À son retour de congé parental, une employée d'un hypermarché Leclerc estime avoir été discriminée parce qu'elle portait le voile. Déboutée par les prud'hommes, la femme de 33 ans désormais au chômage va faire appel.
La direction d'un hypermarché Leclerc n'a jamais voulu résilier le contrat d'une de ses employées SIPA/JPDN
Engagée en 1997, la femme de 33 ans avait pris un congé parental d'éducation en 2001, à la suite de trois autres congés maternité et parentaux. En 2010, lorsqu'elle revient sur son lieu de travail, elle porte le voile. La direction de cet hypermarché Leclerc l'affecte à la réserve. Elle a un CAP Vente, et avant elle était en rayon. Elle demande alors son licenciement. Mais la direction refuse. Son avocat engage donc une procédure en discrimination devant les prud'hommes afin d'obtenir la résiliation de son contrat de travail « aux torts de l'employeur ». Mais sans succès. Gulsen Ozturk a été déboutée par la justice le 18 octobre dernier. Apprenant la décision du conseil des prud'hommes de Clermont-Ferrand, l'avocat de la trentenaire a annoncé son intention de faire appel.
"Obligation de lui proposer un contrat similaire"
Le 23 septembre, après plusieurs arrêts maladie pour cause de dépression, Gulsen Ozturk avait été licenciée après avoir refusé « quatre propositions de reclassement », selon l'avocate de la direction, Stéphanie Giraud. « Elle a été licenciée en raison de ses convictions religieuses », a affirmé de son côté son avocat Me Patrick Roesch. La résiliation de son contrat de travail aux torts de l'employeur ouvre droit à des dommages et intérêts. Son avocat argue encore que l'employeur avait « l'obligation de lui proposer un emploi similaire à celui qu'elle occupait avant son congé ».
Pour l'avocate de l'employeur, « à aucun moment il n'a été demandé à Mme Ozturk de retirer son foulard ». « La réserve faisait partie de ses missions et il s'agissait de la remettre à niveau après neuf années d'absence, au cours desquelles tout a changé dans l'entreprise », avait-elle plaidé.
http://www.francesoir.fr/actualite/societe/discrimination-une-employee-voilee-deboute-172818.html
La direction d'un hypermarché Leclerc n'a jamais voulu résilier le contrat d'une de ses employées SIPA/JPDN
Engagée en 1997, la femme de 33 ans avait pris un congé parental d'éducation en 2001, à la suite de trois autres congés maternité et parentaux. En 2010, lorsqu'elle revient sur son lieu de travail, elle porte le voile. La direction de cet hypermarché Leclerc l'affecte à la réserve. Elle a un CAP Vente, et avant elle était en rayon. Elle demande alors son licenciement. Mais la direction refuse. Son avocat engage donc une procédure en discrimination devant les prud'hommes afin d'obtenir la résiliation de son contrat de travail « aux torts de l'employeur ». Mais sans succès. Gulsen Ozturk a été déboutée par la justice le 18 octobre dernier. Apprenant la décision du conseil des prud'hommes de Clermont-Ferrand, l'avocat de la trentenaire a annoncé son intention de faire appel.
"Obligation de lui proposer un contrat similaire"
Le 23 septembre, après plusieurs arrêts maladie pour cause de dépression, Gulsen Ozturk avait été licenciée après avoir refusé « quatre propositions de reclassement », selon l'avocate de la direction, Stéphanie Giraud. « Elle a été licenciée en raison de ses convictions religieuses », a affirmé de son côté son avocat Me Patrick Roesch. La résiliation de son contrat de travail aux torts de l'employeur ouvre droit à des dommages et intérêts. Son avocat argue encore que l'employeur avait « l'obligation de lui proposer un emploi similaire à celui qu'elle occupait avant son congé ».
Pour l'avocate de l'employeur, « à aucun moment il n'a été demandé à Mme Ozturk de retirer son foulard ». « La réserve faisait partie de ses missions et il s'agissait de la remettre à niveau après neuf années d'absence, au cours desquelles tout a changé dans l'entreprise », avait-elle plaidé.
http://www.francesoir.fr/actualite/societe/discrimination-une-employee-voilee-deboute-172818.html
