Djibouti ilôt de stabilité pourra t'il faire face aux nouveaux réfugiés

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Initium ut esset homo creatus est
Alors que la coalition arabe s'apprête à une offensive terrestre au Yémen , Djibouti dernier îlot de stabilité pour les réfugiés dans la région pourra t'il faire face ?

http://www.unhcr.fr/pages/4aae621d44b.html


Longtemps considéré comme un modèle de stabilité dans une région en proie à des troubles incessants, Djibouti doit maintenant faire face à une situation de sécurité précaire. Djibouti joue un rôle important dans les efforts internationaux de lutte contre la piraterie dans la région et soutient le rétablissement de la paix en Somalie ; toutefois, en raison de ses interventions, le pays a été menacé d'attentats à titre de représailles.


Le pays dispose de ressources naturelles limitées et peine à se remettre de plusieurs années de sécheresse consécutives. Djibouti connaît un taux de chômage élevé qui exerce une pression économique supplémentaire sur la population. Les possibilités d'emploi et les perspectives d'intégration sur place des réfugiés sont limitées, ce qui a des retombées sur leurs moyens de subsistance.


Djibouti fait toujours face une crise de réfugiés prolongée : le pays accueille plus de 23 000 réfugiés, principalement somaliens et bien souvent présents depuis plus de deux décennies, dans les camps d'Ali-Addeh et de Holl-Holl.


Compte tenu de sa situation géographique et environnementale, ainsi que des conditions socio-économiques et sécuritaires qui règnent dans la région, Djibouti est de plus en plus traversé par des mouvements migratoires mixtes qui se dirigent vers d'autres pays tels que le Yémen, et au-delà pour atteindre les Etats du Golfe et l'Europe.


En 2015, le HCR pourra encore compter sur l'hospitalité et le soutien accordés aux réfugiés et demandeurs d'asile par le Gouvernement djiboutien, qui a notamment fourni des terres pour les deux camps de réfugiés. L'Office national d'assistance aux réfugiés et sinistrés (ONARS) assurera la gestion de l'eau, de la distribution alimentaire et de la sécurité.


Personnes relevant de la compétence du HCR
En 2015, les principales populations relevant de la compétence du HCR à Djibouti comprendront selon nos estimations environ 23 000 réfugiés et plus de 5 000 demandeurs d'asile. Ces populations sont principalement composées de Somaliens, mais aussi d'Ethiopiens et d'Erythréens qui ont fui les conflit et la violence dans leurs pays d'origine ; les femmes et les enfants représentent plus de 70 pour cent de la population réfugiée des deux camps.

Chiffres HCR prévisionnels pour Djibouti
Type de populationOrigineJanvier 2015Décembre 2015
Total dans le paysNb personnes
assistées par
le HCRTotal dans le paysNb personnes
assistées par
le HCR
Total27 50027 50028 85028 850
RéfugiésErythrée610610760760
Ethiopie480480600600
Somalie21 58021 58022 08022 080
Pays divers10101010
Demandeurs d'asileErythrée780780840840
Ethiopie3 9303 9304 4304 430
Somalie40404040
Pays divers60608080
| Réponse |Besoins et stratégies
En 2015, le HCR offrira protection et assistance à Djibouti à plus de 28 000 personnes qui ont fui l'insécurité et l'oppression dans les pays voisins. L'Organisation continuera de rechercher les solutions durables les plus adaptées -- élaborées en coordination avec les partenaires, les autorités et les communautés elles-mêmes -- pour remédier à la situation prolongée de la population relevant de sa compétence et répondre à ses besoins.

A partir des résultats d'une vérification physique et d'une évaluation socio-économique des ménages de réfugiés, prévues à la fin de l'année 2014, le HCR devrait réorienter son programme sur la quête de solutions durables.

Le HCR et ses principaux partenaires mettront davantage l'accent sur les activités destinées à encourager l'autosuffisance à Djibouti, tout en continuant à œuvrer pour améliorer le contexte opérationnel dans le pays. S'appuyant sur le travail entrepris en 2014, le Haut Commissariat orientera en priorité ses activités sur les domaines suivants en 2015 : santé/nutrition, eau, éducation et autosuffisance de subsistance, prévention de la violence sexuelle et sexiste, et solutions durables. Pour les personnes en situation d'exil prolongée, le HCR encouragera l'accès à des activités facilitant l'autosuffisance et les moyens de subsistance, afin de réduire leur dépendance à l'égard de l'assistance.

| Mise en œuvre |Coordination
Le HCR poursuit son étroite coopération avec le Gouvernement, les autres institutions onusiennes ainsi que les ONG nationales et internationales, afin d'offrir une protection et une assistance globales et collectives aux réfugiés.

L'Office national d'assistance aux réfugiés et aux sinistrés (ONARS) restera le principal homologue gouvernemental et partenaire d'exécution du HCR. Le ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Environnement se charge des activités relatives à l'environnement et à l'énergie.

Le HCR reconduira ses partenariats avec les ONG. Le PAM continuera à distribuer des rations alimentaires aux résidents des camps. En 2015, l'Organisation travaillera avec l'UNICEF et d'autres institutions onusiennes, guidées par le protocole d'accord et plan d'action sur la coordination des activités vitales dans les secteurs de la protection de l'enfance, de la santé et de la nutrition, de l'éducation, de l'eau et de l'assainissement.

Le HCR participe activement aux travaux de l'équipe de pays pour l'action humanitaire à Djibouti, au sein de laquelle les programmes pour les réfugiés sont examinés afin d'assurer une prise en charge globale de leurs besoins.

2015 Partenaires du HCR - Djibouti
Partenaires d'exécution
Organismes gouvernementaux : Ministère de l'Intérieur (ONARS), Ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Environnement
ONG : Association pour la protection de l'enfance et pour l'épanouissement de la famille, Fédération luthérienne mondiale, Union nationale des femmes djiboutiennes
Autres : FAO, FNUAP, IGAD, OIM, PAM, PNUD, UNICEF
Partenaires opérationnels
ONG : Caritas, Conseil danois pour les réfugiés, Conseil norvégien pour les réfugiés, Life in Abundance International
| Informations financières |
Au cours des quatre dernières années, les besoins financiers de l'opération du HCR à Djibouti sont passés de 20,8 millions de dollars E.-U. en 2010 à près de 27 millions de dollars E.-U. au titre du budget 2014 actuel.

Pour 2015, le budget de l'opération est chiffré à 27,1 millions de dollars E.-U., ce montant étant intégralement alloué à la prise en charge des besoins des réfugiés et des demandeurs d'asile (principalement éthiopiens, érythréens et somaliens). Un financement insuffisant entraînerait de graves lacunes dans plusieurs domaines, dont : services de santé primaire et de transfert, programmes de réduction de la malnutrition et de l'anémie, et approvisionnement en eau des camps de réfugiés (moins de 11 litres par personne et par jour). Les autres besoins concernent notamment la construction de salles de classe supplémentaires pour les enfants réfugiés et le renforcement des capacités des ONG et des fonctionnaires. En outre, le HCR ne pourra assurer l'enregistrement des réfugiés conjointement avec les autorités que si des ressources suffisantes sont mises à sa disposition.
 

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Initium ut esset homo creatus est
DJIBOUTI - Depuis le balcon de son appartement dans la ville de Djibouti, Ali Anwar, 58 ans, qui a fui la guerre au Yémen le mois dernier, a une vue directe sur une vaste base militaire américaine – Camp Lemonnier - qui sert de plaque tournante aux Etats-Unis pour des opérations de contre-terrorisme au Moyen-Orient et dans la corne de l'Afrique.

« Chaque jour, je les regarde faire. Quinze ou vingt avions de guerre. Ils volent au large après le crépuscule, bombardent mon pays, reviennent, font le plein, puis s'envolent à nouveau », a déclaré Anwar.

« Quand j’entends ces jets je pense à Aden, à mes amis encore pris au piège dans la ville », a-t-il dit.

Il est difficile de savoir si Anwar a raison et si les avions décollant depuis le Camp Lemonnier s’en vont pour le Yémen. Le Pentagone publie peu d'informations sur la base – la seule installation des Etats-Unis en Afrique - et qui l'utilise. Le personnel de l'ambassade américaine à Djibouti refuse de commenter.

Mais à moins de 65 kilomètres de distance - un vol de dix minutes - dans les eaux du golfe d'Aden, une vaste campagne de bombardement, dirigée par l’Arabie saoudite, l’allié clé des Etats-Unis, est en cours. Leur cible est le groupe rebelle des Houthis soutenus par les Iraniens qui ont pris le contrôle du pays.

Les frappes aériennes soutenues par les Américains, ainsi que des combats au sol et des bombardements par les Houthis, ont déchiré le Yémen. Des écoles ont été touchées, et des quartiers rasés ; plus d'un million de personnes ont été déplacées. La faim et les maladies se répandent.

Le pays s’effondre alors que des dizaines de milliers de Yéménites fuient dans des bateaux à travers le détroit de Bab al-Mandeb – « Porte des larmes » en arabe - vers Djibouti, une minuscule et ancienne colonie française de moins d’un million d’habitants avec un chômage élevé.



Un réfugié yéménite se repose à l'ombre dans le village de Lootah. Les températures à Djibouti grimpent à plus de 50 ° C en été (Tom Finn/MEE)


La capitale poussiéreuse de Djibouti - où les prestataires de la défense des Etats-Unis passent à grande vitesse en Humvees à côté des vendeurs de qat et des Ethiopiens à demi affamés - est à peine un sanctuaire accueillant. Mais parce que l'Arabie saoudite a imposé un blocus aérien et naval, l'arrêt des vols dans et hors du Yémen et que les pays voisins comme l'Egypte et la Jordanie refusent maintenant aux Yéménites des visas à l'arrivée, la ville est devenue un aimant pour les réfugiés.

Après des décennies pendant lesquelles des personnes ont traversé depuis la Somalie et l'Ethiopie vers le Yémen à la recherche d'une vie meilleure dans les Etats arabes du Golfe riches en pétrole, le flux migratoire s’est inversé ; les Arabes, face à la guerre et aux révolutions manquées, quittent le Moyen-Orient pour l'Afrique.

« Cibles vulnérables »

Des rues vides entourent le village de Lootah, un complexe immobilier entouré de hauts murs à la périphérie de la ville de Djibouti, où les familles des employés de l'ambassade américaine et les soldats japonais, en poste dans une installation navale voisine, vivent dans des villas avec des vérandas et des pelouses soignées.

Avec une orangeraie, sa propre supérette, un distributeur de billets et une marina avec une jetée en bois, le village de Lootah ressemble à une maison de retraite en Floride. Cela, jusqu'à la fin d'après-midi, lorsque la chaleur tombe et qu’une foule de garçons yéménites sprintent dans une cour, en jouant au football.

Lorsque la guerre a éclaté au Yémen en avril, le propriétaire du complexe, Ibrahim Lootah, un riche magnat de la construction des Emirats arabes unis, a ouvert ses portes à des centaines de réfugiés yéménites.

Aujourd'hui, un immeuble en ruine près du front de mer surplombant le Camp Lemonnier sert de refuge – un abri contre le soleil, une évasion à un traumatisme - à des dizaines de familles yéménites.

Dans le même temps, le camp ouvre à l’étranger une fenêtre sur la complexité et les divisions politiques tendues de l’Etat défaillant qu’est le Yémen.

Les habitants sont variés. A l'étage supérieur, un général de l'armée fidèle à l'ancien président yéménite, Ali Abdallah Saleh, qui a aidé les Houthis à renverser le gouvernement de Sanaa l’an dernier, vit avec sa famille dans un appartement meublé avec air conditionné et une télévision à écran plat.

Quelques portes plus bas, dans un appartement qui a de l’électricité mais pas d'eau courante, un poète de la ville portuaire d'Aden - dont la maison a été incendiée par les Houthis - vit avec un avocat et son fils adolescent. Tous deux sont membres du mouvement Hirak qui se bat contre les Houthis à Aden et exigent un Etat indépendant pour le sud du Yémen.

Dehors, dans la chaleur, sous des auvents de plastique bleu tendus entre les arbres, se trouvent ceux sans allégeances politiques et qui sont arrivés avec rien : un éleveur de chèvre, un marchand de miel, la veuve d'un homme qui possédait une station d’essence.






Dans un appartement peu meublé du deuxième étage, Anwar Ali est assis les jambes croisées sur un matelas mince.

« Aden est un lieu brisé, plein de morts. Il est devenu comme la Syrie », a-t-il dit. « Nous ne pouvons pas revenir en arrière. »

Son frère Salem est assis en face de lui. Les deux hommes, dans la cinquantaine, sont vêtus de survêtements et de sandales. Ils ont fui d’Aden le mois dernier avec leurs familles après que les Houthis et les unités loyales à Saleh aient lancé un assaut féroce sur les combattants locaux de la résistance dans la ville, dont certains soutiennent l’actuel président du Yémen en exil, Abd Rabo Mansour Hadi.

Les frères parlent rapidement, se posant mutuellement des questions comme si elles étaient des points énumérés sur une liste : « Pourrions-nous obtenir un visa pour la Suède ? », « Est-ce que notre cousin à Londres connait quelqu'un de l'immigration ? », « Si les combats s’arrêtent, sera-t-il sans danger de revenir ? »

Ali, un homme trapu et rougeaud, a travaillé comme ingénieur maritime pour l’inspection des navires porte-conteneurs accostant dans le port d'Aden. Salem a dirigé une entreprise de recyclage de carton. Les deux sont adeptes de Bohra, une petite mais répandue communauté chiite concentrée principalement en Inde et en Asie du Sud.

En regardant les photos d'Aden sur son téléphone – bâtiments brûlés, chiens affamés dans une rue vide - Ali se rappelle le jour de début avril, peu de temps après le début des frappes aériennes menées par les Saoudiens, lorsque les Houthis sont entrés dans son quartier.

« J’ai ouvert la porte et un homme avec un fusil sur l’épaule m’a serré la main en me disant : ‘Nous sommes ici pour libérer Aden d’al-Qaïda. Faites savoir aux habitants de ne pas nous viser, si quelqu'un nous vise, nous ferons sauter sa maison.’ »




- See more at: http://www.middleeasteye.net/fr/rep...se-rappellent-les-horreurs-de-la-guerre#.dpuf
 

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---lcdcjve---
VIB
T'es bien le seul.
Ça n'empêche pas de nombreux bladinautes marocains de débattre du bien fondé de la politique extérieure française .
Bon je dis ça je dis rien :rolleyes:
Dommage qu'isis ne soit pas chiite et Assad sunnite. Tout aurait été plus simple .
Rien ne l'interdit..........une psychanalyse serait bienvenue.
ça n'aurait rien changer. Même une route droite devient sinueuse avec eux.

Edit: Tu tapes fort sur le Maroc ces derniers jours :prudent:
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Rien ne l'interdit..........une psychanalyse serait bienvenue.
ça n'aurait rien changer. Même une route droite devient sinueuse avec eux.

Edit: Tu tapes fort sur le Maroc ces derniers jours :prudent:

Ça change de la France alliée des saouds . Nous n'avons pas fait le deuil, on vend des armes , on fait des courbettes , mais nous n'en sommes pas non plus à aller bombarder du houti sans savoir un minimum pourquoi. Du coup comme les alliances avec les saoudiens à lire de nombreux bladinautes sont très très mal, je me suis demandé ce qu'ils en pensaient . Voilà tout .
Sinon j'ai recontre des houtis à Djibouti qui vendaient des feuilles , ce sont des gens charmants .
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
Ça change de la France alliée des saouds . Nous n'avons pas fait le deuil, on vend des armes , on fait des courbettes , mais nous n'en sommes pas non plus à aller bombarder du houti sans savoir un minimum pourquoi. Du coup comme les alliances avec les saoudiens à lire de nombreux bladinautes sont très très mal, je me suis demandé ce qu'ils en pensaient . Voilà tout .
Sinon j'ai recontre des houtis à Djibouti qui vendaient des feuilles , ce sont des gens charmants .
On ne change pas de sujet, la françafrique a encore de beaux jours.

Enfants, femmes et hommes ont été accueillis dès leur descente des bateaux au port de Djibouti par des représentants du Ministère de l’intérieur, ainsi que ceux du Haut Commissariat pour les Réfugiés. Il importe de rappeler que la République de Djibouti fait face ces derniers temps à l’exode de plus en plus important de réfugiés en provenance du Yémen où les affrontements sanglants ont déjà provoqué les déplacements de plus de 500. 000 personnes.
Source: http://anotao.com/nouvelles/link/dj...i-lafflux-des-refugies-yemenites-sintensifie/

Edit: http://far-maroc.forumpro.fr/f10-guerres-et-conflits-d-actualites
 
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droitreponse

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On ne change pas de sujet, la françafrique a encore de beaux jours.

Enfants, femmes et hommes ont été accueillis dès leur descente des bateaux au port de Djibouti par des représentants du Ministère de l’intérieur, ainsi que ceux du Haut Commissariat pour les Réfugiés. Il importe de rappeler que la République de Djibouti fait face ces derniers temps à l’exode de plus en plus important de réfugiés en provenance du Yémen où les affrontements sanglants ont déjà provoqué les déplacements de plus de 500. 000 personnes.
Source: http://anotao.com/nouvelles/link/dj...i-lafflux-des-refugies-yemenites-sintensifie/
Justement on ne parle pas francafrique donc on change de sujet pour une fois . Pas besoin de dossier classifie , rien , un constat simple :
Une coalition bombarde des yéménites , il y a des milliers de réfugiés , et ça va mettre le bordel dans le seul pays du coin qui ne soit pas en guerre .
Imagine qu'il n'y ait ni français ni ricain à djibouti , pas sur que ça ne termine pas en chaos . Il y a déjà des réfugiés érythréens et somaliens dans les faubourgs de Djibouti .
@farid_h @UNIVERSAL vous voyez comment le scénario de sortie de crise .
La coalition a prévu un tour de table houti /sunnite et une grande réconciliation nationale ?
 

UNIVERSAL

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VIB
Justement on ne parle pas francafrique donc on change de sujet pour une fois . Pas besoin de dossier classifie , rien , un constat simple :
Une coalition bombarde des yéménites , il y a des milliers de réfugiés , et ça va mettre le bordel dans le seul pays du coin qui ne soit pas en guerre .
Imagine qu'il n'y ait ni français ni ricain à djibouti , pas sur que ça ne termine pas en chaos . Il y a déjà des réfugiés érythréens et somaliens dans les faubourgs de Djibouti .
@farid_h @UNIVERSAL vous voyez comment le scénario de sortie de crise .
La coalition a prévu un tour de table houti /sunnite et une grande réconciliation nationale ?
Bien malin qui saura............mai ça ne présage rien de bon. Si le conflit se propage à l'Arabie on roulera tous en vélo :eek:
 
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