Donner la parole aux français par le référendum

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Il faut donner la parole aux Français par le référendum !


Le 27 octobre 2013
Alain Sandler

Président du Cercle des Citoyens Français.


Le président de la République ignore, voire se moque de l’opinion des Français respectueux de leurs traditions et de leurs racines.
On voit avec quel dédain, quel mépris il traite les centaines de milliers de personnes

Aussi, si nous voulons que notre pays retrouve sa démocratie

il faut poursuivre l’action mais avec une nouvelle approche : se battre pour qu’on instaure le référendum pour tous par une réforme de la Constitution. Il faut faire du référendum un contre-pouvoir.

Cette réforme est attendue par 80 % des Français, selon un sondage de 2004. Depuis, cette volonté s’est encore renforcée. C’est la seule solution pour réformer notre pays et faire évoluer son système politique. Pour en finir avec cette démocratie confisquée.

Nous devons imposer qu’une pétition obtenant la signature de 1 % du corps électoral fasse obligatoirement l’objet d’un référendum. Si une telle réforme avait été adoptée, les 700.000 signatures obtenues par la Manif pour tous n’auraient pas pu être mises à la poubelle.

Il y a urgence. Dans une démocratie, on ne peut accepter que le peuple soit mis devant le fait accompli. Il doit pouvoir se prononcer. Il doit pouvoir prendre la parole en cours de mandat et non se contenter de signer un chèque en blanc tous les 5 ans. Quand, après 16 mois d’exercice du pouvoir, le Président n’a plus que 23 % d’opinions favorables, il n’a plus la légitimité nécessaire pour imposer son idéologie.

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Il y a urgence à restaurer le sens des mots !

L’identité nationale de la France repose principalement sur deux piliers : son histoire et sa langue. La première est sourdement minée par une absurde repentance. La seconde se corrompt jour après jour. Dans De l’universalité de la langue française (1783), Rivarol soulignait un élément qui ne dépend pas du nombre des francophones, la qualité intrinsèque du français : « Ce qui n’est pas clair n’est pas français. » Disant cela, il faisait écho au classique Boileau : « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément. » Mais Rivarol ajoutait : « Les langues passent et se dégradent en suivant le déclin des empires. » À entendre le débat politique actuel, nous y sommes.

Au sabir de Leonarda et de sa famille, dont on aimerait savoir quelle est la langue familière, répond le délire verbal des politiques. L’inflation lexicale chasse les mots justes et subvertit le sens des discours. Lorsqu’un député socialiste parle de « rafle » à propos de l’interpellation de la jeune Kosovare, il use d’un terme impropre puisqu’une rafle est une arrestation massive, mais il le fait avec perversité : l’arrestation de jeunes devant leurs camarades, ça ne vous rappelle rien ? Non plus perverse, mais odieuse et stupide, la formule employée par un responsable de l’extrême gauche pour qualifier la proposition présidentielle d’un retour de la fille sans les parents : « cruauté abjecte ». On pouvait dire bien des choses : que c’était généreux et maladroit ; que c’était scandaleusement contraire à la loi et aux conventions ; que c’était, en un mot, « hollandais »… Mais si cela est « cruel » et « abject », que reste-t-il désormais pour désigner l’horreur ? À part « génocide » si la victime appartient à une minorité, on ne voit plus…

Un autre mésusage du vocabulaire est comique : notre très laïciste ministre de l’Éducation veut « sanctuariser » les écoles. Le problème, c’est qu’un sanctuaire, par définition, c’est un lieu particulièrement réservé aux cérémonies d’un culte religieux, et dont l’enceinte est protégée par l’invisible frontière entre le sacré et le profane. Curieuses inversion des termes et confusion des esprits…

On en arrive à cette extrémité qu’avait imaginée Orwell, décrivant à travers la « novlangue » le processus de la manipulation totalitaire du langage, à savoir que les mots finissent par suggérer le contraire de ce qu’ils disent. Ainsi en est-il du mot « citoyen », qu’un manifestant en faveur de Leonarda n’hésite pas à employer pour la désigner, en oubliant qu’une résidente illégale et temporaire n’est évidemment pas une citoyenne. « Républicain » est, de même, un concept vidé de tout sens par ceux qui en abusent. Il peut bien sûr désigner ce qui touche au régime qui a succédé à la monarchie. Mais il qualifie d’abord ce qui a trait à la chose publique, au bien commun de tous les Français, aux institutions qui organisent le pouvoir de ceux qui sont censés le réaliser. Lorsqu’il est employé pour expulser de la vie démocratique un parti qui ne menace en rien le régime, et que l’on conteste ainsi la légitimité du vote de ses électeurs, on voit apparaître cette contradiction qui consiste à discriminer au nom d’une République et de ses principes au premier rang desquels figureraient la liberté, l’égalité… et la non-discrimination ! La République n’est plus un mot que définit une idée, c’est un stimulus destiné à provoquer un réflexe dans un contexte que le rationnel a déserté et que l’émotionnel a envahi : certains appellent « valeurs de la République » les préjugés de leur idéologie afin de susciter le respect et la sympathie que la République n’a pas à nourrir à l’égard de ce qui affaiblit la nation et l’État. De même avait-on qualifié de « pour tous » des unions qui ne pouvaient concerner que quelque-uns…

La résistance qui grandit en France contre la chute du pays doit aussi être un combat pour notre langue. Il est urgent et nécessaire, à nouveau, et comme l’écrivait Mallarmé, de « donner un sens plus pur aux mots de la tribu ».

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mam
 
Il faut donner la parole aux Français par le référendum !


Le 27 octobre 2013
Alain Sandler

Président du Cercle des Citoyens Français.


Le président de la République ignore, voire se moque de l’opinion des Français respectueux de leurs traditions et de leurs racines.
On voit avec quel dédain, quel mépris il traite les centaines de milliers de personnes

Aussi, si nous voulons que notre pays retrouve sa démocratie

il faut poursuivre l’action mais avec une nouvelle approche : se battre pour qu’on instaure le référendum pour tous par une réforme de la Constitution. Il faut faire du référendum un contre-pouvoir.

Cette réforme est attendue par 80 % des Français, selon un sondage de 2004. Depuis, cette volonté s’est encore renforcée. C’est la seule solution pour réformer notre pays et faire évoluer son système politique. Pour en finir avec cette démocratie confisquée.

Nous devons imposer qu’une pétition obtenant la signature de 1 % du corps électoral fasse obligatoirement l’objet d’un référendum. Si une telle réforme avait été adoptée, les 700.000 signatures obtenues par la Manif pour tous n’auraient pas pu être mises à la poubelle.

Il y a urgence. Dans une démocratie, on ne peut accepter que le peuple soit mis devant le fait accompli. Il doit pouvoir se prononcer. Il doit pouvoir prendre la parole en cours de mandat et non se contenter de signer un chèque en blanc tous les 5 ans. Quand, après 16 mois d’exercice du pouvoir, le Président n’a plus que 23 % d’opinions favorables, il n’a plus la légitimité nécessaire pour imposer son idéologie.

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Il y a urgence à restaurer le sens des mots !

L’identité nationale de la France repose principalement sur deux piliers : son histoire et sa langue. La première est sourdement minée par une absurde repentance. La seconde se corrompt jour après jour. Dans De l’universalité de la langue française (1783), Rivarol soulignait un élément qui ne dépend pas du nombre des francophones, la qualité intrinsèque du français : « Ce qui n’est pas clair n’est pas français. » Disant cela, il faisait écho au classique Boileau : « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément. » Mais Rivarol ajoutait : « Les langues passent et se dégradent en suivant le déclin des empires. » À entendre le débat politique actuel, nous y sommes.

Au sabir de Leonarda et de sa famille, dont on aimerait savoir quelle est la langue familière, répond le délire verbal des politiques. L’inflation lexicale chasse les mots justes et subvertit le sens des discours. Lorsqu’un député socialiste parle de « rafle » à propos de l’interpellation de la jeune Kosovare, il use d’un terme impropre puisqu’une rafle est une arrestation massive, mais il le fait avec perversité : l’arrestation de jeunes devant leurs camarades, ça ne vous rappelle rien ? Non plus perverse, mais odieuse et stupide, la formule employée par un responsable de l’extrême gauche pour qualifier la proposition présidentielle d’un retour de la fille sans les parents : « cruauté abjecte ». On pouvait dire bien des choses : que c’était généreux et maladroit ; que c’était scandaleusement contraire à la loi et aux conventions ; que c’était, en un mot, « hollandais »… Mais si cela est « cruel » et « abject », que reste-t-il désormais pour désigner l’horreur ? À part « génocide » si la victime appartient à une minorité, on ne voit plus…

Un autre mésusage du vocabulaire est comique : notre très laïciste ministre de l’Éducation veut « sanctuariser » les écoles. Le problème, c’est qu’un sanctuaire, par définition, c’est un lieu particulièrement réservé aux cérémonies d’un culte religieux, et dont l’enceinte est protégée par l’invisible frontière entre le sacré et le profane. Curieuses inversion des termes et confusion des esprits…

On en arrive à cette extrémité qu’avait imaginée Orwell, décrivant à travers la « novlangue » le processus de la manipulation totalitaire du langage, à savoir que les mots finissent par suggérer le contraire de ce qu’ils disent. Ainsi en est-il du mot « citoyen », qu’un manifestant en faveur de Leonarda n’hésite pas à employer pour la désigner, en oubliant qu’une résidente illégale et temporaire n’est évidemment pas une citoyenne. « Républicain » est, de même, un concept vidé de tout sens par ceux qui en abusent. Il peut bien sûr désigner ce qui touche au régime qui a succédé à la monarchie. Mais il qualifie d’abord ce qui a trait à la chose publique, au bien commun de tous les Français, aux institutions qui organisent le pouvoir de ceux qui sont censés le réaliser. Lorsqu’il est employé pour expulser de la vie démocratique un parti qui ne menace en rien le régime, et que l’on conteste ainsi la légitimité du vote de ses électeurs, on voit apparaître cette contradiction qui consiste à discriminer au nom d’une République et de ses principes au premier rang desquels figureraient la liberté, l’égalité… et la non-discrimination ! La République n’est plus un mot que définit une idée, c’est un stimulus destiné à provoquer un réflexe dans un contexte que le rationnel a déserté et que l’émotionnel a envahi : certains appellent « valeurs de la République » les préjugés de leur idéologie afin de susciter le respect et la sympathie que la République n’a pas à nourrir à l’égard de ce qui affaiblit la nation et l’État. De même avait-on qualifié de « pour tous » des unions qui ne pouvaient concerner que quelque-uns…

La résistance qui grandit en France contre la chute du pays doit aussi être un combat pour notre langue. Il est urgent et nécessaire, à nouveau, et comme l’écrivait Mallarmé, de « donner un sens plus pur aux mots de la tribu ».

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mam

Vraiment intéressant Mam, merci.
 
en france on ne demande pas assez l avis du peuple et c est dommage pour une democratie...sur certains sujet je pense qu un referendum serait une bonne chose comme pour le mariage pour tous
 
Attention aux effets pervers: les masses sont plus conservatrices que les élites. Combien de musulmans en France si on avait demandé aux Français s'ils veulent d'une immigration nord-africaine?
Mais je reconnais que sur le papier, c'est un "plus" démocratique...mais à encadrer juridiquement sinon on fera des référendums qui sentent la *****.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Attention aux effets pervers: les masses sont plus conservatrices que les élites. Combien de musulmans en France si on avait demandé aux Français s'ils veulent d'une immigration nord-africaine?
Mais je reconnais que sur le papier, c'est un "plus" démocratique...mais à encadrer juridiquement sinon on fera des référendums qui sentent la *****.
Oui, voilà, c’est bien ça. Remarque que l’exemple qui est donné dans l’article, c’est celui des manifestations contre le mariage homo.

Cette proposition est malheureusement portée par le populisme, non‑pas pour faire avancer la société, mais pour la bloquer. Le vote est une méthode de blocage redoutable quand elle est mise dans les mains de gens décidés à détruire.

Consulter les français, c’est bien, mais encore faut‑il qu’ils/elles soient assez matures pour ça. Si c’est pour voter n’importe comment sans connaitre les sujets sur lesquels ils sont invités à voter (il n’y a qu’à voir les présidentielles et ce qui dicte les choix), ou si c’est uniquement pour exprimer des sentiments réactionnaires, c’est pas la peine.

Organiser des référendums pour tout, comme le propose le FN je crois, c’est le meilleur moyen de bloquer le pays, et l’intention, est certainement là : le blocage.

Il faudrait des garde‑fous.

Un exemple de garde‑fous, serait de ne pas faire de référendum où on demanderait à la population de s’exprimer contre les droits d’une partie de la population. Par exemple, ne pas faire de référendum pour demander aux français si oui ou non les homos doivent avoir des droits, ne pas faire de référendum pour demander aux français si oui ou non les Musulmans doivent avoir des droits, etc.

Un autre exemple de garde‑fous, mais sûrement difficile à mettre en place, serait de devoir passer un examen de compétences, qui serait obligatoire, pour pouvoir voter à ces référendums sur un peu tout. Ça éviterait que le populisme ne s’exprime sur des sujets qu’il ne connait pas.

Dans l’état actuel du pays (dirigé par la peur de tout), l’idée des référendums sur tout, est baisée par cette peur, elle n’est pensée que pour aller contre, jamais pour aller vers. Et quand on voit par quels genres d’individus l’idée est portée (plutôt populiste), pas difficile de deviner ce qu’ils espèrent de ces référendums : priver les homos de leurs droits récemment acquis, priver les chômeurs de leur filet de sécurité, priver les Musulman(e)s de leur libertés religieuses, etc. Et même sûrement qu’on verrait apparaitre un comble : un référendum pour priver certaines personnes du droit de vote (je pense au vote des « étrangers »).

Sarkozy voulait proposer un référendum pour savoir si oui ou non les sans‑empois doivent avoir des droits. Il y a eu des propositions de référendum par les opposants au mariage homos, je crois me souvenir de propositions de référendums sur la construction de nouvelles Mosquées en france, etc. Toujours des référendums pour écraser les pauvres et les minorités, comme par hasard…

Les référendums, on en entend toujours parler seulement pour ce type de sujets, ceux qui vont contre quelque chose, jamais en positif, toujours en négatif.

Je ne me souviens pas avoir entendu parler de référendum pour reconnaitre des droits à des gens, c’est toujours pour renier des droits à des gens.
 
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