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Enquête sur les Forces armées royales
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[QUOTE="travelers, post: 5124358, member: 124250"] Les FAR font leur marché Mohammed VI ne s’est pas contenté d’appeler à la mise à niveau et à l’augmentation du budget de ses troupes. Le chef d’état-major des FAR a également fixé les priorités de la grande muette. Il a tenu avant tout à “muscler” l’armée de l’air. Après de longues négociations qui ont fait couler beaucoup d’encre, le Maroc a lancé durant l’été 2008 une commande de 24 avions de chasse F-16 de dernière génération au constructeur américain Lockheed Martin, livrables à partir de 2011. Petite entorse à la règle, telle que nous l’a rapportée ce militaire de haut rang : “Les Américains nous ont déjà livré un exemplaire de ces F-16, qui se trouve actuellement à la base aérienne de Kénitra. C’est une petite faveur, le but étant de nous familiariser avec ce nouveau type d’appareil”. Coût de la transaction globale : 2,3 milliards de dollars, dont 80% devraient être financés par l’Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis. “Mais attention, ajoute notre source, des radars, un simulateur et des pièces de rechanges sont également compris, en plus des F-16, dans la facture globale de cette opération”. La Marine royale a eu, elle aussi, droit à la bienveillance de son officier en chef. Equipée seulement de quelques modestes patrouilleurs avant l’arrivée de Mohammed VI sur le trône, la “Navy” marocaine peut aujourd’hui se targuer de posséder trois frégates, dont trois achetées à un consortium franco-italien, et quatre corvettes acquises en Espagne et aux Pays-Bas. En avril dernier, le Premier ministre français en personne, François Fillon, annonçait la conclusion d’un contrat entre Rabat et Paris pour l’acquisition d’une frégate multi missions (FREMM) d’un montant de 500 millions d’euros. Pour accueillir tous ces nouveaux joujoux, Mohammed VI a annoncé le 24 mars dernier à Ksar Sghir, dans le nord du royaume, le lancement des travaux de la première base navale à usage strictement militaire du pays. D’un coût estimé à 1,39 milliard de dirhams, celui qui deviendra le plus important port militaire du Maroc ouvrira ses portes en 2010. “Aujourd’hui, explique cet expert en géostratégie, nous avons une marine digne de ce nom, qui se permet même de prendre part à des manœuvres internationales”. Pour ce qui est de l’armée de terre, l’essentiel a été avant tout de remettre sur pied le matériel existant. “Une bonne partie des tanks et des véhicules subissent les dégâts du temps (rouille). Tout ce matériel nécessite donc un entretien permanent, forcément coûteux”, explique notre expert, qui rappelle que le royaume a, entre autres, acquis dans la foulée “missiles, radars et divers systèmes de détection”. Le rêve d’une unité de production d’armes C’est clair, l’ambition (militaire), Mohammed VI n’en manque pas. Il voit même grand puisqu’on lui prête sérieusement l’intention de construire une unité industrielle dans les années à venir, pour produire munitions et armes légères. Concernant le volet de la formation (militaire, mais aussi intellectuelle) de ses troupes, le souverain n’a pas lésiné sur les moyens. D’après Mohamed Ghomari, professeur de sciences politiques à Casablanca et expert en stratégie militaire, “les FAR ont signé récemment des accords avec plusieurs facultés marocaines, dans des filières comme les sciences, les lettres ou le droit. Alors que, il y a encore deux ans, le nombre de militaires ayant fait des études supérieures était de 1966, aujourd’hui ils sont 4000”. Les plus chanceux des officiers, et surtout les plus brillants, sont même envoyés à l’étranger pour parfaire leur formation. Il y a quelques mois, la presse se faisait par exemple l’écho de l’arrivée au Maroc d’experts internationaux, notamment sud-américains, chargés de former 10 000 soldats aux techniques de guérilla. Cerise sur le gâteau, Mohammed VI aurait consenti une augmentation de 5% pour ses ouailles. C’est un peu cela le nouveau style royal, imprimé par Mohammed VI, en totale rupture avec le passé et la gestion de l’armée hassanienne. Exemple : du temps de Hassan II, le noir dominait dans les transactions liées aux achats d’armes et une poignée de généraux, toujours les mêmes, allaient négocier et acheter des armes pour le compte du royaume. “A la fin des années 1970, le Maroc était sur le point d’acheter un navire de guerre abandonné par les Américains au Vietnam. Des officiels marocains ont même avancé l’argent, mais au final, le deal, une vraie catastrophe, a capoté, fort heureusement”, nous déclare cet expert en armement. D’après une source qui a préféré garder l’anonymat, comme la plupart des personnes consultées pour les besoins de l’enquête, “certains hauts gradés ont amassé de véritables fortunes personnelles en profitant de cette mauvaise gestion et de la générosité des commissions perçues sur les achats d’armes”. Raison d’un tel laisser-aller ? Hassan II, après les deux coups d’Etat orchestrés à chaque fois par de hauts gradés, a sans doute souhaité ménager la chèvre et le chou. “Servez-vous mais ne vous occupez pas de politique”, laissait-il clairement entendre à ses hommes de main. Les priorités ne sont plus les mêmes, le contexte (interne surtout) non plus, et Mohammed VI, chose impensable du temps de l’ancien règne, n’a pas hésité, au gré des purges, à radier plusieurs hauts gradés de son armée. Aujourd’hui, il tient aussi à suivre de près les achats de son armée, effectués suite à des appels d’offres, ou à des négociations au plus haut niveau de l’Etat, comme cela a été le cas pour la frégate multi-missions (FREMM), commandée à la France après un accord au sommet entre Sarkozy et Mohammed VI. “Quand le souverain ne le peut pas, il lui arrive de charger son ami et patron de la DGED (Yassine Mansouri) de garder un œil vigilant sur ces transactions et de lui préparer des comptes-rendus personnels”. [/QUOTE]
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