Casablanca.- Lécrivain marocain Jacob Cohen traite dans un article dopinion publié sur son blog (et reproduit par Demain), le conseiller royal et homme daffaires André Azoulay de « sayan ». Un « sayan », comme lexplique Cohen dans son dernier livre « Le printemps des Sayanim », est un informateur en hébreu.
Les Sayanim « sont des Juifs de la diaspora qui, par patriotisme, acceptent de collaborer ponctuellement avec le Mossad, ou autres institutions sionistes, leur apportant laide nécessaire dans le domaine de leur compétence. » Un « Sayan » , insiste Jacob Cohen dans une interview publiée par le site français le Post, est « un informateur, en hébreu est un juif qui habite en dehors dIsraël et qui accepte, par patriotisme, de collaborer avec le Mossad, soit pour aider les espions, soit pour participer à la guerre de désinformation. »
Jacob Cohen, qui se situe plus dans la ligne politique des juifs progressistes marocains du calibre dAbraham Serfaty et de Simon Lévy, est un farouche opposant de la politique de dialogue avec Israël. Tout le contraire dAndré Azoulay et de Robert Assaraf, un autre affairiste marocain.
« Cette politique de dialogue, bien servie par un autre juif de cour, le sayan andré Azoulay, na eu pour résultat jusquà présent quà légitimer la mainmise sioniste sur toute la Palestine. Que des dirigeants sionistes, comme la bouchère de Gaza (NDLR : Tzippi Livni, invitée en 2009 au Maroc par Brahim Fassi Fihri, le fils de lex-ministre des affaires étrangères et nouveau conseiller royal Taïb Fassi Fihri), arrivent au Maroc, à Tanger, comme en terrain conquis, et reçus avec les honneurs, je trouve cela indigne dun pays arabe et musulman. », écrit Cohen dans sa chronique.
Ces opinions assez courageuses pour un juif qui réside en France, lui ont pourtant attiré des pépins au Maroc.
En effet, la présentation dun ouvrage de cet auteur, qui devait se tenir le 26 janvier à lEspace Tayeb Saddiki de Casablanca, a été annulée sine die par le directeur du développement de ce site, Baker Saddiki, pour cause de « travaux urgents».
Or, selon lauteur, qui a dépêché des amis sur place, il ny a actuellement aucune trace de « travaux urgents » dans lEspace Tayeb Saddiki.
Lhomme de théâtre Tayeb Saddiki, à qui appartient lEspace du même nom, est un ami personnel dAndré Azoulay.
La prochaine fois, Jacob Cohen devrait penser à donner une conférence sur « les relations fraternelles entre Israël et le Maroc ». Il aurait sûrement plus de succès auprès des responsables de cet espace.
Badr Soundouss
URL courte: http://www.demainonline.com/?p=12376
Les Sayanim « sont des Juifs de la diaspora qui, par patriotisme, acceptent de collaborer ponctuellement avec le Mossad, ou autres institutions sionistes, leur apportant laide nécessaire dans le domaine de leur compétence. » Un « Sayan » , insiste Jacob Cohen dans une interview publiée par le site français le Post, est « un informateur, en hébreu est un juif qui habite en dehors dIsraël et qui accepte, par patriotisme, de collaborer avec le Mossad, soit pour aider les espions, soit pour participer à la guerre de désinformation. »
Jacob Cohen, qui se situe plus dans la ligne politique des juifs progressistes marocains du calibre dAbraham Serfaty et de Simon Lévy, est un farouche opposant de la politique de dialogue avec Israël. Tout le contraire dAndré Azoulay et de Robert Assaraf, un autre affairiste marocain.
« Cette politique de dialogue, bien servie par un autre juif de cour, le sayan andré Azoulay, na eu pour résultat jusquà présent quà légitimer la mainmise sioniste sur toute la Palestine. Que des dirigeants sionistes, comme la bouchère de Gaza (NDLR : Tzippi Livni, invitée en 2009 au Maroc par Brahim Fassi Fihri, le fils de lex-ministre des affaires étrangères et nouveau conseiller royal Taïb Fassi Fihri), arrivent au Maroc, à Tanger, comme en terrain conquis, et reçus avec les honneurs, je trouve cela indigne dun pays arabe et musulman. », écrit Cohen dans sa chronique.
Ces opinions assez courageuses pour un juif qui réside en France, lui ont pourtant attiré des pépins au Maroc.
En effet, la présentation dun ouvrage de cet auteur, qui devait se tenir le 26 janvier à lEspace Tayeb Saddiki de Casablanca, a été annulée sine die par le directeur du développement de ce site, Baker Saddiki, pour cause de « travaux urgents».
Or, selon lauteur, qui a dépêché des amis sur place, il ny a actuellement aucune trace de « travaux urgents » dans lEspace Tayeb Saddiki.
Lhomme de théâtre Tayeb Saddiki, à qui appartient lEspace du même nom, est un ami personnel dAndré Azoulay.
La prochaine fois, Jacob Cohen devrait penser à donner une conférence sur « les relations fraternelles entre Israël et le Maroc ». Il aurait sûrement plus de succès auprès des responsables de cet espace.
Badr Soundouss
URL courte: http://www.demainonline.com/?p=12376