Emyy est une dominatrice : les hommes sont ses "esclaves financiers", elle raconte


Emyy Chaann, 27 ans, est une dominatrice qui exerce à Lyon (Rhône). Ses clients, des "money slaves", sont prêts à payer pour être soumis à cette femme. Témoignage.​

La dominatrice n’est pas une professionnelle du sexe et exerce cette pratique sur son temps libre. Mariée et maman d’un enfant, Emyy est technicienne de laboratoire de profession. Elle s’est mise sur les réseaux sociaux il y a un an, « mais cela fait trois ans que je pratique la domination sur un plan personnel et que je me forme », confie-t-elle.

Pour la « domina », son activité est un complément de revenu non négligeable. « Je peux aller jusqu’à 800 euros par jour, en fixant trois rendez-vous de deux heures. En virtuel, je peux gagner 100 à 200 euros par jour, mais il faut charbonner », dit-elle.

Je propose toute sorte de dominations, du simple fétichisme des pieds à la domination plus hard. Trampling (marcher sur le corps de son partenaire), ballbusting (donner des coups dans les parties intimes)... Après, on est sur la pratique sexuelle avec soumission de base : humiliation, insultes, etc. En virtuel, je donne des ordres et ils exécutent ce que je leur demande. Si je leur demande de s’autoflageller, ils le font.
Emyy Chaann, "domina" lyonnaise

Ainsi, certains « font mes courses, ils paient mes travaux » poursuit l’amatrice de domination. « Lorsqu’un money slave ne peut pas financièrement, mais a des talents comme plâtrier-peintre, il fournit ses propres services que je n’ai pas à payer. Certains me remplissent le plein de la voiture et sont très contents de le faire ».

La jeune femme refuse d’autres pratiques : pas de rapport sexuel, de pratiques zoophiles ou encore « faire la petite fille de quatre ans, ce n’est pas possible ».

J’ai autant des patrons, grands PDG que petits patrons, que des étudiants. Je n’accepte pas les retraités, mais j’ai des demandes. Et c’est monsieur et madame tout-le-monde. C’est 99 % d’hommes et 1 % de femmes, et encore, parce que je suis bisexuelle et que je propose des séances avec les femmes.
Emyy Chaann, "domina" lyonnaise

En plus de dominer des hommes, Emyy Chaann s’est aussi lancée dans d’autres activités « coquines ». Vente de photos de pieds, d’aisselles, de sous-vêtements portés… Comptez 20 euros la culotte ou le collant déjà porté et 5 euros la photo.
 
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