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Actualités marocaines
Entrée du maroc dans l’ua : le maroc ne reconnaîtra jamais la « rasd »
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[QUOTE="Kayne, post: 14967957, member: 379766"] [U]Suite et Fin de l'Article :[/U] [B][I]Bourita prend au mot l’Algérie[/I][/B] [I]Poursuivant cette logique pas à pas, Bourita prend pour exemple les contradicteurs du Maroc, ceux-là mêmes qui tentent l’amalgame. Il est piquant de voir que « la situation est identique pour l’Algérie », relève Bourita, pays qui siège à l’ONU aux côtés d’Israël, mais lui refuse toujours sa reconnaissance. « Est-ce que l’Algérie reconnait Israël du seul fait qu’elle siège à l’ONU à ses côtés ? », fait mine de s’interroger le ministre ? A l’évidence, non, mais la démonstration par l’absurde est parfois nécessaire pour tordre le cou aux contre-vérités. D’ailleurs, l’Algérie ne siège-t-elle pas à la Banque Mondiale au même titre que le Kosovo, depuis l’admission de ce dernier en 2009 comme 186ème membre de l’organisation ? « Pourtant, Alger ne manque aucune occasion pour rappeler qu’elle ne reconnait pas le Kosovo comme Etat indépendant », martèle Bourita, multipliant à l’envi les cas qui terrassent les assertions du pouvoir algérien. Selon le diplomate, réputé pour être un homme de dossiers implacable, et connu pour son obsession du détail aux dires de ses plus proches collaborateurs, dans le cas spécifique de la « RASD », « 34 Etats membres de l’Union Africaine – soit les deux-tiers des membres – lui refusent leur reconnaissance à ce jour. Parmi eux, 17 n’ont jamais reconnu cette entité », rappelle-t-il, citant de but en blanc, l’Egypte, le Gabon, le Cameroun, le Sénégal, la Centrafrique, la Côte-d’Ivoire et la Guinée. « Le fait que cette entité siège à l’UA n’y a jamais rien changé », pointe-t-il. « Si le seul fait de siéger à l’UA au même titre que la « RASD » implique une reconnaissance de cette entité, alors pourquoi le Polisario ferait si grand cas de l’attitude – pourtant si peu crédible – d’un pays comme le Kenya, qui a rétabli sa reconnaissance en 2014, après l’avoir retirée en 2006 ? », se questionne de nouveau Bourita, avant de conclure que pour toutes ces raisons, « il est évident que l’argument ne se tient ni du point de vue du droit international, ni du point de vue de la pratique des Etats ». [/I] [B][I]Siéger n’est pas reconnaître[/I][/B] [I] Donc, pour le Maroc – et comme l’a souligné Mohammed VI dans son discours de Dakar, « le retour du Maroc au sein de sa famille institutionnelle continentale ne changera rien dans nos positions immuables concernant la marocanité du Sahara », complète le ministre sur le ton de la démonstration. A la question de savoir si le Maroc allait se satisfaire de ce statu quo, Nasser Bourita se veut confiant et serein : « Non seulement le Maroc ne reconnait pas – et ne reconnaitra jamais – cette entité fantoche, mais il redoublera d’effort pour que la petite minorité de pays – notamment africains – qui la reconnaissent encore, fasse évoluer leur position dans le sens de la légalité internationale et des réalités géopolitiques », dit-il tout de go. « Les quelques reconnaissances glanées ici et là dans un contexte de Guerre froide – désormais révolu – ne résisteront pas à la force du droit et à l’avancée inéluctable de la légalité internationale, ni à la détermination du Royaume du Maroc à mettre fin à cette supercherie », complète-t-il avec emphase. Poursuivant dans sa lancée, Nasser Bourita tire au canon contre le Polisario et l’Algérie : « Par leur fragilité et leur opportunisme mal placé, les faux arguments par lesquels ils tentent désespérément de récupérer à leur avantage l’admission du Maroc à l’UA, ne sont que le signe manifeste de leur désarroi devant la percée inéluctable réalisée par le Maroc en Afrique et au sein de l’UA. Leurs déclarations soulignent, de la manière la plus parlante, leur impuissance devant l’accueil triomphal réservé à Sa Majesté le Roi, au sein de l’Union Africaine ». L’Union Africaine, faut-il le rappeler ne dispose pas de mécanisme textuel d’exclusion d’un membre, sauf en cas de renversement de pouvoir par la force, justifiant par ailleurs des formes d’ingérence. La particularité du cas la « RASD » repose dans le fait que son admission en 1984 ne s’est pas conclue dans le respect des critères imposés aux Etats constitués, mais pour des contingences politiques et idéologiques. Dans ce sens, le Maroc fourbit déjà ses armes probablement pour parachever dans ce sens une majorité des deux-tiers, soit 36 Etats qui accepteraient d’enclencher une procédure spécifique à l’encontre de cet « intrus entré par effraction », comme se plaisent à dire les diplomates du royaume. Un chemin difficile qui justifie aujourd’hui une « forme de cohabitation de fait et provisoire », mais certainement pas une reconnaissance, nonobstant la propagande du camp adverse.[/I] [/QUOTE]
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