Les Etats-Unis incluent lusage de la bombe atomique dans la doctrine de la guerre

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Les Etats-Unis incluent l’usage de la bombe atomique dans la doctrine de la guerre préventive
mercredi 5 novembre 2008 - 23h:32

Alex Lantier - WSWS

Dans un discours remarquable sur la politique nucléaire prononcé le 28 octobre devant le Carnegie Endowment for International Peace (CEIP), le secrétaire d’Etat à la Défense, Robert Gates, a dressé un sombre tableau de la situation internationale et a argumenté en faveur d’une extension de la doctrine de la guerre préventive formulée par l’administration Bush à l’utilisation de frappes nucléaires.



On dit un peu partout que, dans l’éventualité d’une victoire du démocrate Barack Obama à l’élection présidentielle, celui-ci garderait Gates comme ministre de la Défense. Le discours prononcé par Gates dans ces derniers jours de la présidence Bush a ainsi le caractère d’une déclaration politique de la part de la prochaine administration.

Gates a commencé son discours en établissant des parallèles nombreux et de mauvais augure entre la situation mondiale actuelle et celle qui régnait lors de la fondation de l’Institut Carnegie en 1910, quatre ans avant le début de la Première Guerre mondiale. A l’époque, a-t-il remarqué, Wall Street se trouvait dans la panique boursière de 1910-1911 et était confronté à une crise du crédit, les Etats-Unis venaient de réprimer une insurrection aux Philippines qui avait coûté la vie à 4200 Américains, un bilan comparable à celui des combats en Iraq, et « l’Europe, s’armant jusqu’aux dents, formait une suite d’alliances aux implications évidentes pour ceux qui voulaient bien les voir. »

Gates avança l’argument que les illusions pacifistes promues par le fondateur du CEIP, Andrew Carnegie, un magnat de l’acier du tournant du siècle, très notoire dans le mouvement ouvrier pour la répression brutale de la grève de Homestead contre sa société (1892), ne devaient pas empêcher les Etats-Unis de préparer une guerre plus générale.

Il remarqua : « En août 1913, Carnegie dit que "la seule mesure requise aujourd’hui pour le maintien de la paix mondiale est un accord entre trois ou quatre des puissances civilisées... engagées à coopérer contre ceux qui dérangent la paix mondiale". » Gates dit que, dans une lettre adressée quatre ans plus tard au président Woodrow Wilson, élu en 1916 sur la base d’un programme de maintien des Etats-Unis hors de la guerre mondiale, « le même Andrew Carnegie encourageait le président dans les termes les plus fermes à déclarer la guerre, parce que, écrivait-il, "il n’y a qu’une seule manière directe de régler les choses" ».

Puis, se tournant vers la politique nucléaire, Gates dit : « tant que d’autres pays ont des armes nucléaires, nous devons garder une certaine quantité de ces armes nous-mêmes, afin de dissuader les adversaires potentiels et de rassurer plus d’une vingtaine d’alliés et de partenaires qui dépendent de notre parapluie nucléaire pour leur sécurité, rendant inutile qu’ils développent leur propre arme [nucléaire] ».

Ce commentaire donne une idée du caractère tendu et instable des relations internationales et de la paranoïa des responsables américains. Les inquiétudes de Gates quant à une prolifération d’armes nucléaires ne s’arrêtent pas aux programmes existants qui sont le fait d’« adversaires potentiels » et parmi lesquels Gates inclut « les Etats voyous comme la Corée du Nord, l’Iran ou les programmes stratégiques de modernisation russes ou chinois ». Ses craintes s’étendent à la politique nucléaire de tous les Etats, y compris celle d’Etats clients des Etats-Unis.

Gates revint sur ce point par la suite : « Il est impossible de prédire l’avenir [...] nos adversaires et d’autres nations rechercheront toujours les avantages qu’ils pourront obtenir quels qu’ils soient. Sachant cela, nous devons nous préparer à des situations imprévues que nous n’aurons même pas prises en considération. »

La liste donnée des Etats amis de Washington qui ont choisi de ne pas développer la bombe atomique est significative : la Corée du Sud, l’Argentine, l’Afrique du Sud et la Libye. Deux des pays les plus évidents dans cette catégorie, les ex-ennemis de la Deuxième Guerre mondiale, le Japon et l’Allemagne, n’y figuraient pas. Gates n’a pas expliqué quelles considérations politiques l’avaient conduit à les omettre.

Puis, Gates proféra cette menace étonnante : « Tant que d’autres Etats possèdent ou bien cherchent à posséder des armes nucléaires et peuvent nous menacer nous, nos alliés et nos amis, de façon potentielle, nous devons avoir une capacité dissuasive qui montre clairement que mettre les Etats-Unis au défi dans le domaine nucléaire ou à l’aide d’autres armes de destruction massive, peut avoir pour conséquence une riposte massive et catastrophique. »

Selon Gates, les Etats-Unis doivent être capables de menacer de façon crédible d’un holocauste atomique tout Etat qui « défie » les Etats-Unis dans le domaine nucléaire ou avec d’autres « armes de destruction massive ». Selon ses propres paroles, un tel défi ne signifie pas qu’une nation attaque les Etats-Unis. Cela ne demande même pas qu’une nation possède l’arme atomique ou d’autres armes de destruction massive. Il suffit simplement qu’une nation « cherche » à obtenir de telles armes pour qu’elle devienne la cible potentielle d’une « réponse massive et catastrophique » de la part des Etats-Unis.

Les implications d’une telle doctrine sont immenses non seulement pour ce qui est des programmes nucléaires militaires américains, mais pour l’ensemble de la politique étrangère américaine. Elle stipule que toute nation dans le monde doit croire qu’une tentative de développer l’arme atomique entraînera une attaque nucléaire américaine. Ainsi, les Etats-Unis seraient, pourrait-on argumenter, obligés d’attaquer à l’arme nucléaire les pays qu’ils accusent de développer une bombe atomique, comme l’Iran et la Corée du Nord, sinon le reste du monde en conclurait que les Etats-Unis ne mettront pas leurs menaces à exécution.

Gates complète la doctrine de la guerre préventive de Bush, annoncée avant l’invasion non provoquée de l’Irak et s’appuyant sur le mensonge à propos de l’existence de prétendues armes de destruction massive, avec la clause qu’une attaque préventive américaine peut impliquer le recours à grande échelle de la bombe atomique.

Il appela dans son discours à une augmentation appréciable des dépenses allouées aux armes nucléaires, ainsi qu’à la reprise des essais nucléaires. « Il n’est absolument pas possible de maintenir une dissuasion crédible en réduisant en même temps le nombre d’armes dans nos réserves sans soit recourir aux essais nucléaires pour notre stock soit poursuivre un programme de modernisation », a-t-il déclaré.

Parlant de pronostic « sombre » pour ce qui était de surmonter les problèmes techniques et de personnel des programmes stratégiques nucléaires américains, Gates expliqua que sa politique comprenait les armes américaines les plus volumineuses et les plus puissantes : « Le programme que nous proposons ne concerne pas les nouvelles capacités, les bombes-valise, les bombes anti bunker ou les bombes atomiques tactiques [...]. Il s’agit de la crédibilité future de notre dissuasion nucléaire. »

Gates a aussi répondu à des inquiétudes sur la structure de commandement des forces nucléaires de l’aviation américaine, causées par le limogeage le 5 juin de plusieurs hauts responsables de l’armée de l’air. Ceci se produisit après qu’on ait découvert le transport à Taïwan de pièces composantes d’ogives nucléaires américaines. Le World Socialist Web Site avait à l’époque soulevé la question de savoir si cela faisait partie d’une politique extérieure officieuse de sections de l’armée américaine. La presse bourgeoise avait cependant accepté les explications officielles selon lesquelles il s’était agi d’une simple négligence technique.

Les explications données par Gates ne se sont pas concentrées sur un règlement du problème technique des protocoles de transport de l’armée de l’air, mais bien plutôt sur un contrôle de la politique de celle-ci. Il annonça des mesures destinées à centraliser « la politique et la supervision nucléaire », ce qui comprend un nouveau quartier général de l’armée de l’air et un centre pour armes nucléaires à la base aérienne de Kirkland (Nouveau-Mexique) qui aura pour tâche de « déblayer des chaînes de commandement ambiguës qui ont été la cause de problèmes dans le passé ».

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=5322
 

3ourwa

الويل لل
Les Etats-Unis incluent l’usage de la bombe atomique dans la doctrine de la guerre préventive
mercredi 5 novembre 2008 - 23h:32

Alex Lantier - WSWS

Dans un discours remarquable sur la politique nucléaire prononcé le 28 octobre devant le Carnegie Endowment for International Peace (CEIP), le secrétaire d’Etat à la Défense, Robert Gates, a dressé un sombre tableau de la situation internationale et a argumenté en faveur d’une extension de la doctrine de la guerre préventive formulée par l’administration Bush à l’utilisation de frappes nucléaires.



On dit un peu partout que, dans l’éventualité d’une victoire du démocrate Barack Obama à l’élection présidentielle, celui-ci garderait Gates comme ministre de la Défense. Le discours prononcé par Gates dans ces derniers jours de la présidence Bush a ainsi le caractère d’une déclaration politique de la part de la prochaine administration.

Gates a commencé son discours en établissant des parallèles nombreux et de mauvais augure entre la situation mondiale actuelle et celle qui régnait lors de la fondation de l’Institut Carnegie en 1910, quatre ans avant le début de la Première Guerre mondiale. A l’époque, a-t-il remarqué, Wall Street se trouvait dans la panique boursière de 1910-1911 et était confronté à une crise du crédit, les Etats-Unis venaient de réprimer une insurrection aux Philippines qui avait coûté la vie à 4200 Américains, un bilan comparable à celui des combats en Iraq, et « l’Europe, s’armant jusqu’aux dents, formait une suite d’alliances aux implications évidentes pour ceux qui voulaient bien les voir. »

Gates avança l’argument que les illusions pacifistes promues par le fondateur du CEIP, Andrew Carnegie, un magnat de l’acier du tournant du siècle, très notoire dans le mouvement ouvrier pour la répression brutale de la grève de Homestead contre sa société (1892), ne devaient pas empêcher les Etats-Unis de préparer une guerre plus générale.

Il remarqua : « En août 1913, Carnegie dit que "la seule mesure requise aujourd’hui pour le maintien de la paix mondiale est un accord entre trois ou quatre des puissances civilisées... engagées à coopérer contre ceux qui dérangent la paix mondiale". » Gates dit que, dans une lettre adressée quatre ans plus tard au président Woodrow Wilson, élu en 1916 sur la base d’un programme de maintien des Etats-Unis hors de la guerre mondiale, « le même Andrew Carnegie encourageait le président dans les termes les plus fermes à déclarer la guerre, parce que, écrivait-il, "il n’y a qu’une seule manière directe de régler les choses" ».

Puis, se tournant vers la politique nucléaire, Gates dit : « tant que d’autres pays ont des armes nucléaires, nous devons garder une certaine quantité de ces armes nous-mêmes, afin de dissuader les adversaires potentiels et de rassurer plus d’une vingtaine d’alliés et de partenaires qui dépendent de notre parapluie nucléaire pour leur sécurité, rendant inutile qu’ils développent leur propre arme [nucléaire] ».

Ce commentaire donne une idée du caractère tendu et instable des relations internationales et de la paranoïa des responsables américains. Les inquiétudes de Gates quant à une prolifération d’armes nucléaires ne s’arrêtent pas aux programmes existants qui sont le fait d’« adversaires potentiels » et parmi lesquels Gates inclut « les Etats voyous comme la Corée du Nord, l’Iran ou les programmes stratégiques de modernisation russes ou chinois ». Ses craintes s’étendent à la politique nucléaire de tous les Etats, y compris celle d’Etats clients des Etats-Unis.

Gates revint sur ce point par la suite : « Il est impossible de prédire l’avenir [...] nos adversaires et d’autres nations rechercheront toujours les avantages qu’ils pourront obtenir quels qu’ils soient. Sachant cela, nous devons nous préparer à des situations imprévues que nous n’aurons même pas prises en considération. »

La liste donnée des Etats amis de Washington qui ont choisi de ne pas développer la bombe atomique est significative : la Corée du Sud, l’Argentine, l’Afrique du Sud et la Libye. Deux des pays les plus évidents dans cette catégorie, les ex-ennemis de la Deuxième Guerre mondiale, le Japon et l’Allemagne, n’y figuraient pas. Gates n’a pas expliqué quelles considérations politiques l’avaient conduit à les omettre.

Puis, Gates proféra cette menace étonnante : « Tant que d’autres Etats possèdent ou bien cherchent à posséder des armes nucléaires et peuvent nous menacer nous, nos alliés et nos amis, de façon potentielle, nous devons avoir une capacité dissuasive qui montre clairement que mettre les Etats-Unis au défi dans le domaine nucléaire ou à l’aide d’autres armes de destruction massive, peut avoir pour conséquence une riposte massive et catastrophique. »

Selon Gates, les Etats-Unis doivent être capables de menacer de façon crédible d’un holocauste atomique tout Etat qui « défie » les Etats-Unis dans le domaine nucléaire ou avec d’autres « armes de destruction massive ». Selon ses propres paroles, un tel défi ne signifie pas qu’une nation attaque les Etats-Unis. Cela ne demande même pas qu’une nation possède l’arme atomique ou d’autres armes de destruction massive. Il suffit simplement qu’une nation « cherche » à obtenir de telles armes pour qu’elle devienne la cible potentielle d’une « réponse massive et catastrophique » de la part des Etats-Unis.

Les implications d’une telle doctrine sont immenses non seulement pour ce qui est des programmes nucléaires militaires américains, mais pour l’ensemble de la politique étrangère américaine. Elle stipule que toute nation dans le monde doit croire qu’une tentative de développer l’arme atomique entraînera une attaque nucléaire américaine. Ainsi, les Etats-Unis seraient, pourrait-on argumenter, obligés d’attaquer à l’arme nucléaire les pays qu’ils accusent de développer une bombe atomique, comme l’Iran et la Corée du Nord, sinon le reste du monde en conclurait que les Etats-Unis ne mettront pas leurs menaces à exécution.

Gates complète la doctrine de la guerre préventive de Bush, annoncée avant l’invasion non provoquée de l’Irak et s’appuyant sur le mensonge à propos de l’existence de prétendues armes de destruction massive, avec la clause qu’une attaque préventive américaine peut impliquer le recours à grande échelle de la bombe atomique.

Il appela dans son discours à une augmentation appréciable des dépenses allouées aux armes nucléaires, ainsi qu’à la reprise des essais nucléaires. « Il n’est absolument pas possible de maintenir une dissuasion crédible en réduisant en même temps le nombre d’armes dans nos réserves sans soit recourir aux essais nucléaires pour notre stock soit poursuivre un programme de modernisation », a-t-il déclaré.

Parlant de pronostic « sombre » pour ce qui était de surmonter les problèmes techniques et de personnel des programmes stratégiques nucléaires américains, Gates expliqua que sa politique comprenait les armes américaines les plus volumineuses et les plus puissantes : « Le programme que nous proposons ne concerne pas les nouvelles capacités, les bombes-valise, les bombes anti bunker ou les bombes atomiques tactiques [...]. Il s’agit de la crédibilité future de notre dissuasion nucléaire. »

Gates a aussi répondu à des inquiétudes sur la structure de commandement des forces nucléaires de l’aviation américaine, causées par le limogeage le 5 juin de plusieurs hauts responsables de l’armée de l’air. Ceci se produisit après qu’on ait découvert le transport à Taïwan de pièces composantes d’ogives nucléaires américaines. Le World Socialist Web Site avait à l’époque soulevé la question de savoir si cela faisait partie d’une politique extérieure officieuse de sections de l’armée américaine. La presse bourgeoise avait cependant accepté les explications officielles selon lesquelles il s’était agi d’une simple négligence technique.

Les explications données par Gates ne se sont pas concentrées sur un règlement du problème technique des protocoles de transport de l’armée de l’air, mais bien plutôt sur un contrôle de la politique de celle-ci. Il annonça des mesures destinées à centraliser « la politique et la supervision nucléaire », ce qui comprend un nouveau quartier général de l’armée de l’air et un centre pour armes nucléaires à la base aérienne de Kirkland (Nouveau-Mexique) qui aura pour tâche de « déblayer des chaînes de commandement ambiguës qui ont été la cause de problèmes dans le passé ».

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=5322

Pourquoi pas , puisque ceux qui veulent légaliser son utilisation sont ceux qui la détienne

De toute façon je pense que ce message est destiné directement a l’iran
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
Alex Lantier - WSWS

WSWS? Hmmm... ;)

Est-ce vraiment du nouveau? D'ailleurs, c'est identique a la doctrine Poutine. Et meme la France a menace d'utiliser la bombe atomique (contre l'Iran) si ses interets etaient menaces n'importe ou au monde.

Mais tout ca, c'est du theatre et de la guerre psychologique. Par contre, les tactical nukes sont prets a etre utilises (par ex. pour detruire des bunkers super solides), et meme s'ils n'attaquent pas des centre urbains et uniquement des installations militaires, les retombees radioactives peuvent etre un gros probleme pour les civils.

Des tactical nukes pourront craquer les bunkers de Ahmadinejad, mais le prix (politico-psychologique) de les integrer dans des unites militaires regulieres est extremement eleve. Trop eleve a mon avis.
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
WSWS? Hmmm... ;)

Est-ce vraiment du nouveau? D'ailleurs, c'est identique a la doctrine Poutine. Et meme la France a menace d'utiliser la bombe atomique (contre l'Iran) si ses interets etaient menaces n'importe ou au monde.

Mais tout ca, c'est du theatre et de la guerre psychologique. Par contre, les tactical nukes sont prets a etre utilises (par ex. pour detruire des bunkers super solides), et meme s'ils n'attaquent pas des centre urbains et uniquement des installations militaires, les retombees radioactives peuvent etre un gros probleme pour les civils.

Des tactical nukes pourront craquer les bunkers de Ahmadinejad, mais le prix (politico-psychologique) de les integrer dans des unites militaires regulieres est extremement eleve. Trop eleve a mon avis.
ben une guerre psychologique qui en fait parler en ce moment et dont bon nombre seraient prêts à passer à l'acte contre ce pays
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
ben une guerre psychologique qui en fait parler en ce moment et dont bon nombre seraient prets `a passer `a l'acte contre ce pays

Bon, le conflit avec l'Iran est presque inevitable... a moins qu'il n'y ait un tremblement de terre politique a Tehran. Mais la guerre psychologique est surtout destinee a avertir la Russie. Il ne faut pas oublier qu'on est encore en guerre froide larvee avec le Kremlin, et meme si une Europe entierement dependante du gaz russe n'ose pas l'admettre ouvertement, il y a enormement de frictions avec les russes dans presque tous les domaines. Et les tactical nukes s'inscrivent justement dans cette confrontation strategique. L'Iran n'a qu'une importance secondaire, compare aux problemes qu'on a avec la Russie.
 

Hopkins

Problem Child
Bon, le conflit avec l'Iran est presque inevitable... a moins qu'il n'y ait un tremblement de terre politique a Tehran. Mais la guerre psychologique est surtout destinee a avertir la Russie. Il ne faut pas oublier qu'on est encore en guerre froide larvee avec le Kremlin, et meme si une Europe entierement dependante du gaz russe n'ose pas l'admettre ouvertement, il y a enormement de frictions avec les russes dans presque tous les domaines. Et les tactical nukes s'inscrivent justement dans cette confrontation strategique. L'Iran n'a qu'une importance secondaire, compare aux problemes qu'on a avec la Russie.

vous en avez pas marre d'avoir des problèmes avec tout le monde :langue:
 

GioEgyptio

2009 insh'allah
Les Etats-Unis incluent l&#8217;usage de la bombe atomique dans la doctrine de la guerre préventive
mercredi 5 novembre 2008 - 23h:32

Alex Lantier - WSWS

Dans un discours remarquable sur la politique nucléaire prononcé le 28 octobre devant le Carnegie Endowment for International Peace (CEIP), le secrétaire d&#8217;Etat à la Défense, Robert Gates, a dressé un sombre tableau de la situation internationale et a argumenté en faveur d&#8217;une extension de la doctrine de la guerre préventive formulée par l&#8217;administration Bush à l&#8217;utilisation de frappes nucléaires.




http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=5322

suffit d'avoir suivit un cours de base sur la physique ou la chimie pour réaliser que de faire exploser une bombe nucléaire est nuisible pas seulement pour le pays victime de l'explosion mais aussi pour la planète...les armes nucléaires d'aujourd'hui n'ont rien à voir avec celles utilisés à Hiroshima et Nagasaki!

sans compter qu'une intervention nucléaire de la part des usa nuirait encore plus à leur image et réputation à travers la planète!

à mon avis, la bombe atomique est une arme de persuasion davantage que de nécessité! elle est utile pour faire peur mais aucune nation oserait l'utiliser!
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
vous en avez pas marre d'avoir des problemes avec tout le monde :langue:

Si, y en a vraiment marre. Mais le monde n'en disparaitra pas pour autant... Quand on avait des phases d'isolationisme, la situation s'est a chaque foi tellement deterioree qu'il fallait plus tard y remedier et c'etait beaucoup plus couteux en sacrifices et victimes (cf. les 2 grandes guerres mondiales).
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
suffit d'avoir suivit un cours de base sur la physique ou la chimie pour realiser que de faire exploser une bombe nucleaire est nuisible pas seulement pour le pays victime de l'explosion mais aussi pour la planete...les armes nucleaires d'aujourd'hui n'ont rien `a voir avec celles utilises `a Hiroshima et Nagasaki!

Pas en ce qui concerne les tactical nukes. Celles-ci ont une puissance nominative qui est meme tres inferieure a la plus petite bombe atomique que le monde ait connu: celle du site Trinity. Un obus de ce genre monte sur un GBU qui explose par ex 20 metres sous terre apres avoir traverse 1 metre de beton ne produit pas plus de retombees radioactives qu'une centrale nucleaire.

sans compter qu'une intervention nucleaire de la part des usa nuirait encore plus `a leur image et reputation `a travers la planete!

`a mon avis, la bombe atomique est une arme de persuasion davantage que de necessite! elle est utile pour faire peur mais aucune nation oserait l'utiliser!

En general, tu as raison. Les bombes atomiques sont des engins de dissuasion. Mais c'est valable pour les grandes bombes qui peuvent detruire toute une ville d'un seul coup. Pour les petites tactical nukes, c'est (malheureusement) tres different. :(
 

Hopkins

Problem Child
Si, y en a vraiment marre. Mais le monde n'en disparaitra pas pour autant... Quand on avait des phases d'isolationisme, la situation s'est a chaque foi tellement deterioree qu'il fallait plus tard y remedier et c'etait beaucoup plus couteux en sacrifices et victimes (cf. les 2 grandes guerres mondiales).

En gros, le monde ne va pas bien mais il ira 10000fois pire sans les usa...:rouge:
Ave USA!! :D
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
En gros, le monde ne va pas bien mais il ira 10000fois pire sans les usa...:rouge:
Ave USA!! :D

MDRRRR!

Et inversement le budget des USA serait 10000fois meilleur, si on ne devait pas depenser tellement d'argent dans le budget militaire et qu'on pouvait s'offrir le luxe de l'isolationisme. Eh oui, c'est cher d'etre une superpuissance (ou de l'avoir ete, comme augurent certains).
 

Hopkins

Problem Child
MDRRRR!

Et inversement le budget des USA serait 10000fois meilleur, si on ne devait pas depenser tellement d'argent dans le budget militaire et qu'on pouvait s'offrir le luxe de l'isolationisme. Eh oui, c'est cher d'etre une superpuissance (ou de l'avoir ete, comme augurent certains).

je suis pas d'accord avec toi..plein d'avancées technologiques ont été réalisées dans les labos militaires d'ailleurs juste à titre d'exemple,l'année dernière,on avait des travaux en micro electronique où on devait programmer en vhdl pour implémenter des cartes fpga et le langage a été commandé par le déparement dela défense US dans les années 80 et plus de 20ans plus tard,on est entrain de s'exciter dessus(LOL :D) et c'est la même chose pour les autres outils de CAO(catia par exemple de dassault systeme..Etc)enfin juste pour dire que les réalisations militaires peuvent servir à l'humanité même si elles nous nuisent la plupart dutemps (mais bon ça tu le sais déjà..)
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
je suis pas d'accord avec toi..plein d'avancees technologiques ont ete realisees dans les labos militaires d'ailleurs juste `a titre d'exemple,l'annee derniere,on avait des travaux en micro electronique ou on devait programmer en vhdl pour implementer des cartes fpga et le langage a ete commande par le deparement dela defense US dans les annees 80 et plus de 20ans plus tard,on est entrain de s'exciter dessus(LOL :D) et c'est la meme chose pour les autres outils de CAO(catia par exemple de dassault systeme..Etc)enfin juste pour dire que les realisations militaires peuvent servir `a l'humanite meme si elles nous nuisent la plupart dutemps (mais bon c,a tu le sais dej`a..)

Ah, si tu parles de la recherche militaire, la je te rejoins volontiers (je travaille aussi dans ce domaine). ;) Mais je faisais plutot allusion aux depenses de guerres inutiles telle celle de l'Irak, qui coutent $5000 par seconde. C'est des sommes enormes, qu'on aurait mieux fait d'investir ailleurs (y compris dans la recherche militaire...).
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Ah, si tu parles de la recherche militaire, la je te rejoins volontiers (je travaille aussi dans ce domaine). ;) Mais je faisais plutot allusion aux depenses de guerres inutiles telle celle de l'Irak, qui coutent $5000 par seconde. C'est des sommes enormes, qu'on aurait mieux fait d'investir ailleurs (y compris dans la recherche militaire...).
et celle en Afghanistant combien elle coute par sec?
 
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