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Islam
Dossier sur la finance islamique
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[QUOTE="kamomille, post: 3652924, member: 54813"] Des fonds investis en actions conformes aux principes de la charia se sont aussi multipliés ces dernières années, à la suite de la création par les sociétés Standard & Poor's et Dow Jones d'indices de valeurs islamiques. Le premier fonds commun de placement (FCP) islamique arrivé en France, l'Easy ETF DJ Islamic Market Titans 100, est proposé depuis cette année par BNP Paribas. Il investit dans un indice islamique excluant "les valeurs d'entreprises liées à l'alcool, aux produits à base de porc, aux services financiers conventionnels, aux activités de divertissement, au tabac et aux armes. Les valeurs doivent respecter des ratios financiers précis : pas de niveaux inacceptables d'endettement ou de revenus d'intérêts impurs", précise un document de présentation. La conformité du FCP est notamment contrôlée par "le Fund's Sharia Supervisory Committee de l'entité islamique de BNP Paribas, composé de spécialistes de la Sharia de Bahrein, d'Arabie saoudite et de Malaisie". Jusqu'à 10 % des revenus du FCP sont reversés à l'Institut du monde arabe afin de "purifier" la partie du dividende considérée comme impure au regard de la charia, par exemple parce que les sociétés dans lesquelles le fonds a investi auraient dépassé le degré acceptable d'endettement (33 % de la capitalisation boursière, selon les critères du FCP). En effet, une des caractéristiques de la finance islamique est de pratiquer le don (zakat). CONFORMITÉ Ce FCP a été agréé par l'Autorité des marchés financiers (AMF) en décembre 2006. L'AMF a précisé, dans une note de juillet - "Critères extra financiers de sélection de titres : cas des OPCVM se déclarant conformes à la loi islamique" -, les conditions de la conformité de ces produits à la réglementation française, notamment l'autonomie de la société de gestion par rapport au conseil de surveillance dans ses choix d'investissement, et le respect de la législation et de la réglementation dans les critères de sélection des titres : "C'est ainsi que des critères qui seraient fondés sur la considération de la race ou de la religion des dirigeants des entreprises ne sauraient être admis, car contraires à des principes d'ordre public", rappelle l'AMF. Un des marchés jugés les plus prometteurs par les banques est celui des sukuk, des obligations islamiques qui ne sont pas des titres de dette, mais des titres de propriété de l'actif financé, permettant de bénéficier de paiements réguliers et de recouvrer le capital investi. Leur montant est estimé à une centaine de milliards de dollars dans le monde, dont 20 % à 25 % seraient cotés, en premier lieu à Dubaï puis à Londres. Dubai Ports World a notamment émis en 2006 une sukuk de 3,5 milliards de dollars, qui a contribué à financer le rachat du groupe P & O. Le Land allemand de Saxe Anhalt a déjà émis pour 100 millions d'euros de sukuk en juillet 2004 et de telles émissions sont à l'étude au Japon ou au Royaume-Uni. Le marché de l'assurance et de la réassurance islamiques (takaful et re-takaful) est aussi considéré comme à fort potentiel, même s'il est évalué pour l'heure entre 2 et 5 milliards de dollars. L'assurance traditionnelle, qui relie le gain de la compagnie à une incertitude, ne correspond pas aux principes islamiques. La takaful, elle, est très proche des principes du mutualisme et de son partage des risques entre sociétaires. La finance islamique gagne même des activités comme les produits dérivés ou les hedge funds (fonds spéculatifs), ce qui paraissait impensable à de nombreux experts il y a quelques années. Le groupe de conseil en investissements islamiques américain Sharia Capital a annoncé en septembre la création, avec la banque Barclay's, d'Al Safi Trust, une plate-forme d'investissement dans des hedge funds. Face à un tel foisonnement et aux différentes interprétations de la charia, l'harmonisation des produits et des principes comptables reste un chantier important. Il manque par ailleurs de spécialistes, malgré la création fin 2006 du diplôme Islamic Finance Qualification par l'Ecole supérieure des affaires de Beyrouth, en partenariat avec le Securities & Investment Institute de Londres. Adrien de Tricornot POUR EN SAVOIR PLUS "FINANCE ISLAMIQUE : L'OUVERTURE EUROPÉENNE", dossier de la Revue banque, (no 696, 30 EUR, disponible sur [url]www.revue-banque.fr[/url]). "LE NOUVEL "ÂGE D'OR" DES FONDS SOUVERAINS AU MOYEN-ORIENT", Rapport d'information no 33, commission des finances du Sénat, 61 p., sur [url]www.senat.fr[/url] ("Affaires étrangères et coopération"). "LA BATAILLE DES CENTRES DE DÉCISION : PROMOUVOIR LA SOUVERAINETÉ ÉCONOMIQUE DE LA FRANCE À L'HEURE DE LA MONDIALISATION", Rapport d'information no 347, Mission commune d'information du Sénat (362 p., juin 2007), sur [url]www.senat.fr[/url] ("Economie et finances, fiscalité"). Article paru dans l'édition du 18.12.07 *********************************************************** Des certificateurs indispensables LE MONDE ECONOMIE | 17.12.07 | 12h26 [url]http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=1017256[/url] Point de finance islamique sans eux. Ils sont issus des universités, et considérés comme les meilleurs connaisseurs de la religion coranique et de ses applications. Chaque banque islamique a créé en son sein un "Sharia Supervisory Board", un comité composé de ces "sages", parfois trois, parfois plus, pour prendre conseil auprès d'eux. Ces experts certifient que les actions et le fonctionnement de la banque islamique sont conformes à la charia. Ils interviennent aussi sur la conception de produits financiers, ou lors de contrats. Pour qu'une banque puisse vendre un produit financier estampillé "finance islamique", elle doit d'abord en faire certifier la légalité coranique. Sheikh Nizam Yaqoobi est l'une de ces sommités. Membre du conseil des indices Dow Jones islamiques, de l'organisme d'audit et de conseil pour les institutions financières islamiques (Aaoifi) et du conseil de l'International Islamic Financial Market (IIFM), il est directeur de thèse à l'université du Pays de Galles et diplômé d'une maîtrise en économie et religions de l'université McGill de Montréal (Canada). "La direction de la banque est constamment en contact avec nous, par téléphone, par fax ou par e-mail, car nous sommes impliqués dans l'ingénierie financière. Il vaut mieux nous associer dès le stade initial d'un contrat", explique-t-il. Leur salaire ? Bien évidemment secret, mais certaines estimations leur donnaient 10 000 euros annuels par banque en 2004, sachant que la plupart siègent au moins à dix conseils et que certains sont membres de trente à quarante "Sharia Board". Difficile de se passer d'eux car tout est dans l'interprétation de la loi coranique. "Si les grands principes de la charia sont établis, l'interprétation, elle, évolue, explique un banquier. Il est donc très difficile de savoir à l'avance si un produit financier sera conforme ou non." De plus en plus d'universités du Golfe ouvrent des programmes pour apprendre la finance islamique. Mais ce n'est pas encore suffisant. Le développement exponentiel de la finance islamique est tel qu'il y a pénurie de ces "sages" dans le monde. Cécile Prudhomme Article paru dans l'édition du 18.12.07 [/QUOTE]
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