En Algérie, des interdictions de voyager de plus en plus arbitraires

Pour les Algériens qui défient le pouvoir du président Abdelmadjid Tebboune, sortir du pays ou y entrer n’est pas une mince affaire, révèle Middle East Eye. Le site d’information panarabe a recueilli une série de témoignages d’opposants politiques, de journalistes ou encore d’hommes d’affaires qui expliquent avoir été empêchés de quitter le territoire. Des soucis avec les autorités qui n’apparaissent bien souvent qu’au moment de franchir la frontière.

Potentiel candidat à l’élection présidentielle de décembre 2024, l’islamiste Abderrazak Makri n’a pu se rendre au Qatar et en Malaisie, alors qu’il s’apprêtait à assister à un forum international de personnalités politiques islamistes à Kuala Lumpur. “Des centaines d’activistes, de journalistes, d’hommes d’affaires et de politiques sont frappées d’une interdiction de quitter le territoire national (ISTN), sans aucune décision de justice”, affirme son avocat, Me Abdelghani Badi. Malgré le fait qu’Abderrazak Makri assure ne faire l’objet d’aucune poursuite judiciaire, il n’a reçu aucune information sur les raisons de cette restriction de liberté.

Trois listes​

L’homme politique est loin d’être le seul à faire l’objet de telles mesures de la part des autorités algériennes. “Je me suis rendu dans un commissariat de [Béjaïa] pour une affaire banale [en 2022]. J’ai appris que j’étais interdit de quitter le pays”, explique Marzoug Touati. Ce jeune militant kabyle gère le site d’information Elhogra.com, qui dénonce les atteintes aux libertés. Il dénonce le fait que cette interdiction, théoriquement limitée à trois mois, soit reconduite de manière arbitraire.

Ce sont ainsi plusieurs dizaines de personnalités publiques qui vivraient dans l’incertitude de savoir si elles sont ou non frappées par une interdiction de voyager.

Selon Middle East Eye, les autorités auraient établi trois listes auxquelles elles se référeraient “pour décider ou non de laisser passer quelqu’un”. La première recense les individus frappés par une ISTN – la plupart du temps des personnes ayant fait l’objet de poursuites judiciaires, ayant émis des critiques envers le régime ou actives dans l’opposition. La deuxième concerne les personnes frappées par des sanctions administratives et souvent refoulées aux frontières. Enfin, la troisième comprend d’anciens militaires, hommes d’affaires et journalistes signalés, soumis à des contrôles approfondis par la police aux frontières lors de leurs déplacements.

 
Rien de neuf, dans tous les pays arabes, quand tu critiques le pouvoir, on te met des bâtons dans les roues, bref le monde arabe n'est pas près d'évoluer....
 
Rien de neuf, dans tous les pays arabes, quand tu critiques le pouvoir, on te met des bâtons dans les roues, bref le monde arabe n'est pas près d'évoluer....
Hummm....étrange défense (et mauvaise par ailleurs).
J'ai pas envie de développer parce que les affaires intérieures de ton pays ne m'intéressent pas...
....et toi non plus d'ailleurs vu la réaction écrite
 
Pfffff...moi je te parle des affaires interieurs de l'Algérie et toi tu réponds comme si tu étais les affaires intérieurs de l'Algérie.
Au passage c'est une qualité de s'occuper de ses affaires sans se mêler de celle des autres....."vous" devriez essayer
Toujours le même blablabla de ta part, on connait ton algériophobie depuis longtemps, fin de discussion avec toi, allez ciao ..
 
Toujours le même blablabla de ta part, on connait ton algériophobie depuis longtemps, fin de discussion avec toi, allez ciao ..
Tant que ça change pas , mon discours ne change Pas, monsieur la charité qui se fout de l'hôpital ! Vous nous adorez ...vous !
C'est moi qui ai dit ciao en premier !!!
Alors on compte jusqu'à 3 et on s'oublie l'un l'autre....one , two, three .
 
Va critiquer M6 et tu verras si tu vas voyager !
Rien à voir le roi n'est pas un président, il ne peut pas être critiqué pour sa personne mais pour la politique...

Il y a des protocoles très clair même dans des pays occident ...
 

Morad

Modérateur
Modérateur
Pour les Algériens qui défient le pouvoir du président Abdelmadjid Tebboune, sortir du pays ou y entrer n’est pas une mince affaire, révèle Middle East Eye. Le site d’information panarabe a recueilli une série de témoignages d’opposants politiques, de journalistes ou encore d’hommes d’affaires qui expliquent avoir été empêchés de quitter le territoire. Des soucis avec les autorités qui n’apparaissent bien souvent qu’au moment de franchir la frontière.

Potentiel candidat à l’élection présidentielle de décembre 2024, l’islamiste Abderrazak Makri n’a pu se rendre au Qatar et en Malaisie, alors qu’il s’apprêtait à assister à un forum international de personnalités politiques islamistes à Kuala Lumpur. “Des centaines d’activistes, de journalistes, d’hommes d’affaires et de politiques sont frappées d’une interdiction de quitter le territoire national (ISTN), sans aucune décision de justice”, affirme son avocat, Me Abdelghani Badi. Malgré le fait qu’Abderrazak Makri assure ne faire l’objet d’aucune poursuite judiciaire, il n’a reçu aucune information sur les raisons de cette restriction de liberté.

Trois listes​

L’homme politique est loin d’être le seul à faire l’objet de telles mesures de la part des autorités algériennes. “Je me suis rendu dans un commissariat de [Béjaïa] pour une affaire banale [en 2022]. J’ai appris que j’étais interdit de quitter le pays”, explique Marzoug Touati. Ce jeune militant kabyle gère le site d’information Elhogra.com, qui dénonce les atteintes aux libertés. Il dénonce le fait que cette interdiction, théoriquement limitée à trois mois, soit reconduite de manière arbitraire.

Ce sont ainsi plusieurs dizaines de personnalités publiques qui vivraient dans l’incertitude de savoir si elles sont ou non frappées par une interdiction de voyager.

Selon Middle East Eye, les autorités auraient établi trois listes auxquelles elles se référeraient “pour décider ou non de laisser passer quelqu’un”. La première recense les individus frappés par une ISTN – la plupart du temps des personnes ayant fait l’objet de poursuites judiciaires, ayant émis des critiques envers le régime ou actives dans l’opposition. La deuxième concerne les personnes frappées par des sanctions administratives et souvent refoulées aux frontières. Enfin, la troisième comprend d’anciens militaires, hommes d’affaires et journalistes signalés, soumis à des contrôles approfondis par la police aux frontières lors de leurs déplacements.

Je dis rien car les Islamistes en politique et au pouvoir c’est bien pire que Cheb Tebboune
 
En Russie, en Chine - régimes plébiscités par certains sur ce site, les opposants au régime disparaissent dans la nature sinon sont liquidés
Moi j'aurais tendance à les laisser quitter le territoire mais à ne plus les laisser y revenir
J'hallucine d'apprendre que certains Marocains ont des sympathies avec le Polisario ou l'Afrique du Sud, au calme....
 
Haut