Les écolières musulmanes doivent aller au cours de natation avec les garçons

Les filles doivent apprendre à nager avec les garçons. La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a donné raison, mardi, aux autorités suisses qui avaient refusé d'exempter deux écolières musulmanes de cours de natation mixtes obligatoires. «Sur le plan politique, c'est une décision très importante, se réjouit Jean-Louis Bianco, président de l'Observatoire de la laïcité. La CEDH met très souvent l'accent sur les libertés, mais là, elle a considéré que cette ingérence dans la liberté de religion était justifiée pour protéger les enfants de toute exclusion. Cette décision, rendue à l'unanimité des juges, fera évidemment jurisprudence. Et vaut aussi pour les adultes.»

L'affaire remonte à 2008, peut-on lire dans l'arrêt de la CEDH. Les requérants, un couple turco-suisse résidant à Bâle, refusent d'envoyer leurs filles - alors âgées de 7 et 9 ans - aux cours de natation «au motif que leur croyance leur interdit de les laisser participer à des cours de natation mixtes». Ils indiquent que, «même si le Coran ne prescrit de couvrir le corps féminin qu'à partir de la puberté, leur croyance leur commande de préparer leurs filles aux préceptes qui leur seraient appliqués à partir de leur puberté». «Des aménagements significatifs ont été offerts» à la famille, apprend-on encore, notamment «la possibilité de porter le burkini» et des cours dispensés par «une enseignante». Mais les parents refusent.

Protection contre l'exclusion sociale
Figaro.fr
 
Et puis pourquoi dans les actualités françaises ? La France a annexé la Suisse ?
Napoléon en avait annexé une partie, mais il a du la rendre après avoir vidé les caisses.
En pillant la ville de Berne, les Français récupèrent cinq millions de livres et attribuent trois millions supplémentaires au financement de la campagne d'Égypte du général Bonaparte ; quelque 47 000 livres seront également attribuées au pays de Vaud[32]. Les villes de Fribourg, Soleure, Lucerne et Zurich sont également astreintes au paiement d'un impôt de guerre de 16 millions de livres ordonné par le commissaire français Rapinat dont le nom a alors inspiré un quatrain à l'écrivain Philippe Bridel.
Le bon Suisse qu'on assassine
Voudrait, au moins, qu'on décidât
Si Rapinat vient de rapine
Ou rapine de Rapinat.
 
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