boptitprince
je ne suis qu'un prince..
http://www.lexpressiondz.com/article/2/2010-12-04/83423.html
DROGUE EN PROVENANCE DU MAROC
«Une arme de destruction massive»
04 Décembre 2010 - Page : 3
Lu 1449 fois
Le président de la Cncppdh épingle le Maroc au sujet du trafic de drogue.
«Une arme de destruction massive contre lAlgérie.» Cest en ces termes que le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de lhomme (Cncppdh), Farouk Ksentini, a qualifié, jeudi dernier, le trafic de drogue qui prospère aux frontières algéro-marocaines. «Etre un voisin du Maroc nest pas une chose facile», a-t-il lancé lors dune rencontre-débat au Centre de presse dEl Moudjahid ayant pour thème la situation des droits de lhomme en Algérie.
Ce commerce «engendre des fléaux multiples au sein de la jeunesse algérienne», a-t-il ajouté. M.Ksentini a dailleurs rappelé, au cours de son intervention, que des milliers de jeunes algériens sont impliqués dans des affaires en justice à cause de cette drogue en provenance de ce pays limitrophe. Il est «impératif daller vers une solution dans ce dossier», a-t-il insisté.
Dénormes quantités de stupéfiants en provenance du Maroc sont en effet destinées à alimenter le marché algérien. Depuis des années, de multiples opérations sont menées aux frontières Ouest du pays pour intercepter et saisir les centaines de tonnes acheminées depuis le Royaume chérifien.
Toutefois, la lutte contre le trafic de drogue constitue, aujourdhui, une autre pomme de discorde entre Alger et Rabat. Même si une certaine coopération entre ces deux pays maghrébins demeure indispensable pour lutter contre ce phénomène qui prend de plus en plus dampleur dans la région.
«Lessentiel, cest déchanger les expériences, de tirer les leçons et de faire une expertise dans chaque pays pour lutter contre le phénomène de la drogue qui prend de plus en plus dampleur», a affirmé, jeudi dernier, Abdelmalek Sayah, directeur général de lOffice national de lutte contre la drogue et la toxicomanie. Ce dernier sexprimait lors du séminaire régional organisé sous le thème «Formation à la création dobservatoires nationaux et de centres ressources dans le domaine de lusage de drogues» qui sest tenu depuis mardi à Rabat.
Sur la création de ces observatoires dans lensemble des pays méditerranéens, M.Sayah a précisé que «le principe est acquis malgré le fait que les choses soient à létat embryonnaire». Il a cependant ajouté concernant ces «organismes» que «chaque pays a sa vision sur ces observatoires». Les différents intervenants à ce colloque ont, par ailleurs, insisté sur lobligation de trouver «de nouveaux mécanismes de lutte contre la drogue». Ces observatoires ont pour principal objectif la construction dun «socle de la collecte de données et de statistiques véridiques, aidant à lélaboration de politiques de lutte contre la toxicomanie».
...
DROGUE EN PROVENANCE DU MAROC
«Une arme de destruction massive»
04 Décembre 2010 - Page : 3
Lu 1449 fois
Le président de la Cncppdh épingle le Maroc au sujet du trafic de drogue.
«Une arme de destruction massive contre lAlgérie.» Cest en ces termes que le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de lhomme (Cncppdh), Farouk Ksentini, a qualifié, jeudi dernier, le trafic de drogue qui prospère aux frontières algéro-marocaines. «Etre un voisin du Maroc nest pas une chose facile», a-t-il lancé lors dune rencontre-débat au Centre de presse dEl Moudjahid ayant pour thème la situation des droits de lhomme en Algérie.
Ce commerce «engendre des fléaux multiples au sein de la jeunesse algérienne», a-t-il ajouté. M.Ksentini a dailleurs rappelé, au cours de son intervention, que des milliers de jeunes algériens sont impliqués dans des affaires en justice à cause de cette drogue en provenance de ce pays limitrophe. Il est «impératif daller vers une solution dans ce dossier», a-t-il insisté.
Dénormes quantités de stupéfiants en provenance du Maroc sont en effet destinées à alimenter le marché algérien. Depuis des années, de multiples opérations sont menées aux frontières Ouest du pays pour intercepter et saisir les centaines de tonnes acheminées depuis le Royaume chérifien.
Toutefois, la lutte contre le trafic de drogue constitue, aujourdhui, une autre pomme de discorde entre Alger et Rabat. Même si une certaine coopération entre ces deux pays maghrébins demeure indispensable pour lutter contre ce phénomène qui prend de plus en plus dampleur dans la région.
«Lessentiel, cest déchanger les expériences, de tirer les leçons et de faire une expertise dans chaque pays pour lutter contre le phénomène de la drogue qui prend de plus en plus dampleur», a affirmé, jeudi dernier, Abdelmalek Sayah, directeur général de lOffice national de lutte contre la drogue et la toxicomanie. Ce dernier sexprimait lors du séminaire régional organisé sous le thème «Formation à la création dobservatoires nationaux et de centres ressources dans le domaine de lusage de drogues» qui sest tenu depuis mardi à Rabat.
Sur la création de ces observatoires dans lensemble des pays méditerranéens, M.Sayah a précisé que «le principe est acquis malgré le fait que les choses soient à létat embryonnaire». Il a cependant ajouté concernant ces «organismes» que «chaque pays a sa vision sur ces observatoires». Les différents intervenants à ce colloque ont, par ailleurs, insisté sur lobligation de trouver «de nouveaux mécanismes de lutte contre la drogue». Ces observatoires ont pour principal objectif la construction dun «socle de la collecte de données et de statistiques véridiques, aidant à lélaboration de politiques de lutte contre la toxicomanie».
...