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"Elharraz" l'une des merveilles du mariage des deux cultures algérienne et marocaine
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[QUOTE="Ancien-Membre, post: 6678125, member: 364996"] Elles étaient douze, belles fleurs sépanouissant dans un « Boustan » andalous, source de jouvence qui rendrait la jeunesse à un vieillard lui faisant oublier jusquà ses blancs cheveux. « Ecoute nos conseils Ô poète, nous sommes plus malignes que toi, seule la ruse peut venir à bout de ce Harraz ! » dit lune des filles. « Je men remets à Dieu et à vous mes tendres amies ! » répondit le poète. Elles déguisèrent notre jeune ami en un respectueux Cadi ; Fausse barbe blanche, Djellaba, livres de droit accroché dans sa besace, poignard, finement ciselé, attaché à sa ceinture et chapelet en main, ils prirent la route du palais. Après quelques heures de marche ils aperçurent le palais niché sur un îlot. A leur vue, les gardes appelèrent leur maître : « O érudit, voudrais-tu leur répondre ? » La silhouette maléfique dEl Harraz apparut sur les remparts. Il interpella notre poète déguisé en Cadi : « Que représentes-tu ô Maghrébin ? » et notre poète de répondre : « Je suis le Cadi de la ville venu solliciter ta bénédiction, ô sage érudit et tinviter, au nom du GENEREUX, à honorer ma demeure de ta visite ! » « Ô Cadi ! Cette paix offerte, je ne la crois pas sincère. Pour moi, votre nourriture est illicite et tu es un Cadi fourbe. Passe ton chemin et éloigne-toi de moi. Comment un importun comme toi pourrait-il être Cadi ? » rétorqua le cerbère, qui, tel un faucon, rentra dans son palais. Nullement découragés par cette déconfiture, nos amis décidèrent dun autre stratagème pour tromper ce diabolique Harraz, disciple de Sidi Rahal. En effet, dun commun accord, ils décidèrent, cette fois ci, de se déguiser en hommes déterminés, parés de coiffures rituelles et portant boudoirs et cierges allumées, bendirs et danseurs en transes. Troupe, à qui, généralement, on ne refuse ni le gîte ni le couvert, dans ces régions. Et, ils repartirent, ainsi, vers le palais. A leur vue, les gardes demandèrent à leur maître : « O érudit, voudrais-tu leur répondre ? » Le cerbère sortit sur les remparts en roulant des yeux. Notre poète savança vers lui en le saluant et en exécutant une danse de transe « Gnaoua ». « Souhaite la bienvenue aux honorables personnes que nous sommes, tu connais bien Sidi Rahal, notre ancêtre, nest-ce pas ? , puisque tu es venu chez nous au Maghreb, nous devons donc, te montrer nos coutumes. Fais - nous donc entrer dans ton palais et honore - nous doffrandes, dambre et de fleurs. Nous tapportons bien et protection ! ». Intrigué par le long silence du cerbère, notre ami demanda encore : « Pourquoi ne réponds-tu pas ? » Toisant notre troubadour, El Harraz interrogea : « Qui est cet ancêtre dont tu parles ? Un prophète, un saint, un messager ? Cest lui qui aurait transmis cette doctrine de la ruse et de la perfidie ? Vous êtes douze grands ânes avec vos coiffures en épis de maïs, et toi, le plus perfide, ils tont suivi par esprit de corps !» Se tournant vers ses gardes : « Honorez-les de coups de canne ! » Nos amis prirent leurs jambes à leur coup et senfuirent le plus loin possible de ce maudit harraz. Mon diadème de beauté sen est allé et je suis sans nouvelle delle depuis sept jours ! » se lamenta, notre troubadour, auprès des belles. « Ô lamoureux, nous allons retourner, nous douze, toutes dune beauté triomphante : trois virtuoses du violon, trois joueuses de luth maîtrisant parfaitement cet instrument, trois percussionnistes sachant sur le bout des doigts leurs qaçayed et trois danseuses charmant jusquau doyen des pénitents, à notre vue le vieillard redeviendra jeune ! » lui répondit lune delles. [/QUOTE]
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