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Étudiants africains (non européens) en france : ce qui va changer
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[QUOTE="mam80, post: 16017719, member: 228134"] suite et fin [B]La priorité aux pays anglophones et à forts potentiels[/B] L'Afrique a toujours constitué le premier contingent d'étudiants étrangers en France. Avec le Maghreb, il y a plus de 142 000 étudiants africains, soit quasiment la moitié des étudiants, en mobilité en France. Pour continuer à rester attractive auprès de ces étudiants africains, la France devrait procéder à un grand ménage. « La campagne de communication (Choose France, ndlr) ciblera davantage les pays émergents (Chine, Inde, Vietnam, Indonésie) et les pays non francophones d'Afrique subsaharienne, ceux où la connaissance de la France reste lacunaire et le potentiel important. » D'où la présence importante ce lundi matin de stands de pays comme le Ghana ou le Nigeria, l'Angola et même le Mozambique. Le Ghana, entouré de voisins francophones, a entrepris depuis l'élection du président Nana Akufo-Addo, en 2016, d'accélérer son partenariat avec des universités ou écoles françaises. Comme le souligne Daniel Doe, responsable Campus France à Accra, « ce besoin se ressent surtout sur le marché de l'emploi. De nombreux secteurs comme les transports, le pétrole, les sciences techniques cherchent à former des personnes bilingues ayant le français en deuxième langue pour leur offrir une mobilité interne au continent ». Il n'est plus rare de voir des offres de postes dans l'enseignement du français être pourvues par des Ghanéens... en Côte d'Ivoire. De plus en plus francophile, le Mozambique doit rapidement former des ingénieurs et des techniciens dans le secteur du gaz et du pétrole, le pays n'envoie que 25 étudiants par an en France, mais a choisi de cibler directement son partenariat en fonction de ses besoins. Tout comme le Gabon. Le petit pays d'Afrique centrale envoie chaque année près de 900 voire 1 000 étudiants avec bourses en France pour des formations très ciblées dans les métiers techniques. C'est que, dans l'offre de formation aussi, ça bouge. En effet, les années où on formait pléthore d'étudiants dans les sciences humaines sont dépassées. Ingénieurs et cadres sont nombreux, mais il y a un appel d'air au niveau des techniciens. Des besoins qu'étudie aussi Campus France, qui accompagne les gouvernements dans leurs projets de constitution de bourses mais aussi en pourvoyant en candidats les entreprises installées en Afrique. Pour les autres, Édouard Philippe a annoncé « la possibilité de suivre des formations proposées par des établissements français sans avoir à quitter leur propre pays ». À l'image du Campus franco-sénégalais et de l'Université franco-tunisienne pour l'Afrique et la Méditerranée (UFTAM), en cours de création, le plan vise à « multiplier les campus franco-étrangers » offrant des diplômes français et à un « doublement des partenariats avec l'Afrique ». [URL]http://afrique.lepoint.fr/actualites/etudiants-africains-en-france-ce-qui-va-changer-pour-vous-19-11-2018-2272704_2365.php[/URL] mam [/QUOTE]
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