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Islam
Dossier sur la finance islamique
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[QUOTE="kamomille, post: 3652926, member: 54813"] Instruments LE MONDE ECONOMIE | 17.12.07 | 12h26 o Mis à jour le 17.12.07 | 12h26 [url]http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=1017255[/url] Quelles sont les techniques spécifiques à la finance islamique ? Les principaux outils issus de la tradition financière islamique "peuvent être répartis en instruments participatifs et en instruments de financement", résume Abdel-Maoula Chaar, responsable des programmes de finance islamique à l'Ecole supérieure des affaires (ESA) de Beyrouth, dans la Revue de Secure Finance (no 17). Parmi les premiers figure la moudaraba (commandite), où un investisseur apporte des capitaux à un entrepreneur, les gains étant partagés "selon une répartition convenue à l'avance" et les pertes étant assumées par le seul investisseur. Avec la moucharaka (association), les bénéfices sont partagés "selon un accord convenu" et les pertes "en proportion du capital investi". Les opérations de financement comprennent la mourabaha, par laquelle la banque achète un bien pour le compte d'un client dans le but de lui revendre à un prix majoré et payable à terme, ou encore le salam (financement agricole), l'istina (financement industriel), l'ijarah (location) et l'ijarah mountahia bi istimlak (location-vente). 2 Quand ont été créées les premières banques islamiques ? En 1963, la Mit Ghamr Saving Bank égyptienne a formalisé pour la première fois ces techniques financières pour des comptes d'épargne, indique la Revue banque (novembre 2007). L'idée de banque islamique a ensuite été lancée par l'Organisation de la conférence islamique (OCI) en 1970 et a donné lieu, cinq ans plus tard, à la création de la Banque islamique de développement, puis de banques telles que la Dubai Islamic Bank. Le Pakistan a islamisé son secteur bancaire en 1979, le Soudan et l'Iran en 1983. Le secteur compterait environ 300 établissements dans le monde. 3 Quels sont les principaux établissements financiers islamiques ? Selon le magazine britannique The Banker du 5 novembre, les dix premières sont la banque Melli (Iran ; 35,5 milliards de dollars d'actifs conformes à la charia), la Saderat (Iran ; 34,8), la compagnie Takaful IBB Berhad (Brunei ; 31,5), la banque Al Rajhi (Arabie saoudite ; 28,1), la banque Mellat (Iran ; 25,1), l'AmIslamic Bank Berhad (Malaisie ; 22,3), la Kuwait Finance House (21,8), la banque Tejarat (Iran, 18,9), la Dubai Islamic Bank (17,5) et la banque Blom (Liban, 14,2). Le classement n'intègre pas les départements de finance islamique des banques internationales, sauf la filiale du groupe HSBC, Amanah, basée à Londres, la seule à avoir divulgué le montant de ses actifs (9,7 milliards), ce qui en fait la quatorzième du secteur. La banque Saudi Fransi d'Arabie saoudite, filiale à 31,1 % de Calyon (groupe Crédit agricole), qui en assure le management, se place en dix-huitième position (7,3 milliards de dollars). 4 Y a-t-il des conceptions différentes de la finance islamique ? Un dossier de l'agence de notation Standard & Poor's d'avril note "des différences profondes d'interprétation des principes de la charia entre les différents courants de pensée islamiques. L'interprétation moins conservatrice de la doctrine islamique en Afrique du Nord, à l'instar d'une bonne partie de l'Asie musulmane, s'éloigne de l'approche conservatrice qui prévaut dans le Golfe persique. En Egypte, par exemple, la prestigieuse université Al-Azhar a édicté une fatwa (opinion, en arabe) qui appelait les fidèles à ne pas considérer l'intérêt comme riba ou usure (...), mais uniquement l'intérêt "excessif" ou "usuraire" comme étant non conforme à la charia", explique l'agence. Article paru dans l'édition du 18.12.07 *********************************************************** Au Maghreb, une prudente progression LE MONDE ECONOMIE | 17.12.07 | 12h26 [url]http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=1017257[/url] La finance islamique connaît un développement encore limité au Maghreb, mais elle semble promise à un bel avenir. En Algérie, le phénomène a vu le jour en 1991, les responsables de la banque centrale préférant autoriser l'offre de produits islamiques aux particuliers plutôt que de voir ce secteur passer dans l'informel. En pleine montée de l'intégrisme, naît ainsi la banque Al Baraka, avec pour principal actionnaire un groupe saoudien. Al Baraka ne se voit pas cependant accorder officiellement le label "islamique", car cela jetterait un doute sur l'islamité des banques traditionnelles, fait valoir Alger. Seul établissement, aujourd'hui encore, à offrir des produits islamiques en Algérie, Al Baraka draine une clientèle qui veut se mettre en conformité avec la religion. Le produit qui marche le mieux est le crédit automobile, "sans doute parce qu'il ne réclame pas d'avoir une grande visibilité sur l'avenir", estime Bouaziz Hamza, doctorant en économie et finances à l'université Paris-I - Panthéon-Sorbonne, auteur d'une thèse sur le sujet de la finance islamique au Maghreb. Depuis 2001, 47 500 véhicules ont été achetés en Algérie grâce à un financement islamique, dont 17 500 pour la seule année 2006. L'immobilier n'est pas encore vraiment concerné, mais cela pourrait venir tant la spéculation dans ce domaine est importante, à Alger surtout. FAIBLESSE GÉNÉRALE Si le financement islamique n'a pas mieux percé, cela tient à la faiblesse générale du système bancaire algérien, hérité de trente années de socialisme. Mais dans ce pays où le retour du religieux est fort, la demande potentielle est sans doute élevée. En Tunisie, il n'y a qu'une seule banque islamique, la BEST Bank (Beit Ettamouil Essaoudi Ettounsi Bank). Elle a été créée en 1983, mais demeure réservée aux institutionnels locaux ainsi qu'aux gros investisseurs, en particulier ceux du Golfe. Les autorités tunisiennes ont en effet évité jusqu'à présent de rendre accessibles au simple citoyen les produits islamiques, vraisemblablement pour des raisons politiques. Plus encore que dans le reste du Maghreb, Tunis redoute tout ce qui s'apparente, de près ou de loin, à l'islamisme. "Une étape importante a cependant été franchie, en février, avec le vote d'une loi autorisant la création d'une institution islamique internationale en collaboration avec la Banque islamique de développement (BID), souligne Bouaziz Hamza. Cette institution sera chargée de financer et de promouvoir le commerce entre les pays arabes, surtout entre le Maghreb et le Machrek." Au Maroc, les produits bancaires islamiques - appelés officiellement "alternatifs" - ont fait leur entrée sur le marché financier le 1er octobre, avec l'approbation du Parti de la justice et du développement (PJD, parti islamiste modéré). Les autorités espèrent ainsi faire entrer dans les banques de nombreux Marocains qui règlent leurs transactions en liquide. Seulement 20 % de la population utilise un compte bancaire. Attirer les capitaux des investisseurs du Golfe constitue l'autre enjeu. Il est trop tôt pour faire un bilan de ce tournant au Maroc. Pour l'instant, seules trois banques classiques proposent des produits islamiques. Les débuts ont été laborieux. Le crédit automobile est, comme en Algérie, ce qui marche le mieux. Ce succès s'explique non pas tant parce qu'il s'agit d'argent "hallal" (respectant les préceptes de l'islam) que parce que ce prêt est moins cher d'environ 10 % par rapport aux produits traditionnels, à l'inverse des prêts immobiliers. En fin de compte, tous les experts le disent : l'avenir de la finance islamique au Maghreb réside davantage dans sa compétitivité que dans sa conformité au Coran... Florence Beaugé Article paru dans l'édition du 18.12.07 [/QUOTE]
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