Europe : l'obsession irrationnelle de l'islam

Régulièrement, l'islam en Europe fait la «une» des médias avec une image répulsive: il est associé à la violence et la guerre. Jusqu'à amener des naufragés en mer, supposés musulmans, à jeter par-dessus bord des compagnons d'infortune supposés chrétiens.

Emu, touché par l'enfer de la guerre en Syrie où meurent enfants, femmes, hommes sans distinction de race, de culture ou de religion, le pape a dit son affliction et sa tristesse et a appelé le monde, du haut du balcon du Saint-Siège, à sauver les «chrétiens». Les autres, plus nombreux à mourir sous le feu croisé de Daech, front An-Nosra, les fidèles au régime d'Al Assad, Al Qaïda et autres factions en guerre contre d'autres factions, n'ont qu'à se débrouiller avec leurs coreligionnaires ou les bombes venues du ciel. Avant-hier, des migrants subsahariens entassés sur une embarcation de fortune en naufrage en Méditerranée ont jeté à la mer d'autres compagnons de misère par-dessus bord, parce que «chrétiens». En France, un document-pamphlet posthume du dessinateur Charb de l'hebdomadaire satyrique Charlie Hebdo fait la «une» des médias. Intitulé «Lettre ouverte aux escrocs de l'islamophobie qui font le jeu des racistes» où il affirme que même si tous les musulmans de France se convertissent au catholicisme, ils subiront toujours le racisme et la xénophobie. En Belgique, tirant des «leçons» des attentats islamistes en France, les responsables politiques ont décidé de généraliser dans l'enseignement public un cours de «citoyenneté» au lieu et place des cours de religion ou de morale qui demeurent facultatifs. Par cette mesure, il faut bien reconnaître que c'est l'enseignement de l'islam qui est visé. Pas un jour ne passe sans que la question de l'avenir de l'islam dans le monde ne soit à l'actualité avec d'énormes interrogations, de suspicion et de désarroi. Jusqu'à ancrer dans les consciences des peuples l'idée non seulement d'une impossibilité de l'islam à survivre à la modernité, mais l'idée terrifiante que l'islam n'est que violence, crimes et guerres. Conséquence: il faut le combattre comme le fléau du siècle. Quatorze siècles de présence de l'islam dans le monde, dont sept siècles ont développé les sciences, les arts et les philosophies. Comment cela a-t-il pu ? Sept siècles marqués en Occident par la violence inquisitoire, l'obscurantisme et les guerres de schismes religieux. Comment cela a-t-il pu ? Jusqu'à hier, au sortir de siècles de colonisation et d'humiliation, les peuples musulmans ignoraient ce qu'est la violence faite aujourd'hui au nom de leur religion, l'islam. Qu'est-ce qui s'est passé depuis ces dernières années pour que l'islam et les musulmans soient au centre de l'actualité mondiale sous les seuls aspects de violence, de guerres et un visage de répulsion aux yeux des «autres» ? Les musulmans sont-ils les seuls responsables de ce déferlement de monstruosités et de guerres contre eux-mêmes ? Qui a broyé et semé la guerre en Libye, en Irak, en Afghanistan, en Syrie, en Palestine ? Ces pays d'où fuient des enfants, femmes, hommes jeunes et vieux sur des embarcations de fortune, périssent dans les fonds des mers et, pour ceux qui arrivent sur les côtes d'Italie, de Grèce ou d'Espagne, alimentent le débat xénophobe et raciste sur l'autre sujet qu'est l'immigration, sèment la discorde entre les Etat européens sur qui doit accueillir combien et à quel coût. Affaiblis, les yeux hagards, apeurés, ils sont recueillis, sous les caméras du monde, par les gardes-côtes et les humanitaires de la «Croix-Rouge» avec toute la charité «chrétienne» en pareille circonstance. Doucement, la thèse pernicieuse du choc ou clash des civilisations distillée depuis 1993 par son auteur, Samuel Huntington, se meut en choc ou clash des religions. Comme si un jour, tout d'un coup, les musulmans du monde arabe se sont mis dans l'idée de conquérir le reste du monde et de le soumettre à l'islam. Pourtant, depuis ces années quatre-vingt-dix, les guerres et agressions ont bien lieu chez et dans les pays musulmans. Pourtant, les premières victimes en nombre et très grand nombre sont des musulmans. Des pays musulmans sont ruinés par la guerre, pendant que d'autres vivent l'instabilité politique et le risque de guerre à tout moment. La confusion, l'amalgame, les mensonges et les manipulations sont tels, que même le pape François, d'habitude si alerte et vigilant, s'est laissé aller dans le piège du choc des religions: «sauvons les chrétiens d'Orient», a-t-il appelé. Et les autres, plus nombreux à mourir sous la violence des fous de Daech et consorts ? Qui va les aider, les sauver ? Faut-il attendre que des chefs d'Etat musulmans appellent de leur côté à sauver juste les musulmans ? C'est-à-dire mettre en relief, au grand jour, la ligne de démarcation: musulmans – chrétiens, Orient contre Occident ? Et si toutes les guerres, les violences, le racisme, la xénophobie et les haines que vivent les pays musulmans n'étaient que la conséquence des misères, des injustices, du déni soutenus par l'égoïsme des riches pays industrialisés dans leur quête insatiable de plus de richesse et de confort ? Les boat people qui s'aventurent en Méditerranée ne fuient pas une religion, mais la misère et la guerre. Dans leur malheur, ils n'échappent pas au mode «guerre de religion», puisque, paraît-il, ils ont jeté à la mer des chrétiens. Donc, les survivants sont des musulmans. C'est ce que disent les médias, reprenant le pape.


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Régulièrement, l'islam en Europe fait la «une» des médias avec une image répulsive: il est associé à la violence et la guerre. Jusqu'à amener des naufragés en mer, supposés musulmans, à jeter par-dessus bord des compagnons d'infortune supposés chrétiens.

Emu, touché par l'enfer de la guerre en Syrie où meurent enfants, femmes, hommes sans distinction de race, de culture ou de religion, le pape a dit son affliction et sa tristesse et a appelé le monde, du haut du balcon du Saint-Siège, à sauver les «chrétiens». Les autres, plus nombreux à mourir sous le feu croisé de Daech, front An-Nosra, les fidèles au régime d'Al Assad, Al Qaïda et autres factions en guerre contre d'autres factions, n'ont qu'à se débrouiller avec leurs coreligionnaires ou les bombes venues du ciel. Avant-hier, des migrants subsahariens entassés sur une embarcation de fortune en naufrage en Méditerranée ont jeté à la mer d'autres compagnons de misère par-dessus bord, parce que «chrétiens». En France, un document-pamphlet posthume du dessinateur Charb de l'hebdomadaire satyrique Charlie Hebdo fait la «une» des médias. Intitulé «Lettre ouverte aux escrocs de l'islamophobie qui font le jeu des racistes» où il affirme que même si tous les musulmans de France se convertissent au catholicisme, ils subiront toujours le racisme et la xénophobie. En Belgique, tirant des «leçons» des attentats islamistes en France, les responsables politiques ont décidé de généraliser dans l'enseignement public un cours de «citoyenneté» au lieu et place des cours de religion ou de morale qui demeurent facultatifs. Par cette mesure, il faut bien reconnaître que c'est l'enseignement de l'islam qui est visé. Pas un jour ne passe sans que la question de l'avenir de l'islam dans le monde ne soit à l'actualité avec d'énormes interrogations, de suspicion et de désarroi. Jusqu'à ancrer dans les consciences des peuples l'idée non seulement d'une impossibilité de l'islam à survivre à la modernité, mais l'idée terrifiante que l'islam n'est que violence, crimes et guerres. Conséquence: il faut le combattre comme le fléau du siècle. Quatorze siècles de présence de l'islam dans le monde, dont sept siècles ont développé les sciences, les arts et les philosophies. Comment cela a-t-il pu ? Sept siècles marqués en Occident par la violence inquisitoire, l'obscurantisme et les guerres de schismes religieux. Comment cela a-t-il pu ? Jusqu'à hier, au sortir de siècles de colonisation et d'humiliation, les peuples musulmans ignoraient ce qu'est la violence faite aujourd'hui au nom de leur religion, l'islam. Qu'est-ce qui s'est passé depuis ces dernières années pour que l'islam et les musulmans soient au centre de l'actualité mondiale sous les seuls aspects de violence, de guerres et un visage de répulsion aux yeux des «autres» ? Les musulmans sont-ils les seuls responsables de ce déferlement de monstruosités et de guerres contre eux-mêmes ? Qui a broyé et semé la guerre en Libye, en Irak, en Afghanistan, en Syrie, en Palestine ? Ces pays d'où fuient des enfants, femmes, hommes jeunes et vieux sur des embarcations de fortune, périssent dans les fonds des mers et, pour ceux qui arrivent sur les côtes d'Italie, de Grèce ou d'Espagne, alimentent le débat xénophobe et raciste sur l'autre sujet qu'est l'immigration, sèment la discorde entre les Etat européens sur qui doit accueillir combien et à quel coût. Affaiblis, les yeux hagards, apeurés, ils sont recueillis, sous les caméras du monde, par les gardes-côtes et les humanitaires de la «Croix-Rouge» avec toute la charité «chrétienne» en pareille circonstance. Doucement, la thèse pernicieuse du choc ou clash des civilisations distillée depuis 1993 par son auteur, Samuel Huntington, se meut en choc ou clash des religions. Comme si un jour, tout d'un coup, les musulmans du monde arabe se sont mis dans l'idée de conquérir le reste du monde et de le soumettre à l'islam. Pourtant, depuis ces années quatre-vingt-dix, les guerres et agressions ont bien lieu chez et dans les pays musulmans. Pourtant, les premières victimes en nombre et très grand nombre sont des musulmans. Des pays musulmans sont ruinés par la guerre, pendant que d'autres vivent l'instabilité politique et le risque de guerre à tout moment. La confusion, l'amalgame, les mensonges et les manipulations sont tels, que même le pape François, d'habitude si alerte et vigilant, s'est laissé aller dans le piège du choc des religions: «sauvons les chrétiens d'Orient», a-t-il appelé. Et les autres, plus nombreux à mourir sous la violence des fous de Daech et consorts ? Qui va les aider, les sauver ? Faut-il attendre que des chefs d'Etat musulmans appellent de leur côté à sauver juste les musulmans ? C'est-à-dire mettre en relief, au grand jour, la ligne de démarcation: musulmans – chrétiens, Orient contre Occident ? Et si toutes les guerres, les violences, le racisme, la xénophobie et les haines que vivent les pays musulmans n'étaient que la conséquence des misères, des injustices, du déni soutenus par l'égoïsme des riches pays industrialisés dans leur quête insatiable de plus de richesse et de confort ? Les boat people qui s'aventurent en Méditerranée ne fuient pas une religion, mais la misère et la guerre. Dans leur malheur, ils n'échappent pas au mode «guerre de religion», puisque, paraît-il, ils ont jeté à la mer des chrétiens. Donc, les survivants sont des musulmans. C'est ce que disent les médias, reprenant le pape.


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Dans un monde qui change, l europe perd ses repères.

A défaut de pouvoir dire aux citoyens qui ils sont, on leur dit ce qu ils ne sont pas.

C est pour cette raison que l extrême droite monte en europe, mêmes dans des zones ou la densité d étrangers ou de personnes issue de l immigration est faible, voir quasi nulle.
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Ce qu'a dit le pape François était irresponsable effectivement. Il aurait dû dire : que l'on sauve AUSSI les chrétiens, mais sans oublier les autres groupes. La religion chrétienne appelle à l'amour des autres peu importe leurs croyances ou leur ethnicité, comme on l'a vu avec la parabole du bon Samaritain.

Quant à l'avenir de l'islam, ce n'est pas vraiment la violence et le terrorisme actuels qui m'inquiètent. Cela, c'est une sorte de crise d'adolescence, comme les chrétiens en ont connu. C'est inquiétant à court terme, certainement, mais à long terme, ce qui risque de nuire à l'islam, c'est la rigidité de ses croyances face aux progrès des sciences, de la recherche historique et de la philosophie. L'islam va certainement continuer à exister parmi les masses pour encore plusieurs siècles, mais je doute que les académiciens, les universitaires, prennent encore cette religion au sérieux dans l'avenir (par exemple je crois qu'il n'y a aucun spécialiste du Nouveau Testament qui dirait que le Jésus historique, tel que le reconstitue la recherche scientifique, enseignait la même chose que Muhammad). Ou alors il faudrait que l'islam connaisse son siècle des Lumières, mais il risque d'en ressortir méconnaissable.

Mais ce n'est que mon avis. :(
 
Régulièrement, l'islam en Europe fait la «une» des médias avec une image répulsive: il est associé à la violence et la guerre. Jusqu'à amener des naufragés en mer, supposés musulmans, à jeter par-dessus bord des compagnons d'infortune supposés chrétiens.

Emu, touché par l'enfer de la guerre en Syrie où meurent enfants, femmes, hommes sans distinction de race, de culture ou de religion, le pape a dit son affliction et sa tristesse et a appelé le monde, du haut du balcon du Saint-Siège, à sauver les «chrétiens». Les autres, plus nombreux à mourir sous le feu croisé de Daech, front An-Nosra, les fidèles au régime d'Al Assad, Al Qaïda et autres factions en guerre contre d'autres factions, n'ont qu'à se débrouiller avec leurs coreligionnaires ou les bombes venues du ciel. Avant-hier, des migrants subsahariens entassés sur une embarcation de fortune en naufrage en Méditerranée ont jeté à la mer d'autres compagnons de misère par-dessus bord, parce que «chrétiens». En France, un document-pamphlet posthume du dessinateur Charb de l'hebdomadaire satyrique Charlie Hebdo fait la «une» des médias. Intitulé «Lettre ouverte aux escrocs de l'islamophobie qui font le jeu des racistes» où il affirme que même si tous les musulmans de France se convertissent au catholicisme, ils subiront toujours le racisme et la xénophobie. En Belgique, tirant des «leçons» des attentats islamistes en France, les responsables politiques ont décidé de généraliser dans l'enseignement public un cours de «citoyenneté» au lieu et place des cours de religion ou de morale qui demeurent facultatifs. Par cette mesure, il faut bien reconnaître que c'est l'enseignement de l'islam qui est visé. Pas un jour ne passe sans que la question de l'avenir de l'islam dans le monde ne soit à l'actualité avec d'énormes interrogations, de suspicion et de désarroi. Jusqu'à ancrer dans les consciences des peuples l'idée non seulement d'une impossibilité de l'islam à survivre à la modernité, mais l'idée terrifiante que l'islam n'est que violence, crimes et guerres. Conséquence: il faut le combattre comme le fléau du siècle. Quatorze siècles de présence de l'islam dans le monde, dont sept siècles ont développé les sciences, les arts et les philosophies. Comment cela a-t-il pu ? Sept siècles marqués en Occident par la violence inquisitoire, l'obscurantisme et les guerres de schismes religieux. Comment cela a-t-il pu ? Jusqu'à hier, au sortir de siècles de colonisation et d'humiliation, les peuples musulmans ignoraient ce qu'est la violence faite aujourd'hui au nom de leur religion, l'islam. Qu'est-ce qui s'est passé depuis ces dernières années pour que l'islam et les musulmans soient au centre de l'actualité mondiale sous les seuls aspects de violence, de guerres et un visage de répulsion aux yeux des «autres» ? Les musulmans sont-ils les seuls responsables de ce déferlement de monstruosités et de guerres contre eux-mêmes ? Qui a broyé et semé la guerre en Libye, en Irak, en Afghanistan, en Syrie, en Palestine ? Ces pays d'où fuient des enfants, femmes, hommes jeunes et vieux sur des embarcations de fortune, périssent dans les fonds des mers et, pour ceux qui arrivent sur les côtes d'Italie, de Grèce ou d'Espagne, alimentent le débat xénophobe et raciste sur l'autre sujet qu'est l'immigration, sèment la discorde entre les Etat européens sur qui doit accueillir combien et à quel coût. Affaiblis, les yeux hagards, apeurés, ils sont recueillis, sous les caméras du monde, par les gardes-côtes et les humanitaires de la «Croix-Rouge» avec toute la charité «chrétienne» en pareille circonstance. Doucement, la thèse pernicieuse du choc ou clash des civilisations distillée depuis 1993 par son auteur, Samuel Huntington, se meut en choc ou clash des religions. Comme si un jour, tout d'un coup, les musulmans du monde arabe se sont mis dans l'idée de conquérir le reste du monde et de le soumettre à l'islam. Pourtant, depuis ces années quatre-vingt-dix, les guerres et agressions ont bien lieu chez et dans les pays musulmans. Pourtant, les premières victimes en nombre et très grand nombre sont des musulmans. Des pays musulmans sont ruinés par la guerre, pendant que d'autres vivent l'instabilité politique et le risque de guerre à tout moment. La confusion, l'amalgame, les mensonges et les manipulations sont tels, que même le pape François, d'habitude si alerte et vigilant, s'est laissé aller dans le piège du choc des religions: «sauvons les chrétiens d'Orient», a-t-il appelé. Et les autres, plus nombreux à mourir sous la violence des fous de Daech et consorts ? Qui va les aider, les sauver ? Faut-il attendre que des chefs d'Etat musulmans appellent de leur côté à sauver juste les musulmans ? C'est-à-dire mettre en relief, au grand jour, la ligne de démarcation: musulmans – chrétiens, Orient contre Occident ? Et si toutes les guerres, les violences, le racisme, la xénophobie et les haines que vivent les pays musulmans n'étaient que la conséquence des misères, des injustices, du déni soutenus par l'égoïsme des riches pays industrialisés dans leur quête insatiable de plus de richesse et de confort ? Les boat people qui s'aventurent en Méditerranée ne fuient pas une religion, mais la misère et la guerre. Dans leur malheur, ils n'échappent pas au mode «guerre de religion», puisque, paraît-il, ils ont jeté à la mer des chrétiens. Donc, les survivants sont des musulmans. C'est ce que disent les médias, reprenant le pape.


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Le pape a souvent condamné toutes les victimes de conflits dans ses discours, indifféremment à leur langue, couleur ou religion. Chacun de ses discours de Noël exhorte par exemple à la paix et s'adresse à toutes les victimes de conflits. Lorsqu'il appelle dans ce discours référencé par cet article à "sauver les chrétiens", il l'a fait dans le cadre d'un débat ciblé sur la question des chrétiens du moyen-orient, de plus en plus victimes de persécution, ce par nrapport à quoi il réagissait en tant que chef spirituel. Ce que ne cite pas cet article un peu trop "engagé".

Réduire les prises de position du pape sur les victimes de conflit à cet appel-ci envers les chrétiens, en passant sous silence toutes les autres où il dénonce toutes les victimes de tout conflit, c'est donc plutôt injuste, et participe sans doute d'une volonté de le faire passer pour un communautaire là où, objectivement, on peut bien moins facilement lui tenir ce reproche qu'à bcp de penseurs ou leaders musulmans qui, plutôt, ne se soucient ou ne parlent que du sort des musulmans dans le monde dans leurs ouvrages, discours ou stratégies.

Mais dualiser, comme le fait cet article, les termes des conflit ente orient-occident, musulmans-chrétiens est assez abject. Les victimes ne se définissent pas par une race, une religion ou une ethnie mais par leur statut d'être humain. A cet égard, le communautarisme religieux est ce qui peut exister de pire pour aborder la question des réfugiés ou des victimes de conflits. Elle est un facteur permettant d'analyser des raisons, certes, mais pas servir de premier critère de discernement dans la manière dont on doit gérer la question des victimes des guerres. Et on ne peut pas dire en la matière que le pape est le premier à devoir prendre des leçons, malheureusement. Un minimum d'autocritique devrait permettre à certains de comprendre qu'ils doivent s'amender eux aussi.
 
Dernière édition:

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
@NYAHASSANA
Bonjour

Vos propos sont très réductionnistes , nous prions souvent pour les migrants indépendamment de leurs religions, ainsi que le pape favorisant de nombreuses initiatives inter religieuse .

http://www.eglise.catholique.fr/app...ns-de-priere-du-pape-francois-pour-juin-2015/

Il est cependant légitime que le pape ait une attention particulière pour une communauté dont il est l'un des membres éminents et qui est en passe de disparaître , ni plus ni moins.

Une fois terminée ma journée de travail , je peux vous faire parvenir les chiffres , ils sont sans equivoque. À moins que @Saytham connaissant mieux la communauté des chrétiens d'orient puisse s'en charger .

Merci pour ce sujet , pourriez vous nous fournir le lien pour le lire in extenso ?

Cordialement
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
http://m.vivreensembleacannes.org/Appel-a-la-priere-du-Pape-au-sujet-du-conflit-en-Syrie_a114.html

"Chers frères et sœoeurs, bonjour !
Chers frères et soeœurs, je voudrais me faire aujourd'’hui l'’interprète du cri qui monte de toutes les parties de la terre, de tous les peuples, du cœoeur de chacun, de l’'unique grande famille qu'’est 'l’humanité, avec une angoisse croissante : c'’est le cri de la paix ! Et le cri qui dit avec force : nous voulons un monde de paix, nous voulons être des hommes et des femmes de paix, nous voulons que dans notre société déchirée par les divisions et les conflits, explose la paix ; plus jamais la guerre ! Plus jamais la guerre ! La paix est un don éminemment précieux, qui doit être promu et préservé.
Je vis avec une particulière souffrance et préoccupation les nombreuses situations de conflit qu’il y a sur notre terre, mais, ces jours-ci, mon coeœur est profondément blessé par ce qui se passe en Syrie et angoissé par les développements dramatiques qui s’'annoncent.
J'’adresse un appel fort pour la paix, un appel qui naît du plus profond de moi-même ! Que de souffrance, que de destruction, que de douleur a provoqué et provoque l'’usage des armes dans ce Pays affligé, particulièrement parmi les populations civiles et sans défense ! Pensons : Que d’'enfants ne pourront pas voir la lumière de l’'avenir ! Avec une fermeté particulière je condamne l’'usage des armes chimiques ! Je vous dis que j’'ai encore fixées dans mon esprit et dans mon coeœur les terribles images de ces derniers jours ! Sur nos actions il y a un jugement de Dieu et aussi un jugement de l’'histoire, auxquels on ne peut pas échapper ! Ce n’'est jamais l'’usage de la violence qui conduit à la paix. La guerre appelle la guerre, la violence appelle la violence !
De toutes mes forces, je demande aux parties en conflit d'’écouter la voix de leur conscience, de ne pas s'’enfermer dans leurs propres intérêts, mais de regarder l’'autre comme un frère et d’'entreprendre courageusement et résolument le chemin de la rencontre et de la négociation, en dépassant les oppositions aveugles. Avec la même fermeté, j’'exhorte aussi la Communauté internationale à fournir tout effort pour promouvoir, sans délai ultérieur, des initiatives claires fondées sur le dialogue et la négociation pour la paix dans cette Nation, pour le bien de tout le peuple syrien.
Qu’'aucun effort ne soit épargné pour garantir une assistance humanitaire à ceux qui sont touchés par ce terrible conflit, particulièrement aux réfugiés dans ce Pays et aux nombreux réfugiés dans les pays voisins. Que soit garantie, aux agents humanitaires engagés à alléger les souffrances de la population, la possibilité de prêter l’'aide nécessaire.
Que pouvons-nous faire pour la paix dans le monde ? Comme le disait le Pape Jean XXIII : À tous incombe la tâche de rétablir les rapports de la vie en société sur les bases de la justice et de l’'amour (cf. Pacem in terris [11 avril 1963] : AAS (1963], pp. 301-302].
Qu’'une chaîne d’'engagement pour la paix unisse tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté ! C'’est une forte et pressante invitation que j'’adresse à toute l'’Église catholique, mais que j’'étends à tous les chrétiens d'’autres Confessions, aux hommes et aux femmes de chaque Religion, ainsi qu’'à ces frères et sœoeurs qui ne croient pas : la paix est un bien qui dépasse toute barrière, parce qu’'elle est un bien de toute l’'humanité.
Je le répète à haute voix : ce n'’est pas la culture de l’'affrontement, la culture du conflit qui construit la vie collective dans un peuple et entre les peuples, mais celle-ci : la culture de la rencontre, la culture du dialogue : c'’est l’'unique voie pour la paix.
Que le cri de la paix s'’élève pour arriver au coeœur de tous et que tous déposent les armes et se laissent guider par le souffle de la paix.
Voilà pourquoi, frères et soeœurs, j’ai décidé d’organiser pour toute l'’Église, le 7 septembre prochain, veille de la célébration de la Nativité de Marie, Reine de la Paix, une journée de jeûne et de prière pour la paix en Syrie, au Moyen-Orient, et dans le monde entier, et j'’invite aussi à s’'unir à cette initiative, par la manière qu'’ils retiendront la plus opportune, les frères chrétiens non catholiques, les adeptes des autres religions, ainsi que les hommes de bonne volonté.
Le 7 septembre, sur la Place Saint-Pierre, – ici – de 19h00 à 24h00, nous nous réunirons en prière et dans un esprit de pénitence pour invoquer de Dieu ce grand don pour la bien-aimée Nation syrienne et pour toutes les situations de conflit et de violence dans le monde. L’'humanité a besoin de voir des gestes de paix et d’'entendre des paroles d’'espérance et de paix ! Je demande à toutes les Églises particulières qui, outre le fait de vivre cette journée de jeûne, d'’organiser des actions liturgiques à cette intention.
À Marie, nous demandons de nous aider à répondre à la violence, au conflit et à la guerre, par la force du dialogue, de la réconciliation et de l’'amour. Elle est mère : qu’'elle nous aide à retrouver la paix ; nous sommes tous ses enfants ! Aide-nous, Marie, à dépasser ce moment difficile et à nous engager à construire chaque jour et dans tous les domaines une culture authentique de la rencontre et de la paix. Marie, Reine de la paix, prie pour nous !"

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Il y est bien question de tout le peuple syrien .

Cordialement
 
Ce qu'a dit le pape François était irresponsable effectivement. Il aurait dû dire : que l'on sauve AUSSI les chrétiens, mais sans oublier les autres groupes. La religion chrétienne appelle à l'amour des autres peu importe leurs croyances ou leur ethnicité, comme on l'a vu avec la parabole du bon Samaritain.

Quant à l'avenir de l'islam, ce n'est pas vraiment la violence et le terrorisme actuels qui m'inquiètent. Cela, c'est une sorte de crise d'adolescence, comme les chrétiens en ont connu. C'est inquiétant à court terme, certainement, mais à long terme, ce qui risque de nuire à l'islam, c'est la rigidité de ses croyances face aux progrès des sciences, de la recherche historique et de la philosophie. L'islam va certainement continuer à exister parmi les masses pour encore plusieurs siècles, mais je doute que les académiciens, les universitaires, prennent encore cette religion au sérieux dans l'avenir (par exemple je crois qu'il n'y a aucun spécialiste du Nouveau Testament qui dirait que le Jésus historique, tel que le reconstitue la recherche scientifique, enseignait la même chose que Muhammad). Ou alors il faudrait que l'islam connaisse son siècle des Lumières, mais il risque d'en ressortir méconnaissable.

Mais ce n'est que mon avis. :(
Si ce que tu disais avant un semblant de logique aucun scientifique ou grand penseur ne serait musulman.
 
@NYAHASSANA
Bonjour

Vos propos sont très réductionnistes , nous prions souvent pour les migrants indépendamment de leurs religions, ainsi que le pape favorisant de nombreuses initiatives inter religieuse .

http://www.eglise.catholique.fr/app...ns-de-priere-du-pape-francois-pour-juin-2015/

Il est cependant légitime que le pape ait une attention particulière pour une communauté dont il est l'un des membres éminents et qui est en passe de disparaître , ni plus ni moins.

Une fois terminée ma journée de travail , je peux vous faire parvenir les chiffres , ils sont sans equivoque. À moins que @Saytham connaissant mieux la communauté des chrétiens d'orient puisse s'en charger .

Merci pour ce sujet , pourriez vous nous fournir le lien pour le lire in extenso ?

Cordialement
Le pape actuel est très critiqué par plusieurs cardinaux, certains le nomment le pape cathodique et durant le synode sur la famille les oppositions se sont clairement révélées.
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Le pape actuel est très critiqué par plusieurs cardinaux, certains le nomment le pape cathodique et durant le synode sur la famille les oppositions se sont clairement révélées.
Salam

Peut être avez vous raison je n'en sais rien, toujours est-il que lors de prières pour les migrants , qu'elles soient du pape ou dites lors des messes, les prières concernent TOUS les migrants.
Le propos est donc réductionniste .
 
Salam

Peut être avez vous raison je n'en sais rien, toujours est-il que lors de prières pour les migrants , qu'elles soient du pape ou dites lors des messes, les prières concernent TOUS les migrants.
Le propos est donc réductionniste .
Ce genre de discours est facile et ne coute rien, chaque année la miss du coin dit la meme chose.
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Na
Ce genre de discours est facile et ne coute rien, chaque année la miss du coin dit la meme chose.
navre si je suis factuel.
Le thread affirme que le pape ne se préoccupe que des chrétiens , je réponds factuellement avec des sources prouvant le contraire.

Notez que je ne réponds que sur le pape, je ne me suis pas exprimé sur le reste de l'article , en attirant cependant l'attention sur le fait qu'à ma connaissance des migrations entrainant des basculements religieux au dela de 10% à une echelon continentale ne sont pas nombreux dans l'histoire, et qu'il n'est guère étonnant au vu de l'aversion humaine pour l'inconnu, que cette situation conduise à des tensions.
 
Régulièrement, l'islam en Europe fait la «une» des médias avec une image répulsive: il est associé à la violence et la guerre. Jusqu'à amener des naufragés en mer, supposés musulmans, à jeter par-dessus bord des compagnons d'infortune supposés chrétiens.

Emu, touché par l'enfer de la guerre en Syrie où meurent enfants, femmes, hommes sans distinction de race, de culture ou de religion, le pape a dit son affliction et sa tristesse et a appelé le monde, du haut du balcon du Saint-Siège, à sauver les «chrétiens». Les autres, plus nombreux à mourir sous le feu croisé de Daech, front An-Nosra, les fidèles au régime d'Al Assad, Al Qaïda et autres factions en guerre contre d'autres factions, n'ont qu'à se débrouiller avec leurs coreligionnaires ou les bombes venues du ciel. Avant-hier, des migrants subsahariens entassés sur une embarcation de fortune en naufrage en Méditerranée ont jeté à la mer d'autres compagnons de misère par-dessus bord, parce que «chrétiens». En France, un document-pamphlet posthume du dessinateur Charb de l'hebdomadaire satyrique Charlie Hebdo fait la «une» des médias. Intitulé «Lettre ouverte aux escrocs de l'islamophobie qui font le jeu des racistes» où il affirme que même si tous les musulmans de France se convertissent au catholicisme, ils subiront toujours le racisme et la xénophobie. En Belgique, tirant des «leçons» des attentats islamistes en France, les responsables politiques ont décidé de généraliser dans l'enseignement public un cours de «citoyenneté» au lieu et place des cours de religion ou de morale qui demeurent facultatifs. Par cette mesure, il faut bien reconnaître que c'est l'enseignement de l'islam qui est visé. Pas un jour ne passe sans que la question de l'avenir de l'islam dans le monde ne soit à l'actualité avec d'énormes interrogations, de suspicion et de désarroi. Jusqu'à ancrer dans les consciences des peuples l'idée non seulement d'une impossibilité de l'islam à survivre à la modernité, mais l'idée terrifiante que l'islam n'est que violence, crimes et guerres. Conséquence: il faut le combattre comme le fléau du siècle. Quatorze siècles de présence de l'islam dans le monde, dont sept siècles ont développé les sciences, les arts et les philosophies. Comment cela a-t-il pu ? Sept siècles marqués en Occident par la violence inquisitoire, l'obscurantisme et les guerres de schismes religieux. Comment cela a-t-il pu ? Jusqu'à hier, au sortir de siècles de colonisation et d'humiliation, les peuples musulmans ignoraient ce qu'est la violence faite aujourd'hui au nom de leur religion, l'islam. Qu'est-ce qui s'est passé depuis ces dernières années pour que l'islam et les musulmans soient au centre de l'actualité mondiale sous les seuls aspects de violence, de guerres et un visage de répulsion aux yeux des «autres» ? Les musulmans sont-ils les seuls responsables de ce déferlement de monstruosités et de guerres contre eux-mêmes ? Qui a broyé et semé la guerre en Libye, en Irak, en Afghanistan, en Syrie, en Palestine ? Ces pays d'où fuient des enfants, femmes, hommes jeunes et vieux sur des embarcations de fortune, périssent dans les fonds des mers et, pour ceux qui arrivent sur les côtes d'Italie, de Grèce ou d'Espagne, alimentent le débat xénophobe et raciste sur l'autre sujet qu'est l'immigration, sèment la discorde entre les Etat européens sur qui doit accueillir combien et à quel coût. Affaiblis, les yeux hagards, apeurés, ils sont recueillis, sous les caméras du monde, par les gardes-côtes et les humanitaires de la «Croix-Rouge» avec toute la charité «chrétienne» en pareille circonstance. Doucement, la thèse pernicieuse du choc ou clash des civilisations distillée depuis 1993 par son auteur, Samuel Huntington, se meut en choc ou clash des religions. Comme si un jour, tout d'un coup, les musulmans du monde arabe se sont mis dans l'idée de conquérir le reste du monde et de le soumettre à l'islam. Pourtant, depuis ces années quatre-vingt-dix, les guerres et agressions ont bien lieu chez et dans les pays musulmans. Pourtant, les premières victimes en nombre et très grand nombre sont des musulmans. Des pays musulmans sont ruinés par la guerre, pendant que d'autres vivent l'instabilité politique et le risque de guerre à tout moment. La confusion, l'amalgame, les mensonges et les manipulations sont tels, que même le pape François, d'habitude si alerte et vigilant, s'est laissé aller dans le piège du choc des religions: «sauvons les chrétiens d'Orient», a-t-il appelé. Et les autres, plus nombreux à mourir sous la violence des fous de Daech et consorts ? Qui va les aider, les sauver ? Faut-il attendre que des chefs d'Etat musulmans appellent de leur côté à sauver juste les musulmans ? C'est-à-dire mettre en relief, au grand jour, la ligne de démarcation: musulmans – chrétiens, Orient contre Occident ? Et si toutes les guerres, les violences, le racisme, la xénophobie et les haines que vivent les pays musulmans n'étaient que la conséquence des misères, des injustices, du déni soutenus par l'égoïsme des riches pays industrialisés dans leur quête insatiable de plus de richesse et de confort ? Les boat people qui s'aventurent en Méditerranée ne fuient pas une religion, mais la misère et la guerre. Dans leur malheur, ils n'échappent pas au mode «guerre de religion», puisque, paraît-il, ils ont jeté à la mer des chrétiens. Donc, les survivants sont des musulmans. C'est ce que disent les médias, reprenant le pape.


bonsoir Jai trouver intéressant de partager avec vous ce article


trois ordres dirigent les osciétés humaines dans l'histoire : le militaire, le religieux ou les marchands (banquiers)

l'occident ety donc l'europe apres avoir procédé aux revolutions qu'on connait est passé d'un ordre monarchique religieux au regne des marchands

et l'ordre des marchands / banquiers prone l'eclatement des barrieres (de toutes sortes) instaurées par les anciennes sociétés : barrieres financieres, eclatement des frontieres, barrieres administratives, libre circulation des homes des amrchandises, eclatement des moeurs , delitement de la famille (les celibataires consommant plus) etc

c'est ce qu'on appel le liberalisme ideologie pronée par l'ordre dans lequel nous vivons

et cet ordre des marchands voit d'un tres mauvais oeil l'avement de l'Islam sur ses terres car l'islam comme toute religion met en avant la morale et est evidemment conservateur

a ce titre Jesus prenant le fouet contre les marchands du temple est une metaphore de notre situation actuelle
 
Ce qu'a dit le pape François était irresponsable effectivement. Il aurait dû dire : que l'on sauve AUSSI les chrétiens, mais sans oublier les autres groupes. La religion chrétienne appelle à l'amour des autres peu importe leurs croyances ou leur ethnicité, comme on l'a vu avec la parabole du bon Samaritain.

Quant à l'avenir de l'islam, ce n'est pas vraiment la violence et le terrorisme actuels qui m'inquiètent. Cela, c'est une sorte de crise d'adolescence, comme les chrétiens en ont connu. C'est inquiétant à court terme, certainement, mais à long terme, ce qui risque de nuire à l'islam, c'est la rigidité de ses croyances face aux progrès des sciences, de la recherche historique et de la philosophie. L'islam va certainement continuer à exister parmi les masses pour encore plusieurs siècles, mais je doute que les académiciens, les universitaires, prennent encore cette religion au sérieux dans l'avenir (par exemple je crois qu'il n'y a aucun spécialiste du Nouveau Testament qui dirait que le Jésus historique, tel que le reconstitue la recherche scientifique, enseignait la même chose que Muhammad). Ou alors il faudrait que l'islam connaisse son siècle des Lumières, mais il risque d'en ressortir méconnaissable.

Mais ce n'est que mon avis. :(
Il me semble qu'Aucune religion n'est pris au sérieux par les scientifiques
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Si ce que tu disais avant un semblant de logique aucun scientifique ou grand penseur ne serait musulman.

Je maintiens ce que je dis. La pensée humaine a tendance à être compartimentée. Un spécialiste en optique ou en physique des particules peut être musulman, mais pour ceux qui sont familiers avec l'histoire des religions, l'archéologie, l'exégèse moderne ou l'anthropologie, c'est complètement autre chose. C'est rare d'y trouver des musulmans et ça risque de devenir de plus en plus rare.
 
Je maintiens ce que je dis. La pensée humaine a tendance à être compartimentée. Un spécialiste en optique ou en physique des particules peut être musulman, mais pour ceux qui sont familiers avec l'histoire des religions, l'archéologie, l'exégèse moderne ou l'anthropologie, c'est complètement autre chose. C'est rare d'y trouver des musulmans et ça risque de devenir de plus en plus rare.
C'est une opinion simpliste produite par l'ignorance du monde musulman.
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
trois ordres dirigent les osciétés humaines dans l'histoire : le militaire, le religieux ou les marchands (banquiers)

l'occident ety donc l'europe apres avoir procédé aux revolutions qu'on connait est passé d'un ordre monarchique religieux au regne des marchands

et l'ordre des marchands / banquiers prone l'eclatement des barrieres (de toutes sortes) instaurées par les anciennes sociétés : barrieres financieres, eclatement des frontieres, barrieres administratives, libre circulation des homes des amrchandises, eclatement des moeurs , delitement de la famille (les celibataires consommant plus) etc

c'est ce qu'on appel le liberalisme ideologie pronée par l'ordre dans lequel nous vivons

et cet ordre des marchands voit d'un tres mauvais oeil l'avement de l'Islam sur ses terres car l'islam comme toute religion met en avant la morale et est evidemment conservateur

a ce titre Jesus prenant le fouet contre les marchands du temple est une metaphore de notre situation actuelle
Salam

L'analogie avec les marchands du temple n'est pas bonne. L'occident n'est pas sacrée , et Jésus ne s'en est pas pris aux marchands en dehors de l'enceinte sacré.
Chacun à sa place quoi, séparation de ce que vous considérez être les ordres .
 
c'est l'enseignement de l'islam qui est visé. Pas un jour ne passe sans que la question de l'avenir de l'islam dans le monde ne soit à l'actualité avec d'énormes interrogations, de suspicion et de désarroi. Jusqu'à ancrer dans les consciences des peuples l'idée non seulement d'une impossibilité de l'islam à survivre à la modernité,
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
c'est l'enseignement de l'islam qui est visé. Pas un jour ne passe sans que la question de l'avenir de l'islam dans le monde ne soit à l'actualité avec d'énormes interrogations, de suspicion et de désarroi. Jusqu'à ancrer dans les consciences des peuples l'idée non seulement d'une impossibilité de l'islam à survivre à la modernité,
Bonjour ,

L'Islam de l'Indonésie au confins de Samarkand ne me semble pas soulever d'interrogations. Seul l'émergence ou la résurgence du salafisme / wahabisme qui s'oppose par nature à la modernité semble créer tension y compris au pays de l'Islam souriant .
 
Bonjour ,

L'Islam de l'Indonésie au confins de Samarkand ne me semble pas soulever d'interrogations. Seul l'émergence ou la résurgence du salafisme / wahabisme qui s'oppose par nature à la modernité semble créer tension y compris au pays de l'Islam souriant .
je pense que les peuple ont une mauvaise image de l(islam
surtout vehiculer par des medi
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
je pense que les peuple ont une mauvaise image de l(islam
surtout vehiculer par des medi
je pense que cette mauvaise image vient du fondamentalisme qui se fait peu discret . L'Indonésie n'a pas une mauvaise image , ça a un peu changé depuis que les fondamentalistes s'infiltrent au pays de l'Islam souriant qui a conduit notamment aux attentats de Bali. Les médias ne peuvent pas brasser que du vent . Ils brassent trop, mais ne sont pas la graine .
Les fondamentalistes des autres religions ont également une mauvaise image mais font bien moins de dégâts sur cette décennie.
Il se trouve que par essence le fondamentalisme s'oppose à la modernité puisqu'il veut un retour à l'origine , à la lettre. Qui pour la plupart des religions datent de quelques millénaires .
 
je pense que cette mauvaise image vient du fondamentalisme qui se fait peu discret . L'Indonésie n'a pas une mauvaise image , ça a un peu changé depuis que les fondamentalistes s'infiltrent au pays de l'Islam souriant qui a conduit notamment aux attentats de Bali. Les médias ne peuvent pas brasser que du vent . Ils brassent trop, mais ne sont pas la graine .
Les fondamentalistes des autres religions ont également une mauvaise image mais font bien moins de dégâts sur cette décennie.
Il se trouve que par essence le fondamentalisme s'oppose à la modernité puisqu'il veut un retour à l'origine , à la lettre. Qui pour la plupart des religions datent de quelques millénaires .[/QUOTEbonsoir
c'est sur que les intégriste fondamentaliste ,comme toutes religion ces extrêmes font plus de bruit et porte préjudice a l'ensemble des communauté modérée
qui dans leur ensemble ne cherche que la paix
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Les fondamentalistes bouddhistes maltraitent les musulmans dans leurs propres pays, idem pour les hindouistes en Inde . Les chrétiens n'ont plus de leviers politiques , et les fondamentalistes musulmans font du bruit ( de bombes ) un peu partout dans le monde . Cette internationale de fondamentaliste musulman génère forcément une mauvaise image. Soyons francs ce qui est loin de chez vous et local impacte assez peu, ce qui est international beaucoup plus.
 
Les fondamentalistes bouddhistes maltraitent les musulmans dans leurs propres pays, idem pour les hindouistes en Inde . Les chrétiens n'ont plus de leviers politiques , et les fondamentalistes musulmans font du bruit ( de bombes ) un peu partout dans le monde . Cette internationale de fondamentaliste musulman génère forcément une mauvaise image. Soyons francs ce qui est loin de chez vous et local impacte assez peu, ce qui est international beaucoup plus.
je pense que cest pas manichéen c'est plus complique que ca et plus profont
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
je pense que cest pas manichéen c'est plus complique que ca et plus profont
Je suis bien d'accord avec vous , mais sans fondamentaliste , il faudrait sacrément broder pour justifier la mauvaise image.
De fait si le problème est plus profond que les médias diabolisent ou les fondamentalistes souhaitent un retour au moyen âge et certains sont prêts à tout pour imposer leur souhait, pouvez vous nous en dire plus ?
Avez vous la source de votre article , qui est l'auteur ?

Bonne soirée
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Jai trouver intéressant d'en discuter
après en peut ne pas être d'accord avec l'auteur
l'analyse est intéressant bonsoir
Je serais ravi d'en discuter plus avant, la difficulté est que l'auteur sous-entend et ne fonde pas ses allégations . De fait il est difficile de pousser l'analyse. Par ailleurs il limite l'islam au monde arabo-musulman , en élargissant le champ à l'Indonésie par exemple , qui est pourtant une part non négligeable de la communauté musulmane, ou en élargissant aux ibadites omanais je ne suis pas sur que ces allégations soient justes.

Qui est l'auteur ?
 
Ce qu'a dit le pape François était irresponsable effectivement. Il aurait dû dire : que l'on sauve AUSSI les chrétiens, mais sans oublier les autres groupes. La religion chrétienne appelle à l'amour des autres peu importe leurs croyances ou leur ethnicité, comme on l'a vu avec la parabole du bon Samaritain.

Quant à l'avenir de l'islam, ce n'est pas vraiment la violence et le terrorisme actuels qui m'inquiètent. Cela, c'est une sorte de crise d'adolescence, comme les chrétiens en ont connu. C'est inquiétant à court terme, certainement, mais à long terme, ce qui risque de nuire à l'islam, c'est la rigidité de ses croyances face aux progrès des sciences, de la recherche historique et de la philosophie. L'islam va certainement continuer à exister parmi les masses pour encore plusieurs siècles, mais je doute que les académiciens, les universitaires, prennent encore cette religion au sérieux dans l'avenir (par exemple je crois qu'il n'y a aucun spécialiste du Nouveau Testament qui dirait que le Jésus historique, tel que le reconstitue la recherche scientifique, enseignait la même chose que Muhammad). Ou alors il faudrait que l'islam connaisse son siècle des Lumières, mais il risque d'en ressortir méconnaissable.

Mais ce n'est que mon avis. :(
Très bon avis, et il faut sauver et amener les chrétiens mais aussi leurs tortionnaires en Europe, pour qu'ils puissent continuer à leur pourrir la vie en banlieue. Les autres groupes, leurs tortionnaires?
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Très bon avis, et il faut sauver et amener les chrétiens mais aussi leurs tortionnaires en Europe, pour qu'ils puissent continuer à leur pourrir la vie en banlieue. Les autres groupes, leurs tortionnaires?

Je pensais aux victimes... Autant que je sache, la guerre civile en Syrie, ce n'est pas d'un côté les chrétiens et de l'autre tous les autres. :(
 
Quant à l'avenir de l'islam, ce n'est pas vraiment la violence et le terrorisme actuels qui m'inquiètent. Cela, c'est une sorte de crise d'adolescence, comme les chrétiens en ont connu. C'est inquiétant à court terme, certainement, mais à long terme, ce qui risque de nuire à l'islam, c'est la rigidité de ses croyances face aux progrès des sciences, de la recherche historique et de la philosophie. L'islam va certainement continuer à exister parmi les masses pour encore plusieurs siècles, mais je doute que les académiciens, les universitaires, prennent encore cette religion au sérieux dans l'avenir (par exemple je crois qu'il n'y a aucun spécialiste du Nouveau Testament qui dirait que le Jésus historique, tel que le reconstitue la recherche scientifique, enseignait la même chose que Muhammad). Ou alors il faudrait que l'islam connaisse son siècle des Lumières, mais il risque d'en ressortir méconnaissable.

Mais ce n'est que mon avis. :(

L'erreur est justement de mettre en parallèle l'histoire du christianisme et de l'islam
Les pays de religion et de culture chrétiennes ont connu une évolution qui leur est propre
Idem pour les pays de religion et de culture musulmane, qui sont loin d'être monolithiques et recouvrent au contraire une multitude de réalités différentes
Les différences s'expliquent par l'étude approfondie des conjonctures historiques et civilisationnelles
On affirme souvent que l'apogée de l'Islam (en tant que civilisation) cesse vers le 13ème siècle...Ce n'est pas entièrement vrai, jusqu'au 17ème siècle, l'Islam fut encore puissant et respecté d'un point de vue géopolitique
Les choses ont commencé à changer à partir de la fin du 18ème siècle, quand l'Occident dit chrétien a amorcé sa révolution industrielle, et a commencé à se tourner vers les idéologies positivistes au détriment de ses valeurs religieuses
Cela a coïncidé avec le déclin géopolitique et spirituel des pays d'Islam, du Maroc jusqu'aux Indes en passant par l'Empire ottoman, et qui ont sombré dans un retard technologique et structurel qui a préparé le lit de la colonisation occidentale.
Il est intéressant de constater qu'au sein même du monde chrétien, un grand pays de tradition orthodoxe, la Russie, s'est efforcée à partir du règne du tsar Pierre le Grand de prendre comme modèle l'Occident (notamment l'Occident protestant plutôt que catholique) afin de rattraper le retard technologique et structurel qui l'avait mis en marge de l'Europe.
 
Ce qu'a dit le pape François était irresponsable effectivement. Il aurait dû dire : que l'on sauve AUSSI les chrétiens, mais sans oublier les autres groupes. La religion chrétienne appelle à l'amour des autres peu importe leurs croyances ou leur ethnicité, comme on l'a vu avec la parabole du bon Samaritain.

Quant à l'avenir de l'islam, ce n'est pas vraiment la violence et le terrorisme actuels qui m'inquiètent. Cela, c'est une sorte de crise d'adolescence, comme les chrétiens en ont connu. C'est inquiétant à court terme, certainement, mais à long terme, ce qui risque de nuire à l'islam, c'est la rigidité de ses croyances face aux progrès des sciences, de la recherche historique et de la philosophie. L'islam va certainement continuer à exister parmi les masses pour encore plusieurs siècles, mais je doute que les académiciens, les universitaires, prennent encore cette religion au sérieux dans l'avenir (par exemple je crois qu'il n'y a aucun spécialiste du Nouveau Testament qui dirait que le Jésus historique, tel que le reconstitue la recherche scientifique, enseignait la même chose que Muhammad). Ou alors il faudrait que l'islam connaisse son siècle des Lumières, mais il risque d'en ressortir méconnaissable.

Mais ce n'est que mon avis. :(

Le religion chrétienne a été aussi rigide par le passé, elle a eu ses guerres de religions avec des millions de victimes (guerre de trente ans) tout comme l'islam connait aussi actuellement une guerre ouverte entre les différents courants...
Le problème est que l'islam n'a pas de clergé commun pour encadrer son évolution et que n'importe quel taré psychopathe peut se déclarer Mahdi de tel ou tel courant sans être excommunié... Avant d'évoluer l'islam devrait se rassembler, se fédérer et s'organiser.
L'autre problème est que la religion chrétienne a inspiré un nouveau système politique par ses préceptes, un système indépendant censé garantir la liberté de culte là où l'islam prétend être la solution à tout, mais est ce la solution pour tous ? Je reste persuadé que le monde arabe musulman franchira un énorme pas lorsqu'il acceptera la laïcité ou au moins la laïcité de la justice et la liberté de culte sans contrepartie.
 
Ce qui me fait le plus peur, c'est de voir des gens fuir leur pays parce que les conditions de vie y sont mauvaises, mais de s'empresser de vivre dans le pays d'accueil avec les mêmes coutumes et traditions qu'au pays quitté.
 
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