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[QUOTE="travelers, post: 5124367, member: 124250"] On ne s’oppose pas à sa Majesté… Retour au Parlement. C’est là que Abderrahmane Sbaï, ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l'administration de la Défense nationale, a présenté courant octobre le budget de l’armée aux membres de la commission des Affaires étrangères, de la Défense nationale et des Affaires islamiques. Détail cocasse, l’intitulé exact de ladite commission, créée par Hassan II à la fin des années 1970, révèle un champ d’(in)action pour le moins inattendu : elle chapeaute les questions se rapportant aux Affaires étrangères, à la Défense nationale, aux Anciens combattants, aux Affaires islamiques, aux Frontières, à la Culture et à la Communication, ou encore… aux Colonies. Au sein de la commission donc, les partis sont représentés au prorata du nombre de sièges dont ils disposent au parlement. Mais les candidats à la présidence de la commission chargée, entre autres, de la Défense ne se bousculent pas au portillon. “En fait, le parti le plus représenté dans le Parlement a le privilège de choisir en premier de présider une des 6 commissions parlementaires. Souvent, les élus jettent leur dévolu sur la commission des Finances, qui offre une grande marge de manœuvre. Cette année, elle est revenue à l’Istiqlal, qui était le premier à choisir, tandis que la coalition formée par le RNI et le PAM a choisi la commission de l’Intérieur”, rappelle l’économiste Najib Boulif, membre du PJD. Et de poursuivre : “Enfin, l’Union constitutionnelle a pris ce qu’il restait, à savoir la commission des Affaires étrangère, de la Défense nationale et des Affaires islamiques”. Visiblement, Abderrahmane Sbaï n’a pas eu trop de difficultés à “défendre” son enveloppe, ni à convaincre son monde. La preuve en chiffres : les 31 députés de la commission ont voté comme un seul homme : pour, à l’unanimité. Mohamed Ghomari, notre expert en stratégie militaire, et auteur d’une étude intitulée Polyvalence de l’armée, explique : “Tout comme le budget du Palais, le budget de l’armée n’est pas débattu. Certes, il y a un léger mieux par rapport au passé, car on sépare les postes comptables, entre ce qui est utilisé pour le budget de fonctionnement, et ce qui va aux équipements, mais ça s’arrête là”, martèle notre source. De fait, l’exposé de la Loi de Finances ne détaille nullement l’utilisation des ressources. “Quand un député interpelle le ministre délégué, il se voit opposée un : ‘Je m’informerai’, dans le meilleur des cas, et puis l’affaire est classée sans suite”, poursuit Ghomari. Question : qu’en pensent les parlementaires membres de la commission, principaux concernés ? Réponse de la députée pjdéiste, Soumia Benkhaldoun, membre de ladite commission : “Le budget de l’armée est discuté comme tous les autres budgets. Nous pouvons interpeller le ministre délégué sur la situation des militaires, sur leurs conditions de travail. Il est vrai qu’on ne sait pas dans le détail ce qui est fait du budget, mais ce n’est pas valable uniquement pour l’armée. Lorsque les députés valident le budget de la Santé, ils ignorent le détail de ce qui est acheté dans les hôpitaux”. Azzedine Akesbi, secrétaire général sortant de Tranparency Maroc, livre un autre son de cloche : “Il existe une loi de règlement, censée vérifier que les budgets ont été utilisés à bon escient, mais pour ce qui se rapporte à la Défense, il n’y a pas de contrôle, ni a priori, ni a posteriori”. Pour la bonne gouvernance, il faudra repasser… Pour le Professeur Ghomari, l’armée, “objet de soins particuliers de la part du Palais qui la dote de moyens considérables”, a été élevée au rang de sacralité. La députée pjdéiste Soumia Benkhaldoun lui donne raison : “Qu’on soit de l’opposition ou non, on sait l’importance de l’armée, et on sait qui en est le chef suprême. On ne s’oppose pas à Sa Majesté, ni au régime”. Comme quoi, certains réflexes ont la peau dure. [/QUOTE]
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