Emmanuelle cosse veut augmenter le nombre de places d’accueil pour les migrants

Ps: Ils avaient un logement voire une activité avant que le gouv us fr gb séouds turc qatar ne les
détruisent pour l'entité illégale qui elle même le fait en détruisant les logements des Palestiniens.
Et qui paye tout ça ? Il y a combien de sans abris en France ?
********************
Le scénario de la « crise des migrants » de l’été 2015 est-il en train de se reproduire ? Depuis fin juillet, les structures d’accueil sont saturées, les exilés trouvent portes closes et dorment parfois dans la lande de Calais (Pas-de-Calais), dans les rues de Paris ou de Vintimille (Alpes-Maritimes), ville italienne près de la frontière française.
Contraint de réagir, le gouvernement est en train de redimensionner l’accueil dans l’urgence. Lancée en novembre 2015, la politique de création de centres d’accueil et d’orientation (CAO), offrant aux nouveaux arrivants une solution dans l’attente d’un hébergement durable, s’accélère. « Nous allons, avant la fin septembre, plus que doubler les capacités de ces centres de répit, en passant de 2 000 à 5 000 places. Toutes les grandes villes ont accepté cet accueil, l’un des objectifs étant de désengorger les territoires très sollicités », annonce au Monde Emmanuelle Cosse, ministre du logement et de l’habitat durable, chargée de ce dossier avec le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve. « Les campements ne satisfont personne, ni les migrants, ni les riverains, ni les élus. Nous devons accueillir dignement ces réfugiés, c’est une priorité et un engagement international », réaffirme-t-elle.
A terme, cinquante nouvelles structures s’ajouteront aux 147 existantes – elles sont réparties sur tout le territoire, couvrant ainsi 78 départements. Pierre Henry, directeur général de France terre d’asile (FTA), estime les besoins à 500 places par ville dans une trentaine d’entre elles. « S’[ils] sont supérieurs, nous nous adapterons et nous irons plus loin », assure Mme Cosse.
Le 29 juin, les préfets avaient reçu instruction de recenser les lieux possibles, avec la consigne que ces structures soient d’au moins cinquante places et d’un coût limité à 25 euros par jour et par personne. Ils ont soumis leurs propositions aux élus et 126 millions d’euros ont été débloqués. « Au-delà des crédits, se pose la question des locaux et des (...)
lemonde.fr
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
La ministre compte développer « l'hébergement citoyen » pour régler ce souci de logement. L'État va soutenir financièrement (jusqu'à 1 500 euros par personne et par an) les associations qui mettent en place un accompagnement individuel des réfugiés, chez des particuliers souhaitant également participer à l'insertion du réfugié, sur une période de deux ans.
« Cet appel à projets concerne des personnes majeures, volontaires, ayant obtenu le statut de réfugié. Elles seront logées à titre gratuit, sur tout le territoire national et dans des logements comportant au moins une chambre privative. Une convention devra être signée entre le réfugié, le ménage d'accueil et l'association qui les accompagne. Les futurs hôtes s'engagent pour une durée minimum de trois mois et jusqu'à un an », a détaillé la ministre dans un communiqué.

Dossiers à déposer avant fin septembre
« De leur côté, les associations sélectionnées vont identifier les réfugiés susceptibles de participer à ce dispositif, recenser les propositions d'accueil, procéder à la mise en relation et assurer le suivi social des personnes hébergées.

Pour que ce dispositif soit une pleine réussite, les associations seront particulièrement vigilantes sur les conditions matérielles de l'hébergement. Elles auront également la charge de bien informer les hôtes et les réfugiés ainsi que de préparer la rencontre (sensibilisation à la médiation interculturelle, échanges...) », a-t-elle ajouté.
Les associations devront s'engager à accompagner au moins 50 réfugiés.
La date limite du dépôt des dossiers est le 20 septembre et les projets pourront être lancés dès le 1er octobre 2016.

Pour Emmanuelle Cosse, cet appel doit permettre de compléter le dispositif existant (notamment les centres d'accueil et d'orientation, qui doivent passer de 2 000 à 5 000 places d'ici à la fin septembre) alors que les évacuations de migrants ont atteint des niveaux record à Paris ces dernières semaine

http://www.lepoint.fr/politique/cos...k2_ekw0gJa65sarWxilonOL+EPhC604Xz#xtor=EPR-6-[Newsletter-Matinale]-20160811

mam
 
les réfugiés en règle ont les mêmes droits que tout un chacun. Pourquoi alors les héberger chez soi plutot que n'importe quelle famille expulsée car n'ayant pas payé son loyer ?

Ce que nous pouvons faire par contre c'est héberger les demandeurs d'asile qui sont laissés dehors en violation de la convention de 1951. On les adresse alors à un avocat qui par un référé administratif contraint l'Etat a respecter la loi en les hébergeant.
Notre réseau local abrite ainsi une dizaine de familles.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
les réfugiés en règle ont les mêmes droits que tout un chacun. Pourquoi alors les héberger chez soi plutot que n'importe quelle famille expulsée car n'ayant pas payé son loyer ?

Ce que nous pouvons faire par contre c'est héberger les demandeurs d'asile qui sont laissés dehors en violation de la convention de 1951. On les adresse alors à un avocat qui par un référé administratif contraint l'Etat a respecter la loi en les hébergeant.
Notre réseau local abrite ainsi une dizaine de familles.

tu peux préciser lequel, stp ? merci

mam
 
Haut