La Commission nationale de l'informatique et des libertés a déjà examiné 150 plaintes d'internautes ayant essuyé un refus de Google. Prometteur ?
Qu'est-ce qu'une information qui contribue au "débat d'intérêt général" ?
Qu'est-ce qu'une donnée "obsolète" ?
Que signifie "jouer un rôle dans la vie publique" ?
Qu'est-ce qu'une information "privée" ?
Ces questions, les experts de Google dédiés au déréférencement se les posent au "cas par cas".
Depuis que la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a invité la firme de Mountain View à assumer son rôle de "responsable de traitement des données personnelles", celle-ci se retrouve dans la position inconfortable de devoir trancher, malgré elle, entre l'inaction et le déréférencement sur fond de controverses philosophiques et sociétales autour du concept d'oubli. "Google a été responsabilisé, il opère sous le contrôle de la Cnil et du juge de la même façon qu'un blog ou un journal doit d'ores et déjà respecter la législation sur les droits d'effacement et d'opposition, explique la présidente de la Cnil, Isabelle Falque-Pierrotin.
C'est le droit commun mais qui semble exceptionnel, car c'est la première fois que le moteur de recherche est reconnu "responsable de traitement".
150 plaintes devant la Cnil
Sur les 6 000 plaintes parvenant à la Commission en 2014, plus de 1 200 concernaient déjà le droit à l'oubli.
Depuis l'arrêt de la CJUE, la Commission a reçu 150 plaintes provenant de personnes qui se sont vues recalées par Google. Elle les traite en appliquant sa propre grille de lecture, précisément celle élaborée par le groupe des Cnil européennes (G29) en novembre 2014.
"Les critères dégagés par le G29 s'appuient sur la jurisprudence européenne et sur les décisions de différentes autorités judiciaires nationales dont ils font la synthèse, précise Mme Falque-Pierrotin.
à suivre
Qu'est-ce qu'une information qui contribue au "débat d'intérêt général" ?
Qu'est-ce qu'une donnée "obsolète" ?
Que signifie "jouer un rôle dans la vie publique" ?
Qu'est-ce qu'une information "privée" ?
Ces questions, les experts de Google dédiés au déréférencement se les posent au "cas par cas".
Depuis que la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a invité la firme de Mountain View à assumer son rôle de "responsable de traitement des données personnelles", celle-ci se retrouve dans la position inconfortable de devoir trancher, malgré elle, entre l'inaction et le déréférencement sur fond de controverses philosophiques et sociétales autour du concept d'oubli. "Google a été responsabilisé, il opère sous le contrôle de la Cnil et du juge de la même façon qu'un blog ou un journal doit d'ores et déjà respecter la législation sur les droits d'effacement et d'opposition, explique la présidente de la Cnil, Isabelle Falque-Pierrotin.
C'est le droit commun mais qui semble exceptionnel, car c'est la première fois que le moteur de recherche est reconnu "responsable de traitement".
150 plaintes devant la Cnil
Sur les 6 000 plaintes parvenant à la Commission en 2014, plus de 1 200 concernaient déjà le droit à l'oubli.
Depuis l'arrêt de la CJUE, la Commission a reçu 150 plaintes provenant de personnes qui se sont vues recalées par Google. Elle les traite en appliquant sa propre grille de lecture, précisément celle élaborée par le groupe des Cnil européennes (G29) en novembre 2014.
"Les critères dégagés par le G29 s'appuient sur la jurisprudence européenne et sur les décisions de différentes autorités judiciaires nationales dont ils font la synthèse, précise Mme Falque-Pierrotin.
à suivre