Euthanasie, un Président de l’Ordre peu déontologique

Le Médecin urgentiste bayonnais qui a été mis en examen pour euthanasie, ne sera pas poursuivi par le Conseil de l’Ordre. Tel a été le verdict de la Commission qui a étudié son cas au sein du Conseil dont dépend le toubib.

Quand un praticien est traduit en justice pour des raisons professionnelles, l’Ordre dont la mission est de veiller à écarter les brebis galeuses, en parallèle à la Justice commune, juge le cas. S’il y a faute, aux décisions disciplinaires il peut exceptionnellement se constituer partie civile contre l’auteur .Dans notre cas, les médecins n’ont rien eu à retenir contre leur confrère. L’euthanasie admise dans certains pays, tolérée dans d’autres et en discussion en France.

Ceci dit pour l’éthique médicale.

La déontologie, qui est le respect d’un code de bonne conduite entre médecins, a été malmenée par le Président du Conseil de l’Ordre qui a jugé de l’affaire. En annonçant la décision de son Conseil de Discipline, jugée à l’unanimité, notre toubib, cédant sans doute à la mode des média, a déclaré être choqué par une mesure qui est contraire à la Loi. Les articles du Code de Déontologie sont clairs. Un médecin ne médit jamais de ses copains et ne doit jamais porter dans la rue ce qui est discuté entre praticiens. Dans la foulée notre Brizidane ne semble pas comprendre ce que représente l’Ethique par rapport à la Loi.

Je vous le dis, quand de pareils énergumènes se déclarent juges et veulent régler le compte de leurs confrères, vous comprendrez pourquoi l’Ordre sous Vichy a interdit aux Juifs d’exercer.
 
Haut