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Du voile blanc à la chevelure noire
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[QUOTE="3ajjaj, post: 12643285, member: 367265"] La fille à la chevelure noire, cachait un cœur tout aussi noir. Nous n'étions pas dans le même collège, mais sous prétexte de faire de la musique, de s’entrainer à l'un des différents arts martiaux que nous pratiquions, ou de s'entraider simplement dans les études, nous nous rencontrions chaque jour. Son intelligence en croissance permanente était admirable, et sa façon d'être et de paraitre, lui valut le titre officieux de la petite princesse du quartier. Bientôt nous fûmes entourés par un petit groupe d'amis, et nous créèrent notre petite bande. Etant la chef incontestée du groupe, tout le monde la respectait et la vénérait. Ce groupe est probablement le meilleur souvenir que j'ai des temps du collège et du lycée, notre amitié était exemplaire. Et si tout le monde nous respectait, c’était particulièrement à cause de notre chef. Celle qui maitrisait plusieurs instruments musicaux, plusieurs langues et plusieurs arts martiaux. Notre chef faisait son mieux pour aider chaque membre et d'assurer son bien-être, mais d'autre part, elle s'adressait à eux toujours avec l'impératif, et selon l'humeur, elle n'hésitait pas à ridiculiser l'un ou l'autre gratuitement. Je crois que sa facette violente fit de sorte qu'après quelques années, elle ne fut plus chef d'un groupe d'enfants qui jouaient 3issaba (bande), mais qu'elle devint effectivement chef d'une 3issaba bien dangereuse. Il a été admis dans notre bande, que je suis en relation avec elle. Car elle me traitait d'une manière spéciale, toujours douce et gentille, et souvent elle annulait nos réunions si je n'étais pas là, sans oublier que j'étais le seul à pouvoir refuser ses ordres (parfois) impunément et sans attirer sa colère. Mais la vérité était tout autre, nous avions arrêtés de nous aimer à l'âge de 15 ans, du moins elle. Avant, nous étions un couple. La naïveté étant au summum, eh oui, nous rêvions de notre mariage et de nos enfants. Je l'aimais profusément. Le voile blanc fit complétement supprimé de ma mémoire. Je l'aimais si fort qu'avec l'avènement de la puberté, je ne pouvais même pas avoir des idées sexuelles à son propos et bien évidemment je ne pensais à aucune autre fille. Quand je rêvais d'elle, et je rêvais d'elle chaque nuit, elle était une reine avec laquelle je m'envolais au-delà de ce qui est existant. Nos familles furent réjouies de notre relation, et nos parents nous promirent que si tout allait bien, nous allions nous marier pour de vrai une fois adultes. Pour lier nos deux familles à jamais. Le 23 mars 2005, son père fit un coup-de-fil à mon père, et mon père me dit alors que je n'ai plus le droit de voir la chevelure noire. Je ne comprenais plus le monde. J'y suis quand même allé, pour la voir et pour exiger une explication, personne ne voulait m'ouvrir la porte. Je revins chaque jour, jusqu'à ce qu'elle sortit chez moi en personne, et me déclara que notre relation amoureuse doit terminer, définitivement, et elle ajouta avec son ton impératif et royal qu'elle ne veut pas que je questionne les causes. J'ai joué le détective pendant des mois mais la vérité n'allait voir le jour qu’après des années et des années. Nous sommes alors restés de simples amis. Soi-disant. Etant à nouveau célibataire pubertaire, il fallait une nouvelle copine. Je n'avais qu'à choisir. Je ne suis pas très beau mais je ne suis pas moche, toutefois, j'étais l'un des meilleurs élèves du collège, je jouais dans l'équipe de foot du collège, je me défendais si le fallait avec aisance car oui, des médailles d'or et des coupes font presque exploser mes tiroirs, et finalement, et je ne comprendrais jamais pourquoi cela fait craquer certaines filles tant que ça, mes Picados, mes Tremolos et mes Rasgueados me permirent d'avoir toujours de la compagnie féminine. Aujourd'hui je dis à mes copains à titre d'amusement, donnez-moi une guitare et montrez-moi la fille que vous voulez. N'importe laquelle. Heureusement que pas toutes les filles sont ainsi. Le hic c'était qu'aucune de mes relations ne dépassaient un ou deux mois. Quelqu'un me sabotait. Il fallait encore plusieurs années pour le réaliser. Je me suis sérieusement remis en question après chaque relation, un jour je me suis même posé la question suis-je un trou de ***? Mais finalement non, chaque relation semblait être sabotée de l'extérieur. Qui donc aurait pu oser? Je comparais par réflexe chaque fille et à chaque fois à celle qui hantait mes rêves chaque nuit. J'ai rencontré des filles formidables mais à côté d'elle, même en les prenant toutes ensemble, elles ne sont que du gaz intestinal. Je compris un jour que je ne suis pas assez sage, pas assez mûr, donc je me décidai à l'âge de 16 ans et demi, de rester chaste au sens propre et au sens imagé du terme, jusqu’à ce que je trouve ou soit trouvé par la bonne. Autrement dit, je me suis concentré sur mes études. Une révolution personnelle, d'ordre philosophique, allait avoir lieu. Je devins un 'tit philosophe, un meilleur détective de la vérité, un meilleur analyste de questions. Prêt pour la question : Qui donc aurait pu oser? [/QUOTE]
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