant d’y renoncer face à ses protestations. Ils ont tout de même saisi la carte mémoire de son appareil photo numérique, ainsi que les deux bouteilles de vin vides qui seront considérées comme des pièces à conviction. Avant d’embarquer les deux journalistes à la préfecture de Police de Casablanca pour les soumettre à un interrogatoire qui a duré 12 heures et demie (de 7h à 19h30), Zineb El Rhazoui a demandé à se rendre aux toilettes, les policiers lui ont répondu qu’elle pouvait le faire uniquement si elle laissait la porte grande ouverte. Bien qu’il n’y ait pas eu de violence physique ou verbale dans les locaux de la police judiciaire, de nombreuses questions ont été posées aux deux journalistes sur les aspects relatifs aux mœurs. Le Procès-verbal de Zineb El Rhazoui fait mention de la consommation de vin et indique la présence d’un préservatif chez elle. Dans celui d’Ali Amar, la police a refusé de faire mention de la facture prouvant l’origine légale de l’ordinateur. Zineb El Rhazoui et Ali Amar ont été relâchés vers 19h30. Ali Amar a été verbalement convoqué à se représenter ce jour (samedi 5 juin 2010) à 10h30 à la Préfecture de police de Casablanca.

Salam

Le coter sexe ... mettez vous dans le lit on vous photographie est une pratique "normale" chez ses personnes.

Il y un an ... le chanteur marocain d'Anashid Rachid Ghoulam a été littéralement kidnappé par la police marocaine ... emmené de force dans une maison close ... ils ont fait une mise en scène de lui avec des prostitués et il a été prit en photos dans cette condition.

Que dire ???

Salam
 

tizniti

Soyons sérieux .
Salam
Il y un an ... le chanteur marocain d'Anashid Rachid Ghoulam a été littéralement kidnappé par la police marocaine ... emmené de force dans une maison close ... ils ont fait une mise en scène de lui avec des prostitués et il a été prit en photos dans cette condition.

Que dire ???

Salam

Salam,
Born in 1972 in Casablanca, Rachid Gholam started his artistic career in the middle of the 80s when he was still a teenager. At that time, he used to repeat Arabic classical and standard music such as Oum kalthoum’s and Nazem Al Ghazali’s. If Gholam has never been a Moroccan music star it is just because he had never sat foot on one of the two Moroccan channel studios. Though, he had his heydays at a given time even abroad. He took part in some artistic manifestations around the Arab world like in Carthage in Tunisia, and in the Opera of Cairo in Egypt.

The singer is also a boss of a company production called Addoha and founded in 1995 and where he had edited dozens of albums. Few years later, he joined Al Adl Wal Ihsan and left singing for conjurations and other “Amdah”. He asserted that he had changed after this restructuring by getting out from “the life of dissoluteness and easy pleasures” and reaching “a safe and stable existence”.

Because of the tense relationships between authorities and the Islamist movement Al Adl Wal Ihssane, Rachid Gholam was prevented from public presentations in the kingdom. He produced abroad, especially in the Middle East. .. He was watched out during his trips, for rehearsals, by Moroccan eyes. His relationships abroad and incomes were always a threat to them.
 

Difkoum

Anti sioniste et khawa khawa.
Salam,
Born in 1972 in Casablanca, Rachid Gholam started his artistic career in the middle of the 80s when he was still a teenager. At that time, he used to repeat Arabic classical and standard music such as Oum kalthoum’s and Nazem Al Ghazali’s. If Gholam has never been a Moroccan music star it is just because he had never sat foot on one of the two Moroccan channel studios. Though, he had his heydays at a given time even abroad. He took part in some artistic manifestations around the Arab world like in Carthage in Tunisia, and in the Opera of Cairo in Egypt.

The singer is also a boss of a company production called Addoha and founded in 1995 and where he had edited dozens of albums. Few years later, he joined Al Adl Wal Ihsan and left singing for conjurations and other “Amdah”. He asserted that he had changed after this restructuring by getting out from “the life of dissoluteness and easy pleasures” and reaching “a safe and stable existence”.

Because of the tense relationships between authorities and the Islamist movement Al Adl Wal Ihssane, Rachid Gholam was prevented from public presentations in the kingdom. He produced abroad, especially in the Middle East. .. He was watched out during his trips, for rehearsals, by Moroccan eyes. His relationships abroad and incomes were always a threat to them.

Mdrrrrrrrrrrrr

Né en 1972 à Casablanca, Rachid Gholam a débuté sa carrière artistique au milieu des années 80, alors qu’il n’était qu’un adolescent. À l’époque, il se contentait de reprendre des standards de la musique arabe classique, notamment des chansons d’Oum Kaltoum et de Nazem Al Ghazali. Si Gholam n’est pas devenu une star de la chanson marocaine, s’il n’a jamais foulé le sol des studios des deux chaînes marocaines, il eut quand même ses heures de gloire, s’assurant une notoriété qui dépassa même les frontières du pays. Il s’illustra ainsi dans des manifestations artistiques à travers le monde arabe, se produisant notamment au Festival de Carthage, en Tunisie, et à l’Opéra du Caire, en Egypte.
Le chanteur est également le patron d’une société de production, baptisée Addoha et fondée en 1995, à travers laquelle il a édité près d’une dizaine d’albums. C’est justement quelques années plus tard qu’il rejoint Al Adl Wal Ihsane, abandonnant la chanson pour les incantations et autres “Amdah”. Il affirmait que cette reconversion l’avait beaucoup changé, en le sortant d’une “vie de débauche et de plaisirs faciles” vers une existence “plus sereine et plus stable”.
À cause des relations tendues entre le Pouvoir et le mouvement islamiste, Rachid Gholam était interdit de représentation publique dans le royaume. Il ne lui restait plus qu’à se produire à l’étranger, surtout au Moyen-Orient… au grand dam des sécuritaires marocains, qui ne voyaient pas d’un bon œil ces déplacements à répétition. Ses relations à l’étranger et le montant comme l’origine de ses revenus les ont aussi toujours inquiétés.
Source TelQuel

Revenons à nos dromadaires. :D
 

Elyssa

...élitiste
VIB
Et que reproches-tu exactement à ce "genre de personnages". On va finir par y arriver au parti pris :D

Méchants! ils veulent ébranler la foi des gentils qui ayant décider de jeûner interdisent aux autres de manger devant leurs yeux chastes.
Etre obligé dans son propre pays de se cacher pour .... manger. Faudra aussi militer pour mettre tout le monde au pantacourt et à la barbe au hénné.

Les personnages comme Zineb m'agaçent, elle vient faire du brouhaha sur le droit de manger en public en plein Ramadan en étant parfaitement consciente que cela choque le citoyen lambda qui souhaite jeuner tranquillement dans son pays musulman... et se réfugie dérrière le droit à la "liberté individuelle".... Celui qui milite pour la liberté dans ce pays doit être au delà de ces caricatures...Des actes comme ceux de cette jeune dame relèvent de l'anarchie et non du militantisme....et puis, y'a vraiment beaucoup plus urgent, important et sensé que ces clichés....Encore une fois c'est mon point de vue que je partage avec moi même.

Mon parti pris est pour la liberté "mesurée", structuré dans le temps, celle qui se construit par de petites réussites, celle qui respecte les fondamenteux moraux d'une socièté, autrement, cette liberté est vouée à la violation, elle sera bafouée et piètinée...et sera inéluctabelment considérée comme une "occidentalisation".... et donc rejetée.

Je passe sur la deuxième partie de ton intervention que je metterai sur ton côté humour pour ne pas dire comique....

je ne comprends pas très bien ton point de vue...."ce genre de personnages" comme tu le dis n'a pas droit au respect de sa liberté, de sa vie privée? ne mérite-t-il pas d'être à l'abri de l'acharnement d'un Etat tout puissant ?

Le cœur du sujet c'est un Etat dont le pouvoir est sans limite, et l'arbitraire en est devenue la ligne de conduite. Un Etat qui recourt à des moyens illégaux et immoraux pour museler ceux qui osent s'opposer à son pouvoir....

Tout le monde y a droit...

Maintenant, je crois sincèrement que le communiqué est un ramassis de grand n'importe quoi pour se faire une image de "martyr" au devant de la scène ....

Le coeur du sujet que tu cites n'est pas ce qui a été débattu dans ce fil... La critique n'est pas l'insulte, et c'est cela qui m'a interpellé dans les réactions des uns et des autres...

Quant à ton point de vue la dessus, c'est à mon tour d'être confuse, je te trouve sévère... Rien dans ce pays n'a de grâce à tes yeux? A croire que nous sommes 30 ans en arrière...
 

milady

safi 3yyiiiiiiiiiiiiiite
Les personnages comme Zineb m'agaçent, elle vient faire du brouhaha sur le droit de manger en public en plein Ramadan en étant parfaitement consciente que cela choque le citoyen lambda qui souhaite jeuner tranquillement dans son pays musulman... et se réfugie dérrière le droit à la "liberté individuelle".... Celui qui milite pour la liberté dans ce pays doit être au delà de ces caricatures...Des actes comme ceux de cette jeune dame relèvent de l'anarchie et non du militantisme....et puis, y'a vraiment beaucoup plus urgent, important et sensé que ces clichés....Encore une fois c'est mon point de vue que je partage avec moi même.

Mon parti pris est pour la liberté "mesurée", structuré dans le temps, celle qui se construit par de petites réussites, celle qui respecte les fondamenteux moraux d'une socièté, autrement, cette liberté est vouée à la violation, elle sera bafouée et piètinée...et sera inéluctabelment considérée comme une "occidentalisation".... et donc rejetée.

Je passe sur la deuxième partie de ton intervention que je metterai sur ton côté humour pour ne pas dire comique....

ah non je suis pas d'accord!!! je le partage avec toi :langue:
 

FPP75

VIB
Elyssa, Milady et AL, vous m'avez fait penser à un joli poème du grand Nizar :



Je te dirais je t'aime

Je te dirais je t'aime

Quand je serai guérie de ma névrose

Quand je deviendrai une seule personne

Je le dirai quand seront réconcilies en moi la ville et le désert

Quand toutes les tribus quitteront les plages de mon sang

Quand je me libérerai du tatouage bleu que les sages du tiers-monde ont grave sur mon corps

et de toute les ordonnances de la médecine arabe que durant trente années j'ai subies.
 

Elyssa

...élitiste
VIB
Elyssa, Milady et AL, vous m'avez fait penser à un joli poème du grand Nizar :



Je te dirais je t'aime

Je te dirais je t'aime

Quand je serai guérie de ma névrose

Quand je deviendrai une seule personne

Je le dirai quand seront réconcilies en moi la ville et le désert

Quand toutes les tribus quitteront les plages de mon sang

Quand je me libérerai du tatouage bleu que les sages du tiers-monde ont grave sur mon corps

et de toute les ordonnances de la médecine arabe que durant trente années j'ai subies.

Un peu de poèsie dans ce monde de brutes....Merci pour ce moment.

si quelqu'un d'autre que moi vous offre un nuage , moi je vous offrirai la pluie ;

et s'il vous offre un chandelier, moi je vous offrirai la lune ,

et s'il vous offre une branche ,moi je vous offrirai l'arbre ,

et si d'autres que moi vous offre un vaisseau , moi je vous offrirai le voyage .
 

Elyssa

...élitiste
VIB
Hum. Ce n'est pas le citoyen lambda qui est choqué en l'occurence. Ceux qui sont choqués, tout le monde sait de quel bord ils sont.

Ma grand mère qui a grandi dans sa campagne au milieu de ses oliviers, la jeune dame de haut de ses talents aiguilles, le concierge de mon immeuble, le jeune caissier qui me sourit, le chaffeur du bus grincheux, ce vieux qui conduit le taxi en écoutant 3tabou, ce père de famille retraité assis à jouer Eddama avec les vieux du quartier, mon vendeur de fruits, ma boulangère....Qui ne sont d'aucun bord, en sont choqués.

T'en déplaises, les islamistes, que tu n'as pas voulu désigner, aimeraient voir cela, ils ont besoin de personnages comme Zineb pour faire leur coming out, pour passer à l'attaque... L'apât, le parfait!

Et en quoi ça l'empêche que d'autres mangent dans la rue de leur pays?

Je ne veux pas faire dans le religieux, je ne m'y connais pas même si je suis sûre que de ce côté, les explications sont nombreuses...

J'ai moi même jeuné plusieurs années en France, rien ne m'a empêché de le faire, en même temps, c'était les pires ramadan pour moi.... Je ne sais pas si c'est l'habitude, l'ambiance, ou simplement Lhrira de ma mère qui me manquait... anyway, cela n'avait nullement la même "intensité".

Bonne soirée.
 
Et en quoi ça l'empêche que d'autres mangent dans la rue de leur pays?

ca l'empeche de la meme facon que si elle vois des femmes se balader toute nue dand la rue (ce qui reste aussi une sorte de liberte personelle); c'est totu simplement un defie au valeur communes du pays ou elle vis et un attaque sur le vivre ensemble.

ca marche comme ca partout au monde.

Et au Maroc il se trouve que les valeurs communes sont celle de l'islam.
si son projet es celle de changer nos valeurs communes elle vaudrais mieux qu'elle commence par ce qui pose vraiement probleme, parce que manger publiquement pendant le ramadan ne va regler aucun probleme.
 

milady

safi 3yyiiiiiiiiiiiiiite
Quand je vois que mes amis et collegues me disaient (tous sans exception) : "on ne va quand meme pas manger devant toi, on se voit apres" je me dis qu'il y'a vraiment quelque chose qui tourne pas rond :rolleyes:
 

milady

safi 3yyiiiiiiiiiiiiiite
eux ils appelent ca "respect", nous on l'appel "faiblesse"

ca me rappelle un episode quand j'ai visite le vatican il y'a quelques annees. A l'entree, une personne surveille la "decence" des habits des visiteurs, et peut refuser l'acces a l'eglise a quelqu'un avec un short tres court ou une femme en debardeur par exemple. Ils offrent aussi des voiles pour celles qui veulent. Face a ce spectacle, la majorite des gens respectent le reglement et mettent le voile sur les epaules ou la tete, mais bien sur il y'a d'autres qui s'insurgent (limite) que l'on ait ose touche a leur liberte personnelle.

Le maroc est un pays musulman et bien que cette loi qui fait tout de debat n'a pas lieu d'etre, le respect et les bonnes manieres empecheraient les plus eduques parmi les non jeuneurs de faire les CHE des temps modernes, en version nevrosee.

Les vrais champs de lutte pour les libertes personnelles y'en a des tas au maroc. Quand on a le sens du devoir et le sens des priorites, on ne perd pas son energie dans une histoire de gamins.

Comme on dit chez nous: el mendba kbira, welmiyet far :D
 

Mohammad

hein + hein = euh
VIB
Hum. Ce n'est pas le citoyen lambda qui est choqué en l'occurence. Ceux qui sont choqués, tout le monde sait de quel bord ils sont.



Et en quoi ça l'empêche que d'autres mangent dans la rue de leur pays?

Bonsoir

J'entends et respecte tout ce que tu as écrit , mais es-tu conscient du fait que ta position est en contradiction flagrante avec celle que tu adoptes quant il s'agit de fustiger des(je dis bien "des" et pas "les") musulmans français?
 
Tout le monde y a droit...

Maintenant, je crois sincèrement que le communiqué est un ramassis de grand n'importe quoi pour se faire une image de "martyr" au devant de la scène ....

Le coeur du sujet que tu cites n'est pas ce qui a été débattu dans ce fil... La critique n'est pas l'insulte, et c'est cela qui m'a interpellé dans les réactions des uns et des autres...

Quant à ton point de vue la dessus, c'est à mon tour d'être confuse, je te trouve sévère... Rien dans ce pays n'a de grâce à tes yeux? A croire que nous sommes 30 ans en arrière...

Bonjour
Ce n’est pas une question de sévérité ou de vision très critique. Bien sûr qu’il y a d’excellentes choses qui se font au Maroc, mais je parle de quelque chose de précis : la situation des libertés et des droits au Maroc, et sur ça, il y a une énorme régression. Les rapports des ONG internationales l’attestent et çà se voit. L’Etat marocain a pris une très mauvaise option en voulant imiter l’exemple tunisien : poursuivre un développement économique, mais réprimer les opposants et les réduire au silence.

Dans cette affaire, oubliez le cas Zineb Ghazoui, car ce n’est pas elle qui est visée, et la preuve c’est qu’elle a été relâché aujourd’hui tandis qu’Ali Ammar a été remis au parquet. Le cœur de l’affaire c’est qu’on est devant un Etat qui se comporte d’une façon mafieuse en donnant par le cas d’Ali Ammar, l’exemple à tous ceux qui oseraient écrire ou enquêter sur l’Etat marocain et sur le roi. Dans cette affaire, l’Etat marocain a utilisé les mêmes procédés utilisés par la Tunisie pour salir la réputation des opposants, comme le cas du journaliste tunisien Ben Brik, qui a été jeté en prison, après un semblant de procès….je trouve que c’est mille fois plus dangereux pour l’avenir du Maroc et pour sa situation que de voir un Etat pratiquer l’injustice et l’acharnement contre ses opposants, que 4 ou 5 gamins qui veulent piqueniquer pendant le Ramadan…..
 

Elyssa

...élitiste
VIB
Bonjour
Ce n’est pas une question de sévérité ou de vision très critique. Bien sûr qu’il y a d’excellentes choses qui se font au Maroc, mais je parle de quelque chose de précis : la situation des libertés et des droits au Maroc, et sur ça, il y a une énorme régression. Les rapports des ONG internationales l’attestent et çà se voit. L’Etat marocain a pris une très mauvaise option en voulant imiter l’exemple tunisien : poursuivre un développement politique, mais réprimer les opposants et les réduire au silence.

Dans cette affaire, oubliez le cas Zineb Ghazoui, car ce n’est pas elle qui est visée, et la preuve c’est qu’elle a été relâché aujourd’hui tandis qu’Ali Ammar a été remis au parquet. Le cœur de l’affaire c’est qu’on est devant un Etat qui se comporte d’une façon mafieuse en donnant par le cas d’Ali Ammar, l’exemple à tous ceux qui oseraient écrire ou enquêter sur l’Etat marocain et sur le roi. Dans cette affaire, l’Etat marocain a utilisé les mêmes procédés utilisés par la Tunisie pour salir la réputation des opposants, comme le cas du journaliste tunisien Ben Brik, qui a été jeté en prison, après un semblant de procès….je trouve que c’est mille fois plus dangereux pour l’avenir du Maroc et pour sa situation que de voir un Etat pratiquer l’injustice et l’acharnement contre ses opposants, que 4 ou 5 gamins qui veulent piqueniquer pendant le Ramadan…..


Bonjour,

En effet, nous n'étions pas sur le même sujet....

Je n'ai pas de culture sur l'évolution des droits et des libertés au Maroc, je pars d'un ressenti de part mes lectures, d'échanges avec mon entourage.... Et permets moi de te trouver très sévère, même si j'ai bien compris que c'est la liberté d'expression qui te tient vraiment à coeur, du moins c'est elle que tu places au coeur du sujet...

Je ne sais pas l'acharnement fait par le pouvoir contre Ali Amar, je crois pour ma part que depuis des années, on assiste à une montée en puissance de procès et condamnations de journalites ... C’est culturel chez cette justice d’allégeance et de vengeance.

Cela n'est pas le fait d'aujourd'hui, ce n'est pas un choix, contrairement à ce que tu avances, le maroc a toujours fonctionné ainsi...Ceux qui doivent porter les projets d'évolution des libertés délèguent cette mission à un journalisme qui pour la plupart, n'a que très peu d'engagement politique....Mais ce bras de fer n'est pas le fait du pouvoir uniquement, j'aime pas cette tendance à toujours tout rejetter sur le système... Le marocain a fait l'impasse sur ses droits! Il y a renoncé car la terreur est ancrée en lui....

Je ne suis pas optimiste, mais simplement réaliste, je sens une liberté éclore dans ce pays, les gens parlent librement ! alors que mon père me faisait croire que le bout de fil qui pendait du luminaire de notre salon était une caméra pour nous surveiller :eek:

Je crois que c'est le premier pas nécessaire à toute évolution, mais le marocain ne veut pas capitaliser, comme celui qui longtemps été prisonnier de l'obscurité et qui une fois liberé a comme premier réflexe de regarder le soleil...Cela l'aveugle, alors qu'il devrait y aller crescendo...

Bonne journée.
 
je suis quand même un peu triste pour ali amar qui reste un homme respectable même si j'aime pas beaucoup les poivrots. Par contre tout bien réfléchi je suis fâchée que zineb pour qui je n'arrive à éprouver aucune empathie puisse bénéficier de ce coup de pub.
 
je suis quand même un peu triste pour ali amar qui reste un homme respectable même si j'aime pas beaucoup les poivrots. Par contre tout bien réfléchi je suis fâchée que zineb pour qui je n'arrive à éprouver aucune empathie puisse bénéficier de ce coup de pub.

tu connais des marocains qui sont pas poivrots...?:D 30% des bénéfices des supermarchés viennent de l'alcool et dans certaines villes comme Beni Mellal, le débit d'alcool est supérieur à celui du lait (chiffres officiels)....

Sinon, Ali Ammar a été libéré et il compte porter plainte contre la police judiciaire et contre les quotidiens Al Massae et Al Nahar pour diffamation...
 
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