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Et pourquoi ne pas supprimer les syndicats en france
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[QUOTE="mam80, post: 12895025, member: 228134"] Le 13 juin 2014 Les vrais parasites, ce ne sont pas les travailleurs, ce sont les gros actionnaires, les emplois fictifs clientélistes UMP-PS-Verts et tous les inutiles qui vivent bien sur la bête, et que nous payons… Et pourquoi ne pas tirer sur les grévistes pendant qu'on y est Dans un article intitulé « Et pourquoi ne pas supprimer les syndicats en France », Henri Saint-Amand envisage d’en finir avec des structures, aujourd’hui moribondes, qui représentent 6 % des salariés de ce pays. Le détonateur de cette colère est la grève des cheminots, qui perturbe la vie de millions de nos compatriotes, souvent les plus modestes (y compris des fonctionnaires), qui prennent le train pour aller travailler. Je n’entrerai pas dans le débat de fond sur cette réforme ferroviaire, mais sur cette phrase de l’auteur de l’article : « Le plus incompréhensible, c’est qu’en démocratie, une ultra-minorité impose sa loi au plus grand nombre sous prétexte qu’elle détient le pouvoir de bloquer le pays. » Le drame de notre pays se situe-t-il vraiment là ? Le salariat est le grand perdant de ces quarante dernières années. Fin de l’échelle mobile des salaires (merci Delors), fermeture massive d’entreprises, chômage de masse, précarité, chantage aux délocalisations, immigration (irrégulière ou pas), tout cela a entraîné une baisse des salaires, et une augmentation impressionnante des cotisations sociales (pour ma part, je laissais 26 % en fin de carrière, contre 11 % dans mes premières années de salarié). Dans ce contexte, il demeure quelques bastions, comme la SNCF, qui ont réussi à sauver certains acquis : de bons salaires, des retraites décentes, parfois précoces, des conditions de travail un peu moins pénibles qu’ailleurs. Tous ceux qui connaissent la réalité du monde du travail savent que le rapport de force est permanent. Quitte à choquer quelques candides, il faut savoir qu’on se fait respecter en monnayant sa capacité de nuisance, et plus elle est forte, plus on pèse dans une négociation. Sinon, on vous écoute poliment, et vous repartez la queue entre les jambes. Délégué syndical CGT à La Tribune pendant des années, j’ai moi aussi utilisé le rapport de force pour obtenir satisfaction, et je n’ai pas honte d’avoir été corporatiste, égoïste, et de ne pas avoir toujours pensé au journaliste, au kiosquier, au lecteur. Il n’y a pas de syndicalisme efficace si on s’oblige à prendre tout le monde en compte. Cela ne veut pas dire qu’il faille être borné, et ne pas regarder le contexte dans lequel on évolue, ni scier la branche sur laquelle on est assis. Je pense que, trop souvent, certains l’ont oublié. Mais un bon syndicaliste est là pour défendre les siens d’abord, comme un bon président de la République devrait défendre d’abord les Français (cherchez l’erreur). Le fait qu’il demeure, dans ce contexte de recul du rapport de force au détriment du salariat, quelques secteurs préservés est-il une catastrophe pour le pays ? En période de régression, de bons salaires, ce sont des gens qui achètent, consomment, aident leurs enfants et petits-enfants. Je n’ai pas une grande estime pour les bureaucraties syndicales qui font allégeance à Bruxelles, pour sauver leurs appareils, et préfèrent faire campagne contre le FN que préserver les intérêts des salariés de ce pays. Mais malgré tout, ces structures, et surtout les salariés dans les entreprises qui n’ont que les syndicats pour défendre leurs intérêts, constituent un contre-pouvoir aux mondialistes et aux européistes qui rêvent, au nom de la concurrence libre et non faussée, de transformer les salariés de notre pays en Roumains ou en Polonais. Les vrais parasites, ce ne sont pas les travailleurs, ce sont les gros actionnaires, les emplois fictifs clientélistes UMP-PS-Verts et tous les inutiles qui vivent bien sur la bête, et que nous payons… Alors, qu’ils soient cheminots ou autres, avant de tirer sur les grévistes, réfléchissons : serons-nous vraiment plus forts quand il n’y aura plus de syndicats, ni de mouvements sociaux ? bd volt mam [/QUOTE]
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