Il connait tout sur tout mais aussi sur nous… Face à ce mastodonte des moteurs de recherche, la concurrence a du mal à s'imposer.
Si l’on en croit Olivier Duffez, fondateur de WebRankInfo et consultant spécialisé en référencement, la réponse est sans appel : «Google est le moteur de recherche le meilleur et le plus pertinent.
Il est si pratique que l’on s’accommode de son côté intrusif et des publicités.
Comme Facebook, Google sait tout de notre vie, mais on continue à l’utiliser.»
Recherche alternative. Ce n’est donc pas par souci d’efficacité que l’on va se détourner du géant américain et chercher un autre moteur de recherche, mais plutôt pour des raisons de conviction personnelle ou éthiques.
Au rayon «Google killers», l’américain DuckDuckGo et le français Qwant s’imposent comme les plus sérieuses alternatives, respectueux de la vie privée, garantis sans cookies, ne stockant aucune information sur leurs utilisateurs et ne filtrant pas les résultats.
Pour se démarquer, Qwant a développé son propre algorithme d’indexation, inclut dans ses résultats les occurrences dans les réseaux sociaux et propose un surf sécurisé pour les enfants et les scolaires (Qwantjunior.com).
La start-up peut compter sur le soutien de ses voisins européens : Axel Springer s’est offert 20% de son capital en 2014 et la Banque européenne d’investissement y a investi 25 millions d’euros fin 2015.
Malgré ces atouts, tous peinent à s’imposer.
«Pour contrer Google, il faudrait que les décisions de justice avancent, note Olivier Duffez. Et que l’Europe s’entende pour riposter.»
Avec un chiffre d’affaires de 75 milliards de dollars en 2015 et une capitalisation qui atteint 555 milliards, «Google est aussi riche qu’un Etat et pourrait poser des problèmes à l’Europe», ajoute le spécialiste. D’autant que sa force s’accroît. «Google a très tôt associé l’intelligence artificielle à la recherche.
Le moteur a une lecture intuitive des mots-clés et peut anticiper les intentions de l’utilisateur.
Une véritable révolution qui offre un avantage très net sur la concurrence.»
Reste que les seuls pays où Google n’écrase pas ses rivaux – à l’instar de la Chine, où Baidu fait plus de 60% de part de marché (moins de 5% pour Google), et de la Russie (42% pour Yandex contre 50%) – n’utilisent pas l’alphabet latin, certes, mais ne sont pas les plus démocratiques du monde…
http://www.capital.fr/bourse/actual...l&utm_source=NL_CAP_matinaleeco&xtor=EPR-226-[NL_CAP_matinaleeco]-20160905&srWebsiteId=25&srAuthUserId=c3271970db2ee096a93a28792b1d76c2
mam
Si l’on en croit Olivier Duffez, fondateur de WebRankInfo et consultant spécialisé en référencement, la réponse est sans appel : «Google est le moteur de recherche le meilleur et le plus pertinent.
Il est si pratique que l’on s’accommode de son côté intrusif et des publicités.
Comme Facebook, Google sait tout de notre vie, mais on continue à l’utiliser.»
Recherche alternative. Ce n’est donc pas par souci d’efficacité que l’on va se détourner du géant américain et chercher un autre moteur de recherche, mais plutôt pour des raisons de conviction personnelle ou éthiques.
Au rayon «Google killers», l’américain DuckDuckGo et le français Qwant s’imposent comme les plus sérieuses alternatives, respectueux de la vie privée, garantis sans cookies, ne stockant aucune information sur leurs utilisateurs et ne filtrant pas les résultats.
Pour se démarquer, Qwant a développé son propre algorithme d’indexation, inclut dans ses résultats les occurrences dans les réseaux sociaux et propose un surf sécurisé pour les enfants et les scolaires (Qwantjunior.com).
La start-up peut compter sur le soutien de ses voisins européens : Axel Springer s’est offert 20% de son capital en 2014 et la Banque européenne d’investissement y a investi 25 millions d’euros fin 2015.
Malgré ces atouts, tous peinent à s’imposer.
«Pour contrer Google, il faudrait que les décisions de justice avancent, note Olivier Duffez. Et que l’Europe s’entende pour riposter.»
Avec un chiffre d’affaires de 75 milliards de dollars en 2015 et une capitalisation qui atteint 555 milliards, «Google est aussi riche qu’un Etat et pourrait poser des problèmes à l’Europe», ajoute le spécialiste. D’autant que sa force s’accroît. «Google a très tôt associé l’intelligence artificielle à la recherche.
Le moteur a une lecture intuitive des mots-clés et peut anticiper les intentions de l’utilisateur.
Une véritable révolution qui offre un avantage très net sur la concurrence.»
Reste que les seuls pays où Google n’écrase pas ses rivaux – à l’instar de la Chine, où Baidu fait plus de 60% de part de marché (moins de 5% pour Google), et de la Russie (42% pour Yandex contre 50%) – n’utilisent pas l’alphabet latin, certes, mais ne sont pas les plus démocratiques du monde…
http://www.capital.fr/bourse/actual...l&utm_source=NL_CAP_matinaleeco&xtor=EPR-226-[NL_CAP_matinaleeco]-20160905&srWebsiteId=25&srAuthUserId=c3271970db2ee096a93a28792b1d76c2
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