Escroquerie d'état : l'incroyable invention de faux héros par l'armée...

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Escroquerie d'État : l'incroyable invention de faux héros par l'armée... (Vidéo) tirs à blanc, fausse explosion, manipulation médiatique ...

Le faux sauvetage de Jessica Lynch
Décryptage de la manipulation médiatique concernant le faux sauvetage d'un soldat

Jessica Dawn Lynch, née le 26 avril 1983 à Palestine, dans l'État de Virginie-Occidentale, est une soldate première classede l'US Army, servant dans une compagnie de maintenance.

Sa supposée capture pendant l'opération liberté irakienne le 23 mars 2003 et sa prétendue libération le 1er avril constitue pour beaucoup le symbole de la désinformation en temps de guerre. Le 24 avril 2007, elle témoigne devant le Congrès ; elle affirme n'avoir jamais utilisé son arme et avoir perdu connaissance au cours de l'accident de son véhicule. Elle se réveille plus tard dans un hôpital irakien. Elle dénonce les mensonges des médias et de sa hiérarchie1 : « Ils auraient dû vérifier les faits avant de diffuser l'information »

Le 23 mars 2003, Jessica Lynch est blessée au cours d'un accident de voiture dans les environs de Nasiriyah. Elle a une jambe et un bras fracturés et une cheville déboîtée. Transportée à l'hôpital de la ville par des soldats irakiens, elle est soignée par des médecins irakiens. L'US Army dressera un autre tableau : « Tombée dans une embuscade le 23 mars, elle avait résisté jusqu’à la fin, tirant sur ses attaquants jusqu’à épuiser ses munitions. Elle fut finalement blessée par balle, poignardée, ficelée et conduite dans un hôpital en territoire ennemi, à Nasiriyah. Là, elle fut battue et maltraitée par un officier irakien. » Dans la nuit du 1er au 2 avril 2003, les commandos spéciaux, accompagnés d'hélicoptères et de la presse prennent l'hôpital d'assaut, malgré l'absence de soldats ennemis. Le docteur Anmar Ouday a raconté la scène à John Kampfner, journaliste à la BBC : « C’était comme dans un film de Hollywood. Il n’y avait aucun soldat irakien, mais les forces spéciales américaines faisaient usage de leurs armes. Ils tiraient à blanc et on entendait des explosions. Ils criaient : « Go ! Go ! Go ! ». L’attaque contre l’hôpital, c’était une sorte de show, ou un film d’action avec Sylvester Stallone. »

Le soir même, George W. Bush annonce à la nation, depuis la Maison-Blanche, la libération de Jessica Lynch. Huit jours plus tard, le Pentagone remet aux médias une bande vidéo tournée pendant l’opération. Plus tard, des journalistes du Los Angeles Times, du Toronto Star, d’El País et de la chaîne BBC World se rendent à Nassiriya pour vérifier la version du Pentagone sur la libération de Jessica. Leurs conclusions sont accablantes pour l'armée américaine : d'une part pour avoir prévu de filmer l'opération de libération, dont la préparation se trouva de ce fait être plus celle d'une opération de communication que d'un sauvetage pour avoir modifié l'histoire pour correspondre aux clichés héroïques : par exemple les soldats n'ont pas eu à se battre pour la libérer, puisque l'armée irakienne avait fui plusieurs jours avant, la laissant entre les mains de médecins plutôt pro-américains ; les commandos de l'opération étaient armés de balles à blancs, ce qui prouve l'intention délibérée de désinformation ; les communiqués affirmaient qu'elle avait tiré jusqu'à sa dernière cartouche avant d'être capturée, alors que les journalistes qui ont enquêté affirment qu'elle ne s'est pas défendue. L'intéressée répond que son arme était enrayée.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jessica_Lynch

 
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