boptitprince
je ne suis qu'un prince..
Discrimination dans l'intérim: le Centre pour l'égalité des chances demande une autre stratégie
Belga
Mis en ligne le 16/09/2010
Mercredi soir, la VRT a diffusé un reportage montrant, grâce à une caméra cachée, les réactions de 8 agences d'intérim auxquelles un faux client demandait de ne pas recruter des personnes étrangères. Six agences ont obtempéré en affichant peu ou pas de réticences.
Le Centre pour l'égalité des chances et de lutte contre le racisme a plaidé mercredi en faveur d'une stratégie à quatre niveaux afin d'enrayer les discriminations dans le secteur de l'intérim, en impliquant le secteur lui-même, l'inspection sociale, la justice et le monde politique.
Mercredi soir, la VRT a diffusé un reportage montrant, grâce à une caméra cachée, les réactions de 8 agences d'intérim auxquelles un faux client demandait de ne pas recruter des personnes étrangères. Six agences ont obtempéré en affichant peu ou pas de réticences.
Sans vouloir mettre tout le monde dans le même sac, le Centre ne se dit pas étonné. Il a ouvert 48 dossiers de discrimination visant les bureaux d'intérim et de sélection depuis 2009 mais selon lui la pratique est loin d'être isolée, qu'elle soit manifeste ou plus subtile.
Le directeur adjoint Edouard Delruelle appelle à une autre stratégie, l'autorégulation du secteur du placement depuis sa libéralisation ayant montré ses limites.
Il demande que le secteur de l'intérim introduise une clause de non-discrimination dans ses conditions générales, organise un contrôle interne effectif, exclue les entreprises-clientes qui demandent de discriminer ou prenne des sanctions à l'encontre des agences qui trichent.
Selon lui, les services d'inspection doivent également joindre leurs efforts pour que le contrôle du secteur devienne une priorité. La justice doit enfin appliquer des sanctions juridiques et administratives, tant à l'encontre des clients que des agences "complices". Quant aux politiques, ils doivent annoncer la couleur: ceux qui ne respectent pas les règles seront sanctionnés.
Belga
Mis en ligne le 16/09/2010
Mercredi soir, la VRT a diffusé un reportage montrant, grâce à une caméra cachée, les réactions de 8 agences d'intérim auxquelles un faux client demandait de ne pas recruter des personnes étrangères. Six agences ont obtempéré en affichant peu ou pas de réticences.
Le Centre pour l'égalité des chances et de lutte contre le racisme a plaidé mercredi en faveur d'une stratégie à quatre niveaux afin d'enrayer les discriminations dans le secteur de l'intérim, en impliquant le secteur lui-même, l'inspection sociale, la justice et le monde politique.
Mercredi soir, la VRT a diffusé un reportage montrant, grâce à une caméra cachée, les réactions de 8 agences d'intérim auxquelles un faux client demandait de ne pas recruter des personnes étrangères. Six agences ont obtempéré en affichant peu ou pas de réticences.
Sans vouloir mettre tout le monde dans le même sac, le Centre ne se dit pas étonné. Il a ouvert 48 dossiers de discrimination visant les bureaux d'intérim et de sélection depuis 2009 mais selon lui la pratique est loin d'être isolée, qu'elle soit manifeste ou plus subtile.
Le directeur adjoint Edouard Delruelle appelle à une autre stratégie, l'autorégulation du secteur du placement depuis sa libéralisation ayant montré ses limites.
Il demande que le secteur de l'intérim introduise une clause de non-discrimination dans ses conditions générales, organise un contrôle interne effectif, exclue les entreprises-clientes qui demandent de discriminer ou prenne des sanctions à l'encontre des agences qui trichent.
Selon lui, les services d'inspection doivent également joindre leurs efforts pour que le contrôle du secteur devienne une priorité. La justice doit enfin appliquer des sanctions juridiques et administratives, tant à l'encontre des clients que des agences "complices". Quant aux politiques, ils doivent annoncer la couleur: ceux qui ne respectent pas les règles seront sanctionnés.