Le ministre de l'Enseignement supérieur, Lahcen Daoudi, rejette la responsabilité de la répression policière contre les étudiants de l'UNEM sur le président de l'université : le PJD ne veut se fâcher ni avec Al Adl ni avec les sécuritaires.
Lors de l'émission 90 minutes pour convaincre diffusée par la chaine Medi 1 TV, Lahcen Daoudi a affirmé ne pas avoir été mis au courant de la violente intervention des forces de l'ordre pour empêcher la tenue d'une série de conférences et d'activités culturelles organisées par l'Union Marocaine des Etudiants Marocains (UNEM) à l'université Ibn Tofail de Kénitra à partir du lundi 25 Mars. Le ministre PJD de l'Enseignement supérieur a rejeté la responsabilité de l'intervention policière sur le président de l'Université.
L'intervention des forces de l'ordre a choqué car les prétextes généralement utilisés pour justifier l'entrée des forces de l'ordre au sein de l'université n'existaient pas en l'occurrence. Il n'y avait pas de violence ni de troubles à l'ordre publique. De plus, les organisateurs affirment avoir dûment informés la présidence de l'université et les forces de l'ordre de la tenue de la manifestation sans que celles-ci s'y opposent. L'intervention a aussi choqué par son caractère gratuitement violent.
L'UNEM est actuellement dominée par les étudiants affiliés au groupe justice et bienfaisance. Cette manifestation avait une signification particulière car elle intervient au moment où la direction du mouvement fondé par Abdeslam Yassine tente de jeter les ponts vers les forces de la gauche démocratique.
En incriminant le président de l'université Ibn Tofail, le PJD tente de s'extirper d'une délicate situation. L'intervention choquante des forces de l'ordre vandalisant les stands de la conférence mettait le PJD dans une situation inconfortable. Désireux de ne pas affronter Al Adl Wa Al Idhssan, Lahcen Daoudi n'a pas remis en cause la légalité de la manifestation. Ne souhaitant pas non plus antagoniser les décideurs de l'appareil sécuritaire, il n'a pas condamné les forces de l'ordre. A noter que le syndicat étudiant affilié au PJD s'était lui fendu d'un communiqué pour condamner l'intervention policière.
Vidéo de l'intervention des forces de l'ordre à l'université de Kénitra :
‫قوات الامن تتل٠اروقة Ùˆ معارض وممتلكات الملتقى الوطني13‬‎ - YouTube
http://fr.lakome.com/index.php/politique/576-evenements-de-kenitra-le-pjd-patauge
Lors de l'émission 90 minutes pour convaincre diffusée par la chaine Medi 1 TV, Lahcen Daoudi a affirmé ne pas avoir été mis au courant de la violente intervention des forces de l'ordre pour empêcher la tenue d'une série de conférences et d'activités culturelles organisées par l'Union Marocaine des Etudiants Marocains (UNEM) à l'université Ibn Tofail de Kénitra à partir du lundi 25 Mars. Le ministre PJD de l'Enseignement supérieur a rejeté la responsabilité de l'intervention policière sur le président de l'Université.
L'intervention des forces de l'ordre a choqué car les prétextes généralement utilisés pour justifier l'entrée des forces de l'ordre au sein de l'université n'existaient pas en l'occurrence. Il n'y avait pas de violence ni de troubles à l'ordre publique. De plus, les organisateurs affirment avoir dûment informés la présidence de l'université et les forces de l'ordre de la tenue de la manifestation sans que celles-ci s'y opposent. L'intervention a aussi choqué par son caractère gratuitement violent.
L'UNEM est actuellement dominée par les étudiants affiliés au groupe justice et bienfaisance. Cette manifestation avait une signification particulière car elle intervient au moment où la direction du mouvement fondé par Abdeslam Yassine tente de jeter les ponts vers les forces de la gauche démocratique.
En incriminant le président de l'université Ibn Tofail, le PJD tente de s'extirper d'une délicate situation. L'intervention choquante des forces de l'ordre vandalisant les stands de la conférence mettait le PJD dans une situation inconfortable. Désireux de ne pas affronter Al Adl Wa Al Idhssan, Lahcen Daoudi n'a pas remis en cause la légalité de la manifestation. Ne souhaitant pas non plus antagoniser les décideurs de l'appareil sécuritaire, il n'a pas condamné les forces de l'ordre. A noter que le syndicat étudiant affilié au PJD s'était lui fendu d'un communiqué pour condamner l'intervention policière.
Vidéo de l'intervention des forces de l'ordre à l'université de Kénitra :
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