des entreprises marocains et la croissance en guinée

el jadida

el jadida/mazagan beach
La Guinée Equatoriale est un Eldorado qui souhaite le demeurer

Date de parution : lundi 24 août 2009.


LIBREVILLE, 24 août (Infosplusgabon) - Sous la gouvernance du président Teodoro Obiang Nguema, la Guinée Equatoriale affiche de bons indicateurs socio-économiques. Depuis quelques années, le pays est transformé en un vaste chantier où se bousculent investisseurs occidentaux et orientaux, travailleurs africains et pétroliers.

Guinée Equatoriale :

En 2007, la Guinée Equatoriale avait confirmé la vigueur de son économie, avec une croissance de son PIB réel de 9,8%. Un des taux les plus élevés en Afrique ou même dans le monde. La découverte, il y a une quinzaine d’années, de l’or noir a propulsé ce pays d’un peu plus d’un demi million d’habitants aux devants de la scène.

Le secteur des hydrocarbures comptant pour plus de 87% dans le PIB, est incontestablement devenu le moteur de l’économie équato-guinéenne. La production de pétrole en 2007 a été estimée à 370.000 barils par jour, soit 135 millions de barils dans l’année, en

Le gouvernement équato-guinéen a fait adhérer le pays à l’Initiative pour la transparence des industries extractives (Eiti) en mars 2005. Ceci pour rassurer les uns et les autres de la bonne utilisation des ressources générées par le pétrole.

Ainsi, plusieurs chantiers de développement sont ouverts, depuis quelques années, sur toute l’étendue du territoire national. 70 % des revenus pétroliers sont directement affectés aux infrastructures routières, aux ports, à la construction d’un aéroport international et à la création d’emplois...

Les projets de travaux publics se multiplient. L’un de ces projets estimé à 750 millions d’euros, concerne le développement de la capitale par la construction d’un gigantesque quartier dénommé « Malabo II ». Cette nouvelle ville est appelée à accueillir la plupart des services de l’État et les sièges de nombreuses entreprises, comme celui de la compagnie nationale de pétrole GEPetrol, ainsi que des logements.

Le gouvernement du président Teodoro Obiang Nguema a également élevé au rang de priorité la promotion des logements sociaux. En juin 2006, c’est le chef de l’État équato-guinéen lui-même qui a lancé un grand projet de 2.330 logements sociaux au bénéfice des populations défavorisées.

C’est dans le domaine de la réalisation des infrastructures routières que le gouvernement relève ses plus grands défis. En 2006, la longueur des routes bitumées a doublé, grâce au soutien financier et technique de la Banque africaine de développement (Bad) et de l’Union européenne (Ue). Une nouvelle route reliant Bata à la frontière orientale a été achevée avec l’aide de la Chine.

Des axes bitumés desservent désormais la région d’Evinayong et relient Senye et Mbini, tandis que la route reliant Malabo à Luba et Riaba sur l’île de Bioko a été goudronnée.

Dans le domaine du transport aérien, les projets de rénovation et d’extension des aéroports de Malabo et de Bata sont soutenus par la Bad et le fond koweitien du développement.

L’aéroport de Malabo peut ainsi accueillir désormais les gros-porteurs. Les infrastructures maritimes se développent également. Le port de Malabo, qui offre 204 m de quais pour une capacité annuelle de 200 000 tonnes, est en cours d’agrandissement.

Le chantier, confié à la société marocaine Somagec, a commencé en mars 2006. Les travaux devraient offrir 1400 m linéaires de quais à l’horizon 2009, répartis en trois unités répondant aux normes internationales.

Malabo pourra ainsi accueillir tous gabarits de navires et porte-conteneurs.

De Malabo (capitale politique insulaire) à Bata (deuxième ville continentale), on n’a jamais dénombré autant de chantiers : travaux de voirie urbaine, construction d’une raffinerie ultramoderne, modernisation des infrastructures de base nécessaires au décollage économique, etc.
 

brolyy

VIB
Voilà une très bonne niche pour les entreprises marocaines pour assurer leur dévloppement international ...
J'aimerais bien y voir Managem
 
cela fait plaisir de voir un pays d'Afrique qui se developpe et qui ne pete pas les plombs.
il faut que la Guinee developpe sa population pour former des techniciens/ingenieurs/docteurs de tres bon niveau pour assurer son avenir et comme cela ce sera le premier pays d'Afrique a y reussir.
Le Maroc et les pays arabes petroliferes ont developpe l'integrisme religieux au lieu de former des professionnels dans les technologies de demain.
Resultat ils sont dependants des technologies de l'Europe des USA et d'Israel.
 
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